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ATTITUDES
Souillé
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 12 - 2013


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Une fin d'année terrible pour cette famille. Un garçon de 11 ans, docile, agréable à vivre, qui n'a jamais fait de vagues, est violé par cinq jeunes adolescents de 13 ans. Le petit Zineddine subissait leurs atrocités durant 20 jours sans rien dire. Le matin, il se rendait à l'école, mais ne franchissait pas le portail de l'établissement. Les violeurs l'attendaient au pas de la porte. Ils le prenaient en aparté et le conduisaient ensuite dans les champs, à l'abri des regards, puis à tour de rôle abusaient de son frêle corps, tels des animaux sur leur proie. Une fois assouvis, ils remontaient leur pantalon, riaient à gorge déployée, le secouaient, et le chef de la bande, muni de son couteau, lui rappelle que s'il parlait, il lui trancherait la gorge. Zineddine, souillé, terrorisé, retourne à la maison et ne dit pas un mot. Il déposait son cartable, puis s'enfermait dans les toilettes. Il souffre de douleurs, il n'en sortira que s'il était vraiment dérangé. Personne ne remarque ses souffrances.
Un jour, il ne rentre pas chez lui à son heure habituelle. Sa mère s'inquiète, elle se rend à l'école. Et là, la maîtresse lui lance tout de go : «Mais madame, votre fils ne vient plus à l'école depuis 20 jours !» La mère s'effondre. «Mon fils fait l'école buissonnière», pensa-t-elle.
- Mais comment n'ai-je pas été avisée ?
- Nous avons chargé ses camarades de classe de vous informer.
- Personne ne m'a rien dit !
- vous savez qu'il n'y a pas de facteur, que nous ne pouvons pas envoyer de convocation par voie postale, mais je peux vous assurer que nous avons transmis le message à des élèves qui habitent le même quartier et ils nous ont juré qu'ils l'avaient fait.
- qui sont-ils ?
La maîtresse lui communique les noms.
La mère, furieuse, en pleurs, rentre chez elle. Elle appelle son fils. Pris de panique, le gamin s'enfuit. La mère se rend chez l'un de ses camarades.
- Mais pourquoi tu ne m'as pas dit que Zineddine n'allait pas en classe ?
Le garçon, tétanisé, bafouille. Sous la pression, il éclate en sanglots : «c'est Hakim, il nous a menacés avec son couteau, et comme un fou, il jurait que si on parlait, il nous tuerait.»
Hakim, un voisin à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans confession, celui qui souvent accompagnait Zineddine à l'école, celui qui faisait des parties de foot avec lui, c'était lui son bourreau.
Zineddine, toujours sous le choc, s'enferma dans un mutisme.
Ses parents, meurtris, s'armeront de patience et useront de leur psychologie pour ne pas le traumatiser davantage et savoir la vérité. Zineddine s'agrippera au cou de sa maman et pleure les larmes de son corps. «Il m'attendait à quelques mètres de l'école. Il me disait que les études, ce n'était pas intéressant, qu'il allait m'emmener dans un endroit où l'on pouvait s'amuser. Je ne voulais pas, je te jure maman. Quand j'ai résisté, il a sorti un couteau, il l'a pointé sur ma gorge.
Il était devenu un monstre. Il m'ordonnait de le suivre. Quatre autres garçons l'attendaient au coin de la rue. Il m'a entraîné dans les champs. Il m'a demandé de descendre le pantalon. Je criais, j'essayais de m'enfuir mais j'étais vite rattrapé par ses copains, qui me mettaient à terre et abusaient de moi, à tour de rôle. Ensuite, il m'abandonnait en hurlant que si je parlais, il m'égorgerait.»


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