Sept-cents logements sociaux-locatifs bâtis au POS8 à quelques encablures de l'université Mohamed-Chérif- Messadia attendent d'être distribués au chef-lieu de la wilaya depuis plusieurs mois, face à une demande dépassant les 7 000 prévus véritablement pour le mois de février dernier. Cette opération a été ajournée à une date sine die. La mission n'est guère de tout repos pour la commission de daïra à la lumière des nouvelles dispositions relatives à la distribution des logements sociaux qui ne relèvent plus des compétences des municipalités. Il y a à peine deux années et demie, date à laquelle un quota de 500 logements LSL a été octroyé à des citoyens chanceux, depuis lors, l'attribution de logements sociaux traîne en longueur, les 700 unités de type LSL réalisées par une firme chinoise attendent preneurs depuis deux semestres au moins et, s'il y a retard, c'est aux entités locales de l'expliquer. Pourquoi l'attribution tarde à venir, pourtant toutes les commodités ont été réalisées. Une visite des lieux nous a permis de constater de visu l'achèvement des travaux de ce site y compris l'aménagement. Selon une source sûre, le wali de Souk-Ahras patiente pour réceptionner un autre quota de 300 logements sociaux érigés sur le même site, qui connaissent les dernières retouches en sus du bitumage de cette cité qui n'a pas été encore opéré. Par conséquent, ce retard est dû afin de satisfaire 1 000 familles dans le besoin d'habitations décentes. Le retard dans l'attribution des logements génère des pertes colossales d'argent que le Trésor public endosse à ses frais ; ce sont les charges engendrées par le gardiennage estimées à des millions de centimes par an en sus du manque à gagner concernant les loyers. Ajoutons à cela, la dégradation des logis par le temps. Barour Yacine MILA La pierre taillée, une marque déposée à vau l'eau ! Cité millénaire, renfermant à ce jour ces joyaux patrimoniaux que sont la Fontaine romaine, la Muraille byzantine et la mosquée Sidi Ghanem, d'une valeur considérable et inestimable, Mila, cité antique d'une telle valeur historique et civilisationnelle reste, malheureusement, livrée à l'inculture, la médiocrité et la bêtise humaine ! Mila ne cesse de broyer du noir depuis des lustres, par ignorance des uns et incompétence des autres et les exemples sont légion ! Quelques embellies sont apparues, tout de même çà et là, et qui ont eu pour initiateurs, grosso modo, l'association des amis du vieux Mila (créée en 2005), avec à sa tête, l'enfant du terroir, le professeur et chef de service au CHU de Constantine, Abdelaziz Segueni, une association qui a grandement contribué, ne serait-ce qu'à une prise de conscience de la part des uns et des autres, envers ce riche patrimoine archéologique dont recèle la wilaya de Mila en général et la cité Milev en particulier. Il y a également, le département de la culture avec une Khalida Toumi qui est, tout simplement, tombée sous le charme de ce trésor milévien, avec un directeur en place, volontaire à souhait et ne rechignant devant aucun effort pour la bonne cause, à savoir Monsieur Ali Taïbi, surnommé «le bulldozer». Sans oublier bien sûr et également, le premier responsable de l'exécutif de wilaya de l'époque, un responsable avec un grand «R», un wali fasciné et ô combien réceptif et imaginatif, un grand meneur d'hommes doué d'une intelligence et d'une expérience hors du commun, en l'occurrence monsieur Djamel Eddine Salhi (2004-2010). C'est sous son règne, d'ailleurs, qu'il a été décidé la généralisation de l'utilisation de la pierre de taille, dans toutes les réalisations d'importance à Mila-Ville, à l'instar du centre universitaire (réalisé en un temps record de 18 mois), de la maison de la culture (un véritable chef-d'œuvre architectural), du musée du Moudjahid, du siège de la radio locale (très beau siège, réalisé avec peu de moyens et beaucoup de volonté), des aménagements de l'entrée Est de la ville de Mila, de Aïn Essiyah et de la pénétrante Sennaoua-siège wilaya, pour ne citer que celles-là, des réalisations vitales qui restent intimement liées à son passage à la tête de cette wilaya! Malheureusement, ce n'est plus le cas maintenant ni la même conception des choses, puisque là où ce symbole de la ville, qui est la pierre taillée, devrait en principe être le mieux indiqué, les responsables en place ont, bizarrement, préféré le parpaing ! En effet, après moult hésitations, ces responsables ont, enfin, décidé de s'attaquer à l'aménagement du seul jardin public, digne de ce nom et qui remonte à l'époque coloniale, ce bijou botanique et environnemental situé en plein cœur de la ville est, tout simplement, en train d'être défiguré et bâtardisé ! Sinon, comment expliquer cette décision de démolition de l'ancienne clôture, pour la remplacer avec une autre en parpaing-crépissage, sans aucune dextérité ni esthétique ? Chose qui a attisé le courroux de tous les Miléviens, jaloux de ce peu de patrimoine qui leurs reste ! A rappeler que ce fameux square a failli disparaître pour laisser place à des lots de terrains, affectés discrètement et soigneusement, entre mentors bien introduits de l'époque, heureusement que ce projet machiavélique n'a pas abouti ! Au fait, ces travaux en question obéissent-ils à un cahier des charges, bien ficelé, par un bureau d'étude spécialisé ? La question mérite vraiment d'être posée ! A. M'haïmoud EL-TARF Le projet du bétonnage du canal qui traverse le centre-ville tarde à voir le jour Entrant dans le cadre d'un projet d'envergure dans le dessein de protéger la ville d'El-Tarf des inondations récurrentes à chaque saison des pluies, le bétonnage du canal de drainage tortueux qui traverse le centre d'El-Tarf tarde à voir le jour et ce, depuis son lancement il y a de cela plus de deux années. Et pour cause, les travaux avancent à pas de tortue sans que cette situation préjudiciable n'émeuve outre mesure les autorités locales qui, cependant, n'ont pas pris les mesures adéquates pour y remédier, au grand dam des riverains dudit canal qui sont obligés de subir chaque soir les odeurs pestilentielles qui s'y dégagent. Par ailleurs, selon des indiscrétions, l'entreprise en charge du projet accuse un manque criant de technicité pour mener à son terme le projet dont il faut s'attendre à des surcoûts. Aussi, est-il judicieux de noter que les multiples retards sont à imputer au manque de suivi du bureau d'étude d'un côté, et au maître de l'ouvrage, en l'occurrence la Direction de l'hydraulique, de l' autre, a-t-on noté. Dans la même veine, le canal en question est mitoyen du nouvel hôpital de 120 lits, de la cité 300 logements et de deux résidences universitaires, ce qui constitue une balafre pour la ville et un foyer potentiel de maladies respiratoires et cutanés en tous genres, a-t-on fait savoir. Daoud Allam LA ROUTE FAIT ENCORE DES VICTIMES À GUELMA Deux morts et une douzaine de blessés en 48 heures Ce week-end, la route à Guelma a encore fait des victimes. Dans la nuit de vendredi à samedi, sur le tronçon de la RN21 qui relie Guelma à Annaba, au niveau de la commune de Nechmaya, s'est produit un grave accident de la circulation. Selon la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya, un automobiliste de 32 ans n'a pas survécu après avoir percuté de plein fouet un arbre. Pour une raison encore indéterminée, cet automobiliste, qui était accompagné de deux autres personnes, a perdu le contrôle de sa voiture ; les soins qui lui ont été prodigués par les secouristes de la Protection civile ont été vains, il est mort sur le coup. Les deux autres passagers, âgés de 25 et 43 ans ont été grièvement blessés. Le deuxième accident mortel a eu lieu à Aïn-Trab dans la commune de Tamlouka, sur la RN102 reliant Guelma et Oum-El-Bouaghi. Un conducteur de 53 ans est décédé, samedi matin, après que son véhicule ait violemment percuté un camion semi-remorque. Notre source révèle par ailleurs qu'une dizaine de personnes ont été blessées plus ou moins grièvement dans quatre autres accidents enregistrés ce week-end, dans différents endroits de la wilaya. Il s'agit d'une véritable hécatombe routière qui porte à cinq le nombre de morts sur les routes de la wilaya de Guelma en moins d'une semaine. Noureddine Guergour KHENCHELA Les kidnappeurs d'une jeune fille sous les verrous Suite à des recherches et à des investigations, les services de sécurité de Khenchela ont pu mettre fin aux agissements d'une bande de malfaiteurs accusés d'enlèvement d'une fille dont le père a déposé une plainte faisant part de sa disparition. Cette dernière a pu contacter son père en dévoilant les noms et l'identité de ses kidnappeurs au nombre de neuf. Ce qui a permis aux services de sécurité d'arrêter deux de la bande. Ils ont été placés sous mandat de dépôt par le juge alors que les sept autres se trouvent toujours en fuite. Les recherches se poursuivent pour les arrêter. Benzaïm A. Yema Mezghiten s'invite chez les disciples de Cheikh Bouaâmama La semaine culturelle de la wilaya de Jijel à Bayadh, initiée dans le cadre des échanges culturels, a ouvert ses portes samedi aux environs de 17 heures à la Maison de la culture Mohamed-Belkheir en présence des responsables du secteur de la culture de la wilaya hôte, des artistes locaux et du public. En effet, le programme du festival culturel local des arts et des cultures populaires de la wilaya de Jijel, initié par le département de Madame Khalida Toumi comporte une riche exposition sur le patrimoine culturel et touristique local avec ses différentes expressions artistiques et les différents métiers, habit traditionnel, poterie, boiserie, coquillage, sculpture sur bois, céramique, une exposition de peinture, des spectacles artistiques, du chant chaâbi et moderne avec les chanteurs Youcef Benayache, Bourkoua Abderzak, Mohamed Cherbal. Selon Khaldi Mokhtar, commissaire de ce festival, cette manifestation culturelle et artistique prendra fin mercredi prochain le 30 avril. Une aubaine pour les gens de cette région d' avoir une idée sur la wilaya de Jijel et ses potentialités culturelles et touristiques.