Mustapaha Badie, dans un de ses films, nous a dit que La nuit a peur du soleil. Mais Anya Mérimèche, qui est toujours la plus jeune auteure d'Algérie, nous dit que la nuit peut avoir un soleil et même deux. La nuit aux deux soleils est le titre de son deuxième roman, paru il y a quelques jours aux Editions El Maârifa. Ce conte aurait pu se terminer par cette célèbre formule : «Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.» Il raconte l'histoire de Narimène, une orpheline, maltraitée par ses maîtres qui devient princesse, puis reine. Cette histoire se déroule dans un royaume. A la fin, on est rassuré de voir que la bonté et la vertu sont récompensées. «Avec ce conte, j'essaye d'apporter ma contribution à l'enrichissement de la littérature de l'enfance. Les enfants sont souvent oubliés par les auteurs et le monde de l'édition. Moi, qui avais passé mon enfance à rêver, je voudrais, à mon tour, contribuer aux rêves des enfants d'aujourd'hui», nous a confié Anya Mérimèche, dont le livre a été présenté au dernier Salon international du livre d'Alger (18e Sila). Alexander, la chute aux enfers... est le précédant roman de la jeune auteure. Il est coédité par Dar El-Ikhtilef pour l'Algérie et Difaf Publishing pour le Liban. Anya Mérimèche a commencé l'écriture dès l'âge de neuf ans, en imaginant des suites à ses dessins animés préférés. A treize ans et demi, elle entamne l'écriture du roman Alexander, la chute aux enfers... Une année et demie plus tard, elle animait sa première séance dédicace au stand El-Ikhtilef au 17e Sila, en 2012. Anya Mérimèche a déjà rempli plusieurs pages de son troisième roman. Son titre (provisoire) est Nos âmes. Sa sortie est prévue pour avril 2014.