M. Mohamed Lebka, le nouveau wali d'El-Tarf, installé dimanche dernier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a tenu, hier, un point de presse en présence de l'ensemble des représentants locaux de la presse écrite au cours duquel il a expliqué sa feuille de route pour donner un nouveau souffle et une dynamique plus soutenue du développement. D'entrée de jeu, le wali a indiqué que «le suivi de l'ensemble des projets en cours s'effectuera sur le terrain. Le travail entre les différentes structures connaîtra une codification et un itinéraire bien précis pour débusquer les anachronismes et autres blocages. Mon leitmotiv, c'est la transparence et l'efficacité dans le travail à tous les niveaux et la hiérarchie de l'administration pour revenir à une relation de confiance entre le citoyen et l'administration. Mes portes sont ouvertes aux doléances et requêtes des entreprises et des potentiels investisseurs. En ce sens, j'ai mis en place un téléfax et un numéro vert pour recevoir les lettres des citoyens. Je vais installer un médiateur cette semaine, pour recevoir les citoyens lésés. Issu d'un milieu populaire, je suis un homme qui aime le contact humain et direct. De ce fait, chaque six mois j'organiserai une rencontre avec les citoyens pour débattre de leurs problèmes quotidiens. Aussi, recevrai-je chaque jeudi en audience, une dizaine de personnes en présence des directeurs concernés dont les doléances recevront une réponse séance tenante». Et d'enchaîner : «Le maire doit savoir l'ensemble des projets en cours de réalisation sur le territoire de sa commune. Dans le même ordre d'idées, la liste des bénéficiaires de l'aide à l'habitat rural sera dorénavant affichée.» Le commis de l'Etat a, tout le long de ses réponses, insisté sur le fait que les citoyens ne doivent pas bloquer les routes pour faire entendre leurs voix. «Tous les canaux de communication seront ouverts. Je suis à 100% pour le dialogue et la concertation, pour trouver des solutions aux problèmes des citoyens et qui sont réels et palpables», a insisté M. Mohamed Lebka. Abordant le volet de l'investissement, il signalera qu'«une rencontre est programmée avec les investisseurs et les entreprises locales pour débattre le sujet dans sa globalité afin de trouver les solutions idoines, sachant que la wilaya a deux vocations principales, le tourisme et l'agriculture». Quoi qu'il en soit, le nouveau wali s'est voulu rassurant, à travers ses déclarations, en s'engageant à métamorphoser positivement les rapports entre l'administration et les citoyens, basés sur la confiance et la complémentarité. Daoud Allam OUM-EL-BOUAGHI Deux dealers arrêtés à Aïn M'lila Selon un communiqué de la Sûreté de wilaya, les éléments de la police judiciaire de Aïn M'lila, à 60 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya, ont arrêté deux dealers et un troisième demeure activement recherché. Les faits de cette affaire remontent au 14 du mois de novembre en cours, lorsque, lors d'une ronde motorisée, vers 21 h30, la police judiciaire avait intercepté une Renault Clio et le conducteur R. A. âgé de 29 ans. La fouille systématique du véhicule a permis la découverte d'une plaque de drogue d'un poids de 96,8 g dissimulée soigneusement dans la garniture de la portière en plus d'une somme d'argent estimée à 31 500 DA. Après les procédures d'usage et la perquisition ordonnée par le procureur général, les éléments de la police judiciaire ont investi le domicile de R. A. au quartier Bouha à Aïn M'lila où ils ont découvert une autre quantité de drogue de 16,8 g, ainsi que 143 plaques de barbituriques, différents types et marques, un arsenal d'armes prohibées constitué de 1 Taser à décharge électrique, un sabre, un couteau et un kutter. Lors de l'interrogatoire, l'inculpé dans cette affaire a avoué avoir obtenu ces produits auprès d'un autre dealer qui se trouve en fuite et un autre complice répondant aux initiales de B. F. et âgé de 39 ans qui a été aussitôt arrêté par la police et a fait l'objet lui aussi d'une perquisition. Chez ce dernier, les éléments de la police ont découvert plus d'une trentaine de plaquettes de psychotropes de marque Tranxène. En date du 17 du mois en cours, les deux hommes ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Aïn M'lila qui a ordonné la mise en détention provisoire du premier cité, et d'une citation directe pour le second. Le troisième complice demeure activement recherché par les services de sécurité. M. C. Guelma Un cas de paludisme signalé chez un homme de 25 ans Les services de santé de la wilaya de Guelma ont notifié un cas de paludisme importé chez un homme âgé de 25 ans, résidant à Guelma, a indiqué hier un communiqué émanant de la Direction de santé de la wilaya. Après confirmation du diagnostic par le laboratoire d'hygiène de la wilaya (goutte épaisse positive à plasmodium vivax ), toutes les dispositions nécessaires ont été mises en œuvre. Le patient bénéficie actuellement d'une prise en charge thérapeutique au niveau du service des maladies infectieuses de l'EPH Ibn-Zohr de la ville de Guelma, apprend-on de même source. Les investigations épidémiologiques des éléments du service de la prévention générale révèlent que le malade, qui faisait partie d'une équipe de secouristes, a effectué un séjour de courte durée à Ouagadougou lors du match aller, Burkina Faso-Algérie. Notre source précise, par ailleurs, que le patient n'a pas respecté le schéma de la chimio-prophylaxie qui a été fortement recommandé, avant le départ pour ce pays. «Nos équipes ont toujours renforcé la vigilance chez les personnes de retour de voyage de pays endémiques», nous déclare le DSP de Guelma. Noureddine Guergour Constantine Une école pour la prise en charge des enfants trisomiques à El-Khroub Une école pour la prise en charge et l'insertion des enfants trisomiques sera ouverte «dans le courant de la première semaine de décembre» à El-Khroub (Constantine), a indiqué hier à l'APS le président de l'Assemblée populaire communale (APC), Abdelhamid Aberkane. Il a précisé que cette structure éducative, située à proximité du terrain de sports jouxtant le cimetière des chouhada, servait d'établissement scolaire du cycle primaire avant d'être transformée en annexe de lycée, puis libérée par la Direction de l'éducation. Cette structure mise à la disposition de l'APC a été réaménagée de manière à s'adapter avec sa nouvelle mission qui consistera à prendre en charge des enfants atteints de cette maladie engendrée par un chromosome de trop et première cause de handicap mental, a souligné M. Aberkane. Il a estimé que l'APC a décidé, en partenariat avec les Directions de l'éducation et de l'Action sociale, de transformer cette école en espace de formation spécifique et d'insertion des enfants trisomiques pour leur éviter l'exclusion scolaire et sociale et contribuer à rendre moins pénible leur prise en charge par leurs parents. «Il est d'usage dans notre société de contracter des mariages consanguins et de prendre ainsi le risque d'avoir un enfant trisomique en refusant le diagnostic prénatal de la maladie pour ensuite s'en délaisser ou l'accepter difficilement», a estimé M. Aberkane qui a considéré «important» de mettre un terme à ce genre d'unions, principales causes de ce mal congénital. (APS) Mila Le remplissage du Beni-Haroun atteint la barre du milliard de m3 Le barrage de Beni-Haroun (Mila) stocke de nouveau, depuis quelques jours, un milliard de m3 d'eau, a appris l'APS, hier, auprès de la direction d'exploitation de cet ouvrage hydraulique, le plus important d'Algérie. Selon la même source, cette infrastructure a bénéficié d'importantes quantités d'eau suite aux pluies enregistrées dans la région au cours de la dernière semaine. Le ministre des Ressources en eau avait estimé à 69% le taux moyen de remplissage des barrages algériens qui ont reçu, au cours des derniers jours, un volume de près de 12 millions de m3. Le barrage de Beni-Haroun avait dépassé, pour la première fois, le milliard de m3 en février 2012, pour remonter de nouveau à ce niveau, en mars 2013, dépassant ainsi sa capacité de stockage théorique estimée à 960 millions de m3. Le barrage alimente les wilayas de Mila et de Constantine, tandis que les travaux se poursuivent pour alimenter, au moyen de transferts, Oum-El-Bouaghi, Batna et Khenchela en eau potable et eau d'irrigation.