Le Syndicat du corps des corps communs, ouvriers professionnels, conducteurs d'automobile et gardiens annonce une journée de protestation le 10 février 2014. Un mouvement de contestation qui concernera uniquement les wilayas d'Alger, Béjaïa, Jijel, Bouira et Tizi Ouzou. Outre la prise en charge de sa plateforme de revendications par le gouvernement, le syndicat exige l'ouverture «réelle» du dialogue, précise-t-on dans un communiqué rendu public. Parmi les revendications, l'on cite la révision du statut général de la Fonction publique et des statuts des corps communs, l'annulation de la «politique du travail précaire de contrats» et l'intégration de tous les contractuels. Il est également question de l'augmentation des salaires pour ces catégories par rapport au pouvoir d'achat et de la révision des indemnités et des primes. La plateforme de revendications du syndicat comporte également le respect des libertés syndicales, l'ouverture du dialogue et l'implication du syndicat dans l'élaboration des statuts des corps communs et la prise de décision sur leurs carrières professionnelles. Aussi, l'intégration de tous les syndicalistes suspendus dans leur poste de travail et l'annulation de l'article 87 bis. Affilié au Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), l'organisation syndicale lance un appel à tous les travailleurs de ces catégories à une mobilisation pour les autres wilayas afin de «généraliser l'action».