La deuxième édition du Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist) se déroule du 2 au 5 décembre prochain. Inversé, parce que ce sont les donneurs d'ordre qui viendront exprimer leurs besoins en biens et services à l'intention de potentiels fournisseurs. C'est un salon dédié aux professionnels et réservé exclusivement aux PME-PMI de droit algérien. Présenté, hier, par le secrétaire général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) lors d'une conférence de presse tenue au siège de celle-ci, il vise justement par cette mise en relation des opérateurs nationaux, publics et privés à promouvoir l'industrie nationale et réduire la facture des importations. C'est pourquoi, les importateurs, les entreprises étrangères ou leurs représentations en Algérie ne seront pas admis dans le cadre des échanges de ce salon. Parmi les donneurs d'ordre qui seront présents au salon, figurent les majors nationaux dans différents secteurs comme la sidérurgie, l'industrie métallurgique et métallique, de caoutchouc, chimique et pétrochimique, mécanique, électrique, électronique et le transport (Sonatrach et ses filiales, la SNTF, Air Algérie, Saidal, Eniem, etc.). Le SG de la CACI s'est, ainsi, targué de la «trouvaille» de la SNTF lors du premier salon qui a pu dénicher un fournisseur national dont elle ne connaissait pas l'existence et qui lui a permis de faire baisser ses importations. Le formulaire d'inscription est disponible sur le site du salon : www.sanist.dz. Le directeur de la Bourse régionale de sous-traitance centre, M. Azziouez Laïb, lui, a regretté que «Sonatrach et ses filiales aient signé des conventions avec les SGP donnant la préférence aux entreprises publiques en matière de sous-traitance au détriment des privés nationaux». «Nous lançons un appel à travers ce salon, que cela soit valable pour les privés nationaux aussi. Les pièces de rechange importées par la Sonatrach et ses filiales constituent un gisement qui pourrait profiter aux petites industries algériennes, lesquelles sont en mesure d'en produire une bonne partie», a-t-il soutenu.