Mohamed Bichari officiera, ce samedi, le match MOB-CSC, comptant pour la 18e journée du championnat de Ligue 1. C'est le seul arbitre-directeur international que la CFA a désigné pour les rencontres de ce week-end. C'est une première dans les annales de l'arbitrage national qui, ailleurs, jouit du respect de tous. Un dilemme qui trouve ses origines dans les dernières réclamations exprimées par ces présidents de club de Ligue 1, qui ont fait savoir à qui de droit le ras-le-bol concernant les offices de certains arbitres, particulièrement des internationaux, qui, à leurs yeux, ont faussé l'issue de nombre de rencontres de championnat. Parmi ces derniers, Moh-Chérif Hannachi, le chairman de la JSK, qui n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger M. Mokhtar Amalou, désigné pour le classique entre les Canaris du Djurdjura et l'USM Alger, samedi dernier à Bologhine. Une prestation douteuse, à propos de laquelle le président du club kabyle a exprimé son dégoût à telle enseigne, qu'il évoquera la «Chkara» pour signifier que l'arbitre international a été corrompu. Un dossier qui a été vite pris en charge par les instances du football, puisque, Hannachi et Amalou ont été entendus dimanche dernier au niveau de la CRL, structure plutôt habilitée à gérer les contentieux que les affaires disciplinaires. L'intention de «réprimander» le boss de la JSK est évidente, même s'il faut préciser que la mise au frigo de Mokhtar Amalou, non désigné pour la journée du championnat de ce week-end est attendue. Pour combien de temps ? On le saura peut être un jour. Houasnia Farouk, sanctionné par la CFA au lendemain de sa prestation douteuse lors d'un certain JSK-ESS à Tizi-Ouzou, n'est plus reparu dans les radars. Pourtant, le communiqué annonçant sa suspension provisoire laissait entendre son audition pour éventuellement le réhabiliter après l'épuisement de sa peine. Il n'en fut rien. A ces deux internationaux (Amalou et Houasnia) s'ajoutent d'autres que la CFA n'a pas jugé utile de désigner vendredi et samedi. Il s'agit de Haïmoudi, qui aurait demandé une dispense jusqu'à la fin de la saison, afin de se préparer à la phase finale du Mondial brésilien ; Benouza, qui rentre à peine d'Afrique du Sud où il a officié des matches (dont la finale) du CHAN remporté par la Libye, mais également Abid-Charef et Ghorbal. Pis, les sept arbitres assistants(Bitam, Brahim, Etchiali, Gourari, Hammou, Omari et Serradj) ne sont pas non plus, concernés par les matches de ce week-end. Hormis Benouza, l'absence des trois autres referees directeurs et des assistants est énigmatique, sachant surtout que leur office lors des derniers matches de championnat et de coupe a soulevé une vague de contestations de la part des dirigeants de clubs. A titre d'exemple, Haïmoudi, meilleur sifflet africain pour la seconde année consécutive, a été pris à partie par les responsables de l'ESS, agacés par sa prestation lors du match des 8es de finale de la coupe d'Algérie ESS-CSC. A noter que l'Algérie compte quatorze referees badgés Fifa parmi lesquels sept directeurs de jeu, en l'occurrence Mohamed Bichari, Djamel Haïmoudi, Mohamed Benouza, Mehdi Abid-Charef, Mokhtar Amalou, Mustapha Ghorbal et Farouk Houasnia.