Comme ce fut le cas l'été dernier, les Canaris éliront domicile en Tunisie, à Hammam-Bourguiba plus précisément, dès ce samedi et ce, pour une dizaine de jours dans la perspective d'une seconde moitié de saison, qu'ils veulent celle du retour définitif au premier plan. La première partie du championnat a pris des allures d'un apprentissage pour une équipe qui, il y a à peine quelques mois, inquiétait au plus haut point tant elle était descendue si bas, passant même tout près de l'impensable, pour une équipe de sa stature. Mais comme les mauvaises passes, autant que les bonnes d'ailleurs, ont une fin, la JSK s'est remis à regarder vers le haut de la hiérarchie, occupant une des places du podium, la plupart du temps de la phase aller. Tout n'a pas été parfait, loin s'en faut, au point où d'ailleurs Azzedine Aït Djoudi commençait très tôt à évoquer le marché hivernal et les renforts que nécessitait l'équipe, telle qu'il la veut. L'histoire des recrues, réglée dans une large mesure en attendant l'arrivée d'un milieu de terrain récupérateur, qui pourrait s'appeler Hamza Bencherif, le Franco-algérien de Plymouth Argyle, club de la League Two anglaise, soit la 4ème division, la JSK s'en va donc en Tunisie se refaire une santé et corriger, autant que possible, ce qui n'a pas marché comme l'auraient souhaité Aït Djoudi et son staff. Dès ce soir donc, les Kabyles installeront leurs quartiers à Hammam-Bourguiba avec, au programme, trois matches amicaux contre respectivement le CA Bizerte, l'Olympique de Béja puis contre, soit le CS Constantine soit le CA Batna, la veille du retour à Tizi-Ouzou, prévu dans la matinée du 14 janvier. Une dizaine de jours plutôt bien chargée pour les besoins d'un mini cycle de préparation que le staff technique espère adéquat pour régler ce qui n'a pas marché parfois lors d'une phase aller, riche en enseignements. L'occasion sera également saisie pour permettre aux nouveaux venus, Si Salem et Zaâbiya, qualifiés officiellement depuis jeudi, de se fondre dans le groupe, qui suscite de sérieux espoirs chez les supporters, de plus en plus nombreux à venir garnir les travées du stade du 1er-Novembre.