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CE MONDE QUI BOUGE
17 avril, ces petits grains de sable qui compliquent la donne
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 03 - 2014


Par Hassane Zerrouky
A présent que le Conseil constitutionnel a validé les candidatures à l'élection présidentielle du 17 avril, quelle sera la suite ?
Le Président-candidat a déposé son dossier de candidature accompagné de 6 millions de signatures, soit 27% de l'électorat inscrit. En déduisant ceux qui ne voteront pas, soit, selon une hypothèse haute (donc optimiste pour ne pas dire exagérée), quelque 40% des électeurs inscrits, ces six millions de signatures représentent 45% du total des votants. Autrement dit, il suffirait de convaincre 6% de l'électorat votant, pour qu'Abdelaziz Bouteflika soit réélu dès le premier tour avec 51% des voix. Mais on le sait — il l'a dit en d'autres temps — il ne se contentera pas d'un score aussi serré : il lui faut un score écrasant afin de montrer que le peuple algérien le plébiscite pour la quatrième fois !
Le reste, à savoir le rappel d'Ouyahia comme directeur de cabinet du chef de l'Etat avec rang de ministre d'Etat, de fait un poste de super Premier ministre, celui de Belkhadem comme conseiller spécial également avec rang de ministre d'Etat, est quelque part très significatif de la démarche des détenteurs du pouvoir politique. Après avoir donné une triste image de ce pouvoir lorsque le chef du FLN Amar Saâdani, enhardi par ses sponsors, s'est livré à une attaque frontale contre le DRS et son chef, le général Mohamed Medienne, il importait aux différents cercles du pouvoir de se serrer les coudes et les rangs et de présenter un front uni face à l'adversité ! En effet, ils se sont peut-être rendu compte que Amara Benyounès, Amar Ghoul ne faisaient pas le poids, sans doute pas assez crédibles aux yeux de l'Algérien lambda pour lui faire avaler la candidature d'un Président pratiquement invisible et silencieux, hormis les 17 secondes devant les caméras de l'ENTV !
Quelle adversité, me direz-vous ? Jusque-là, tout semblait baigner dans l'huile. Les scandales de corruption (Sonatrach I et II, l'autoroute Est-Ouest) n'ont provoqué aucun remous politique : le gouvernement est en place, le Parlement n'a pas jugé utile de se saisir de ces dossiers, les Algériens sont restés sagement chez eux ! Et ce, bien que la presse ait largement couvert ces affaires qui, par ailleurs, enflammaient les réseaux sociaux ! L'AVC du Président, qui l'a tenu éloigné des affaires et du pays durant 80 jours, a certes fait couler beaucoup d'encre. Les sorties de Saâdani, dont on se demande avec le recul si elles n'avaient pas pour but de faire croire à une crise au sein du sommet de l'Etat, ont également fait les choux gras des médias et des réseaux sociaux. En revanche, la candidature de Bouteflika — beaucoup n'y croyaient pas — a constitué un point de fixation médiatique du fait de son côté inédit : pour la première fois dans l'histoire du pays, on va assister à une élection par procuration avec un candidat qui ne défendra pas son bilan puisque d'autres s'en chargeront !
Les grains de sable ? D'abord, contrairement à 2009, l'annonce de la candidature de Bouteflika n'a pas provoqué de manifestations de joie à Alger ni ailleurs, comme ce fut le cas en 2009, avec ses fans sillonnant en voitures les artères de la capitale, portraits du candidat et emblèmes nationaux au vent et klaxonnant à tue-tête ! En revanche, cette annonce, qui en a surpris plus d'un en raison de l'état de santé du Président-candidat, a provoqué la colère d'une poignée de jeunes au départ sans appartenance partisane, non contre la personne de Bouteflika mais contre ce système politique figé dans le temps, et qui vont rapidement se constituer en mouvement dénommé Barakat ! Réseaux sociaux aidant, même si je suis de ceux qui font la différence entre l'Algérie virtuelle, celle de Facebook, et l'Algérie
réelle, celle des classes populaires qui observent et qui un jour ou l'autre ne tarderont pas à entrer en scène, voire à faire la jonction avec Barakat, ce dernier, par son caractère inédit, est peut-être la meilleure des choses qui puisse arriver à ce pays. Autre grain de sable, ce sont ces petites phrases, à la limite du mépris, affichées par Abdelmalek Sellal et, bien avant lui, par le Président Bouteflika, envers les Algériens. Alors que le pouvoir politique s'est montré incapable d'éteindre l'incendie à Ghardaïa, voilà que l'ex-Premier ministre se livre à une plaisanterie déplacée à l'endroit des Chaouis au point de provoquer la colère des Aurès. Enfin, rien ne dit que Ali Benflis aille jusqu'au bout, ou que l'aveu de Belkhadem sur Dzair-tv sur l'état physique du chef de l'Etat ne soit pas annonciateur à terme d'une décision
politique !
Au final, ces faits, qui paraissent être des détails, peuvent à la longue gripper la machine et changer la donne...


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