Entre 1 500 et 2 000 personnes seraient porteuses du virus du sida dans la région d'Annaba sans le savoir, alors que 20 nouveaux cas de contamination au VIH/sida ont été enregistrés à Annaba en 2013, dont la moitié est constituée de femmes, indique l'association AnisS de Lutte contre les IST/sida et de promotion de la santé, dont le siège est implanté dans cette ville de l'est algérien. Ce dernier chiffre représente les personnes dépistées au niveau des structures de santé, précise la même source. Dans son communiqué rendu public mardi, à la faveur de la célébration de la Journée internationale de lutte contre ce fléau, l'association AnisS fait état d'une conférence organisée au palais de la culture de Annaba, en partenariat avec la DGSN. Elle avait pour but la sensibilisation de quelque 400 officiers et stagiaires relevant de la Sûreté de cette wilaya aux enjeux que représente le sida et aux modes de transmission et de prévention de la maladie. A cette occasion, le Dr Zahéra Boudiaf, maître-assistante au service des maladies infectieuses du CHU de Annaba a animé une conférence abordant l'historique de la maladie, les statistiques, l'histoire naturelle de l'infection à VIH, les modes de transmission et de prévention et le dépistage. Suivie d'un riche débat, la conférence a été ponctuée par des séries de questions-réponses. Parallèlement à cette conférence, des brochures éducatives, des rubans rouges et une exposition sur le VIH/sida ont été animés par les intervenants d'AnisS. Par ailleurs, le plan d'action d'AnisS pour la célébration de cette année, comporte l'organisation d'une campagne ciblant plusieurs régions de l'est algérien avec le partenariat du Centre de référence sur le VIH, de la Direction de la santé et de la population, du Croissant-rouge algérien, des cellules de proximité de l'agence de développement social et de l'Association algérienne de planification familiale. Présidée par le jeune et dynamique Dr Soufi Scander, l'association AnisS a célébré récemment son dixième anniversaire. Dr Scander Soufi, qui est également coordinateur du réseau algérien contre le sida (ANAA), a été désigné tout récemment parmi les sept acteurs emblématiques des droits humains universels pour l'année 2013. C'était lors de la réunion annuelle, la semaine passée à Paris, des acteurs de solidarité internationale. Sur les sept lauréats, Dr Scander Soufi s'est vu attribuer la distinction récompensant son engagement pour le «droit à des services de santé de qualité pour tous», notamment auprès des personnes vivant avec le VIH. A. Bouacha Hamadi-Krouma (Skikda) Eboulements et poteaux électriques, un danger pour les habitants Les 53 logements d'El Kharouba, dans la commune de Hamadi-Krouma, risquent l'effondrement pour cause d'éboulements constatés au niveau des petites hauteurs longeant le CW12. Le retard dans l'achèvement de construction du mur de soutènement, entrant dans le cadre du projet de dédoublement de la voie reliant Hamrouche-Hamoudi à Larbi Ben-M'hidi, en est la cause. Les habitants n'ont cessé d'alerter les autorités compétentes du danger qu'ils encourent, notamment leurs enfants. Le danger a été également accentué par la forte circulation constatée au niveau de ce chemin de wilaya. Les moyens de transport en commun desservant les lignes de Larbi Ben-M'hidi, Filfila, Salah-Chebel, à partir de la gare routière Mohammed-Boudiaf, concourent justement, à travers les fortes vibrations induites par leur vitesse, à aggraver le risque d'effondrement du talus. Et ce n'est pas seulement cela. Les poteaux électriques, basse et moyenne tension, menacent également la vie des habitants. L'hiver, qui annonce sa rudesse, contribuera si jamais des mesures adéquates ne sont pas prises dans l'immédiat, à précipiter les dégâts. El Kharouba, Messouna, Barrot et autres lotissements de Hamadi-Krouma, l'une des trois communes de Skikda et l'une des plus riches communes du pays, devraient avoir un petit moment d'attention de la part des autorités compétentes. Zaïd Zoheir JIJEL Le calvaire qui persiste à Ghebar Les habitants de la localité de Ghebar relevant de la commune de Taher vivent un vrai calvaire. En effet, ils déplorent les conditions de scolarité de leur progéniture qu'ils jugent difficiles, notamment, en ces temps de grandes pluies. Située aux frontières des communes de Taher, Chekfa, Chahna, les élèves de cette localité sont contraints de parcourir une longue distance à pied, quotidiennement, pour rejoindre leurs établissements, faute d'une école au niveau de leur localité, ce qui contraint les pères de familles à répartir leur progéniture dans les établissement de ces trois communes. Les élèves courent un risque en traversant quotidiennement Oued Nil. Un vrai danger les guette, particulièrement en ces temps de fortes pluies. Face à ce calvaire qui persiste, ils interpellent les services concernés de la commune de Taher pour satisfaire leurs doléances afin qu'ils puissent assurer une scolarité à leurs enfants plus ou moins acceptable. Bouhali Mohamed Cherif Mouvement de protestation à Algérie Télécom La tension monte au sein d'Algérie Télécom. Après trois jours de protestation à Actel d'Azzaba, c'est au tour des unités de Skikda (les allées du 20-Août 55 et Zighoud-Youcef) et de Collo de rejoindre le mouvement de contestation. Une solidarité motivée par la décision de licenciement dont a fait l'objet le directeur de l'unité de Azzaba. Selon le représentant des travailleurs, celui-ci a été mis fin à ses fonctions par le directeur d'Algérie Télécom pour avoir refusé d'obéir à une instruction verbale de son responsable, liée au fait d'accorder un véhicule de marque Spark, destiné seulement aux services commerciaux, selon les directives de la direction générale d'AT, à un autre service. Pour justifier son refus d'obtempérer, le premier cité a avancé l'argument selon lequel toute décision doit être notifiée. Sur ce, le directeur d'AT lui a transmis une notification accompagnée d'une autre stipulant le relèvement de ses fonctions ! Selon le représentant des travailleurs, le directeur de l'unité d'Azzaba n'a été destinataire d'aucun questionnaire, ni d'une convocation pour assister à un conseil de discipline. Joint par téléphone, le directeur de la Poste et des Télécommunications de la wilaya de Skikda, Dine Hassen, a interprété ce mouvement comme une journée de protestation qui a duré, en ce qui concerne Actel de Skikda, toute la matinée de mercredi. Selon notre interlocuteur, l'important est d'assurer le service aux citoyens. A notre question de savoir si la réintégration du directeur de Azzaba, préalable à l'apaisement de la situation, sera effectuée ou non, il a répondu que c'est un volet à étudier incessamment. Z. Z. Activités de la protection civile de Mila Trois morts et une dizaine de blessés évacués en 2 jours ! Les services de la Protection civile à Mila ont été appelés à intervenir à maintes reprises ces dernières 48 heures, pour évacuer des dépouilles et secourir des blessés. Ainsi, l'unité d'Oued-Athmania a été sollicitée, le 3 décembre vers 5 heures du matin, pour évacuer vers la morgue de la ville, le corps d'un adolescent, L. N. âgé de 19 ans, qui a, selon les premiers éléments d'enquête, chuté de la fenêtre d'une chambre située au 1er étage du domicile parental (R+1). La victime a eu de sérieuses blessures à la tête. Durant cette même journée, des éléments de l'unité secondaire de la Protection civile de Grarem sont intervenus pour évacuer vers la morgue et les urgences de l'hôpital de la ville, 1 mort, B. A. âgé de 56 ans, et 10 blessés, suite à un accident de la circulation survenu à proximité de la localité de Sibari (Grarem) sur la RN 27, impliquant un minibus de marque Toyota, assurant la liaison Mila-Jijel qui s'est renversé pour des raisons qui restent à déterminer. A Chelghoum-Laïd, les éléments de la Protection civile ont été alertés, ce mercredi 4 décembre, à 9 heures du matin, pour transporter la dépouille du jeune B. D. âgé de 26 ans, asphyxié probablement au monoxyde de carbone dans son local commercial, situé à la cité Didouche-Mourad, à Chelghoum-Laïd. A. M'haimoud Guelma 24 individus arrêtés et 92 kilogrammes de kif saisis 24 suspects, âgés entre 20 et 45 ans , ont été arrêtés la semaine dernière par les éléments de la Gendarmerie nationale de Guelma, suite à la saisie d'une quantité importante de drogue, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Celle-ci révèle qu'au cours de cette opération, les gendarmes de la compagnie de Guelaât Bousbaâ ont saisi 92 kilogrammes de kif traité et 220 comprimés de psychotropes, précisant par ailleurs que les prévenus sont originaires des wilayas de Guelma, d'Annaba, d'Oran et de Batna. La même source indique que ce coup de filet a été réussi grâce à une information parvenue aux enquêteurs, faisant état de la présence, à Guelma, d'un important dealer qui écoule du kif traité provenant de la ville de Annaba.