A Oran vient de se créer, sous l'égide de l'UGTA, un syndicat spécifique aux artistes, plus précisément aux comédiens activant dans le quatrième et septième art, avec à leur tête le comédien Belfadhel. D'ores et déjà, 80 artistes ont adhéré à ce nouveau syndicat, qui ambitionne, aux dires de ses responsables, d'avoir un bureau dans chaque daïra de la wilaya. La création de ce syndicat s'est faite en préambule à un syndicat qui devra regrouper l'ensemble des artistes d'Oran, et pas seulement ceux activant dans le théâtre et dans le cinéma. «En 2005, il y a eu une tentative de créer un syndicat pour l'ensemble des artistes, mais ça n'a pas donné le résultat escompté. Aussi, il est nécessaire d'aller pas à pas», dira l'un des membres de ce syndicat. Pour l'heure, la création de ce syndicat devra offrir bon nombre d'avantages aux comédiens du théâtre et aux cinéastes. Il n'est pas sans dire, effectivement, que beaucoup de boîtes de production, ces dernières années, «font les yeux doux» à la ville d'Oran... Aussi, les artistes de cette ville auront maintes occasions pour être sollicités, notamment dans le domaine du 7e art. «Il est donc nécessaire qu'on constitue des répertoires de nos artistes, ainsi que des fiches contenant leur CV, et cela afin de faciliter la tâche aux boîtes de productions, désireuses de travailler à Oran et de trouver le profil de l'artiste qu'elles recherchent». Pour la majorité des adhérents «L'artiste a été souvent lésé, d'où l'urgence de créer ce syndicat pour le défendre». Ledit syndicat a été créé après la tenue, le 28 octobre dernier, d'une assemblée générale élective, d'où les membres du secrétariat exécutif ont été désignés : Sid Ahmed Belfadel en est le secrétaire général ; Ramdane Tayeb s'occupe de l'organique ; Samir Zemmouri de l'épineux problème des conflits sociaux ; Chérif Hadjame de la formation et enfin Melouka Nedjma des finances. On apprendra pour finir, que des artistes de bons nombres de wilayas ont été «séduits», par l'initiative d'Oran et comptent, à leur tour, entreprendre la même démarche. Amel Bentolba Un réseau international de trafic de stupéfiants démantelé Saisie de deux quintaux de kif à Maghnia Durant la semaine écoulée, les services des stupéfiants de la wilaya d'Oran en combinant leurs efforts avec ceux de Maghnia ont procédé à la saisie de 2 quintaux de kif, et à l'arrestation de 7 personnes dont une femme, toutes âgées entre 25 et 50 ans. Parmi elles, un individu désigné comme étant l'un des barons de ce trafic, recherché et faisant l'objet de 4 mandats d'arrêt pour son implication dans différentes affaires. L'opération a eu lieu au niveau de trois villas où les trafiquants cachaient la marchandise dans des sous-sol. La perquisition a permi, la saisie de 4 voitures, et de 75 millions de centimes, ainsi que trois cartes d'identité, un permis de conduire, ainsi que des téléphones portables et un micro portable. Les sept mis en cause ont été présentés à la justice, sous les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs et de trafic international de stupéfiants. A. B. Chute suspecte d'une jeune fille du 4e étage Une jeune fille, répondant aux initiales de H. Z., d'une trentaine d'années, originaire d'Aïn-Séfra, a trouvé la mort à Oran, dans des circonstances confuses : coups et blessures et chute du 4e étage d'un bâtiment dans le quartier le Millénium sis à Bir-Jir, où réside son amie qui l'a conviée à une soirée. Seule l'enquête, diligentée par les services de sécurité d'Oran, pourrait élucider son éjection du 4e étage, où, selon notre source, plusieurs personnes ont été conviées à cette soirée, qui a terminé en queue de poisson. Notre source ajoute que sept personnes dont deux jeunes filles, ont été interpellées par la police. Notons enfin que la défunte a été inhumée en fin d'après-midi de ce samedi à Aïn-Séfra, après qu'une autopsie ait été effectuée sur son cadavre. B. Henine Sidi Bel-Abbès Les unités de production de l'ENIE en grève Alors que l'Entreprise nationale de l'industrie éléctronique (ENIE) de Sidi Bel-Abbès a, depuis quelques mois, émergé de sa situation catastrophique due aux créances, et a vu ses finances s'améliorer grâce aux aides injectées par l'Etat, depuis lundi dernier, elle est agitée par une crise qui paralyse ses unités de production. En effet, les travailleurs qui observent une grève ont mis les chaînes de production à l'arrêt. Les grévistes demandent l'augmentation des salaires qui doivent être à la hauteur de ceux des travailleurs d'Alfatron d'Oran, la révision de la prime de rendement collectif, qui, d'après eux, doit être calculée à raison de 30% sur le salaire de base et non à 10% comme actuellement, à l'instar des unités de vente. Les grévistes continuent d'exercer une pression sur la direction avec la paralysie des chaînes de production, une paralysie qui entraîne depuis lundi dernier, des pertes colossales pour l'entreprise. Cette grève a fait réagir son directeur général, qui est sorti de son mutisme, pour déclarer que ce mouvement est illégal et que s'il se poursuit encore, l'entreprise sera obligée de recourir à la justice, pour mettre fin à cette contestation qui n'a pas lieu d'être, selon lui, soulignant que les salaires des travailleurs de l'ENIE ne peuvent pas être à la hauteur de ceux d'Alfatron d'Oran, justifiant cela par le fait qu'Aflatron est une entreprise autonome et que son rendement est différent. Il a ajouté que les travailleurs ont bénéficié d'une prime de 13 000 DA à l'occasion de l'Aïd El Adha, que 6 mois de rappel leur ont été versés il y a quelque temps et qu'ils ont bénéficié de la prime de nuisance en juin dernier. Alors qu'on a assisté à un pourrissement de la situation, le conseil syndical s'est désolidarisé des grévistes, vu qu'aucun préavis de grève n'a été déposé, reprochant au S.G du syndicat organisateur du mouvement, d'avoir saisi la fédération, qualifiant cette décision de faute organique. En tout cas, les grévistes continuent toujours de mener leur mouvement et observent des sit-in dans l'enceinte même de l'entreprise, la situation semble être dans l'impasse et les chaînes sont à l'arrêt, causant de graves préjudices à l'entreprise. A. M. Les voleurs des commerces d'El Wiam écroués La Sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès a fini par épingler les deux voleurs qui écumaient les commerces du quartier d'El Wiam de la ville de Sidi-Bel-Abbès. Les voleurs ont cambriolé des commerces de téléphones portables, d'ordinateurs et de vêtements où ils ont emporté, outre des objets, une somme de 13 millions de centimes. Leur arrestation a été rendue possible grâce à la caméra de surveillance de l'un des commerces qui a permis l'identification de l'un d'eux. Arrêtés, les deux comparses ont été écroués. A. M. Aïn-témouchent Opération de nettoyage du cimetière de Sidi Boumediene Un citoyen originaire de la ville de Sidi Boumediene a pris la louable initiative de mobiliser un groupe de jeunes pour procéder à une opération de nettoyage et d'entretien du cimetière Sidi Boujlel, dans la commune de Sidi Boumediene, relevant de la daïra de Aïn-El-Arba. Des herbes sauvages envahissaient ce cimetière, donnant une image fort hideuse de cet endroit censé être un repos pour les morts. L'opération a donné un nouveau visage aux lieux à la grande joie des citoyens de la localité et des personnes qui venaient les week-ends et lors des fêtes de l'Aïd visiter leurs morts. Même l'état de la route qui mène à ce cimetière est en nette dégradation sur une distance de plus de 3 km et mérite une action de réhabilitation, car en temps de pluie, l'accès routier devient impraticable et les automobilistes et les piétons trouvent toutes les peines du monde pour se rendre au cimetière lors de funérailles ou les vendredis. S. B. Mostaganem M. Belaïz installe le nouveau wali Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a installé, hier dimanche, le nouveau wali de Mostaganem, Ahmed Maâbed en remplacement de Hocine Ouaddah, muté à la tête de la wilaya de Constantine. La cérémonie s'est déroulée à la salle des conférences de la wilaya en présence des élus locaux de l'APW et de l'APC, des chefs de daïra et des autorités civiles et militaires. Profitant de l'occasion, le ministre a, lors de son allocution, parlé de la nécessité de réhabiliter le service public en mettant en place les nouvelles mesures initiées par le ministère, visant à lever les contraintes constatées dans les administrations. Chaque Algérienne et Algérien, dit-il, a le droit au respect et à la sécurité dans son pays et les responsables de toutes les institutions doivent leur réserver le meilleur accueil et de rester tout le temps à leur écoute. Il a, par ailleurs, confirmé que la lutte contre la bureaucratie figure parmi les points de la feuille de route instaurée par la tutelle et a rappelé tant de fois les instructions allant dans le sens de la consolidation de l'écoute du citoyen.