L'APC de la commune de Djelida vient d'être éclaboussée par un scandale dans la gestion des affaires publiques qui a été mis au jour, à la suite d'une enquête diligentée par les éléments de la police judiciaire suite à une plainte déposée par les services concernées de la wilaya. Selon nos sources, des élus de l'ancienne et de l'actuelle APC et des fonctionnaires sont entendus par le juge d'instruction à qui a été confié le dossier. Ils sont accusés de dilapidation de deniers publics, trafic d'influence, d'octrois de marchés non conforme au code des marchés en vigueur, de privilèges non mérités accordés à autrui et de non-dénonciation de ces activités, activités passibles de peines définies par la loi relevant de la lutte contre la corruption, dans ses articles 26, 29, 32, 33 et 47. Parmi les personnes incriminées dans ce scandale, selon nos sources, il s'agit de l'actuel P/APC et de son prédécesseur, du régisseur de la commune, d'un technicien supérieur en informatique, employé des services de la wilaya, du chef de service de la commission économique de cette APC ainsi que le S/G de l'APC de Aïn Lechiakh qui exerçait la même fonction a l'APC de Djelida au moment où se déroulait le trafic. Par ailleurs, on notera que Djelida n'est pas la seule commune qui connaît ce type de scandale puisque plusieurs élus de la précédente APC de Khemis Miliana sont aussi sous contrôle judiciaire pour abus de biens sociaux, tout comme à Miliana où un élu de l'ancienne assemblée et un autre de l'actuelle sont aussi entre les mains de la justice. De plus, l'APC d'El Attaf a été secouée par d'importantes turbulences qui l'ont traversée depuis le jour de l'installation du président de l'Assemblée, installation qui a été suivie d'une situation de blocage qui aura duré presque un an, blocage dont la population en a fait les frais. El Attaf où les services de police ont entamé une enquête qui a mis au jour 750 cartables destinés aux élèves nécessiteux qui n'ont pas été distribués depuis le mois de septembre et 450 autres ayant disparu. Le conflit entre clans à El Attaf avait pris une telle ampleur que le maire a déposé sa démission. Ce n'est que mercredi dernier, à l'issue d'une réunion de l'Assemblée que la situation a pu être débloquée, ce qui a abouti à l'élection à l'unanimité du vice-président M. Hadjlaoui à la tête de l'Assemblée. A Miliana aussi, un conflit entre deux clans a induit le blocage du fonctionnement de l'APC depuis le mois de juillet dernier jusqu'au début du mois de novembre. Finalement, les opposants au maire qui voulaient sa démission ont fini par remiser leur gourmandise en se rendant compte que la population a compris que leur motivation n'était pas dans l'intérêt public mais dans leurs intérêts personnels et le plan qui avait été ourdi pour déstabiliser l'Assemblée a donc échoué. Et comme par enchantement en ce début du mois de novembre, le clan des opposants a déposé les armes et a adopté une attitude plus raisonnable, ce qui a fait que toutes les délibérations qui étaient suspendues ont été votées. Une autre APC traversée par des turbulences et autres blocages est celle de Aïn Soltane dans la daïra de Aïn Lechiakh, APC où un maire est mis en minorité par la quasi-totalité des membres de l'Assemblée. Par ailleurs, force est de constater, qu'on n'hésite pas à recourir à la justice à chaque fois que des élus ou des responsables commettent des actes répréhensibles. Karim O. Béjaïa : très remonté par la non-prise en charge de ses revendications Le Cnapest-élargi appelle à un rassemblement mardi devant la direction de l'éducation Très remonté par la non-prise en charge de ses revendications, le Cnapest-élargi de Béjaïa a décidé, au terme de son conseil de wilaya observé jeudi, de réinvestir le terrain de la contestation, mardi prochain, à travers un rassemblement de protestation des syndicalistes, devant le siège de la Direction de l'éducation pour se faire entendre par la tutelle, fait-on savoir dans une déclaration sanctionnant les travaux de la réunion. Tout en rappelant ses différentes alertes concernant un certain nombre de revendications n'ayant pas trouvé d'écho favorable auprès des responsables de la direction de l'éducation, le Cnapest-élargi fait constater amèrement que la situation difficile ayant marqué la présente année scolaire et ce, dès son entame, n'a malheureusement pas évolué dans le sens de «la stabilité recherchée et souhaitée». Pour le Cnapest-élargi, le cas des 51 professeurs stagiaires et des contractuels, qui sont privés de leurs salaires depuis septembre 2012 est illustratif de «la gestion bien hasardeuse et désastreuse qui perdure à la Direction de l'éducation de notre wilaya. Le Cnapest-élargi de Béjaïa estime que l'absence de volonté quant à la prise en charge, concrète et sérieuse de ses problèmes, affichée par certains responsables, sont autant de problèmes qui concourent à l'instabilité du secteur de l'éducation de la wilaya de Béjaïa. «Les situations financières en attente de régularisation, le manque de moyens, matériel et humain, dont souffrent la majorité de nos établissements scolaires, la non-régularisation des échelons (...) les ponctions à tort comme c'est le cas à l'école primaire Ifrane Akbou et Technicum Ighzer Amokrane, la non-régularisation administrative et financière des ingénieurs reçus au concours de 2011, la non-intégration des douze PES au grade de professeur formateur, déficit et dégradation des infrastructures», sont, entre autres, à titre d'exemples, autant de griefs qui sont reprochés dans le document aux responsables de l'éducation par le Cnapest élargi. Par ailleurs, tout en annonçant, comme première action, un regroupement de syndicalistes mardi devant le siège de la Direction de l'éducation, le conseil du Cnapest-élargi appelle aussi, par la même occasion, les enseignants des trois paliers à tenir des assemblées générales synchronisées le lundi 25 novembre 2013, à 11 heures, pour débattre de cette situation et des perspectives d'actions. A. Kersani HADJERET ENNOUS (TIPASA) Un soirée joyeuse et festive tourne au drame Ce mardi 19 novembre, jour de qualification de l'équipe nationale algérienne pour le Brésil, restera inoubliable pour les Algériens, mais ce jour fut une soirée triste et pénible pour la population et la famille du jeune M. de Hadjeret Ennous âgé de 12 ans décédé tragiquement. Selon une source locale, «à la suite de la qualification de l'équipe nationale, des jeunes et moins jeunes de la ville de Hadjret Ennous, exaltés par l'euphorie de la victoire, sont sortis dans la rue». Et d'ajouter : «Un groupe d'adolescents âgés de 12 à 18 ans manifestait gaiement leur joie et voulait faire le tour de la ville et aller à Cherchell, la ville voisine distante de 10 kilomètres. Ce groupe d'une dizaine de jeunes circulait avec des bannières et occupait la principale avenue, seul lieu de passage et de traversée de cette ville enclavée. Un véhicule utilitaire de type Hilux, provenant du village de Oued Sebt, agglomération rurale située à six kilomètres de la ville de Gouraya, passa en trombe devant le groupe sans s'arrêter. Ce qui a mis en colère ces jeunes qui n'ont pas manqué de proférer des insanités et des injures au conducteur qui avait failli les écraser.» «Cela a déplu au conducteur, précise encore notre interlocuteur. L'automobiliste fut marche arrière en fonçant sur le groupe de jeunes et faucha plusieurs d'entre eux avec une violence inouïe. Le jeune M. âgé de 12 ans est passé sous les roues du véhicule du forcené.Touché mortellement à la tête, le garçon décéda sur le coup». D'autres témoins de la scène ont raconté pour leur part que le chauffard, qui s'est rendu compte de son geste, sortit du véhicule et faillit être égorgé. Il échappa de justesse au lynchage. Le père de la victime, en voyant son fils étalé sur la chaussée, était inconsolable et criait son désespoir à la face de l'assassin de son fils. L'enterrement du jeune M., qui a eu lieu mercredi dernier au cimetière de Messelmoun, a mis en émoi et plongé dans la tristesse Hadjret Ennous. Larbi Houari BLIDA Une usine de menuiserie prend feu à Ouled Yaïch Une usine située à la cité Benamor, dans la commune d'Ouled Yaïch, à 6 km au nord de Blida, a pris feu hier, causant à son propriétaire, âgé de 66 ans, des brûlures de 2e degré au niveau du visage et aux membres supérieurs, et ce lors de sa tentative de circonscrire les flammes. Tout comme 16 machines de fabrication de meubles ont été détruites. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie s'est déclaré suite à un court-circuit électrique puis s'est propagé en raison du dépôt dans cet atelier de 1 000 litres de diluant. En plus de l'inexistence d'extincteurs pour lutter contre les feux, ces barils de diluant ne devaient en aucun être stockés à l'intérieur de l'atelier, nous a-t-on dit. Il est à signaler que cet incendie a suscité une grande panique chez les riverains d'autant que les flammes avaient atteint l'extérieur de l'usine.