Les judokates algériennes Djazia Haddad et Meriem Moussa, qui devaient défendre les couleurs nationales au Grand Slam de Paris, n'ont finalement pas pris part au challenge parisien pour «raison médicale». «L'une comme l'autre ont ressenti des douleurs lors des entraînements, dues à des blessures qu'elles traînent depuis des mois. C'est le staff médical qui a pris en toute liberté cette décision, pour ne pas aggraver leur cas, surtout dans un tournoi d'une telle envergure», a indiqué à l'APS le DEN de la FAJ, Abdenour Grioua. Ces deux athlètes n'auront pas fait pour autant le déplacement parisien pour rien. En effet, elles prendront part au stage qu'organise la Fédération française de judo du 10 au 13 février, et auquel participeront l'ensemble des athlètes ayant pris part au Grand Slam. Haddad et Moussa disputeront des combats, sans enjeu aucun, face à des athlètes de rang mondial. «Haddad et Moussa, même déclarées forfaits pour le Grand Slam, ne sont pas à Paris comme touristes. Nous les avions fait venir avec, initialement, l'intention de les faire participer au Grand Slam, mais elles seront appelées à contribution d'une autre manière», a expliqué M. Grioua. Huit judokas algériens ont représenté l'Algérie au Grand Slam de Paris, six chez les messieurs et deux chez les dames. Samedi, premier jour de la compétition, les athlètes Houd Zourdani et Ahmed Mohammedi, alignés dans la même catégorie de poids (-66 kg), n'ont pu franchir le seuil du premier tour. Zourdani s'est incliné devant le Sud-Coréen Cho Jun-Ho (ippon après 3' 14'') alors que le second a trinqué devant le Russe Yakub Shamilov(ippon après 45 secondes). Hier, deuxième jour de la compétition, a vu l'entrée en lice de six autres judokas algériens, quatre chez les masculins et deux chez les féminines. A l'exception de Abderrahmane Benamadi, éliminé au second tour, les autres ont fini par quitter le tournoi dès le premier tour. En effet, dans la catégorie des -90 kg Benamadi a réussi à écarter au premier round le représentant du Kirghizistan, Mamedov Chingiz, envoyé au tapis par un magistral ippon(Benamadi menait déjà par un Yoko) au bout de 4'41''». Le judoka algérien rencontrera ensuite le redoutable Géorgien, Varlan Liparteliani, au second tour. Benamadi qui espérait poursuivre son petit bonhomme de chemin manquera de vigilance à l'entame de la troisième minute du combat, moment choisi par le Géorgien pour porter le coup fatal (ippon). De leur côté, Lyes Bouyakoub (-100 kg), Bilal Zouani (+100 kg), et Tayeb Mohammed Amine (+100 kg) ont été éliminés dès le premier tour. Bouyakoub est tombé face au Sud-Coréen Hwong Min-Ho (ippon, 1'28''), Zouani le fut devant le cubain Oscar Brayson(ippon après 1'07'') tandis que Tayeb a perdu son combat devant le Géorgien Levani Matiashvili(ippon après 3'02''). Chez les dames, Sonia Asselah (+78 kg) et Kaoutar Ouallal (-78 kg) n'ont pas été mieux servies. La première s'est inclinée au premier tour face à la Slovène Lucija Polavder (ippon en 2'21'') alors que sa compatriote, plus jeune, a perdu face à la Russe Alena Kacharovskaya par Yoko. Quelque 590 judokas (374 hommes et 216 dames) représentant 81 pays ont effectué l'engagement préliminaire pour prendre part au 40e rendez-vous de Paris, homologué par la Fédération internationale de Judo.