SOUK AHRAS Un Ramadhan sans eau pour plusieurs cités A la cité des 1 700 logements, au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras et à quelques encablures de l'agence Cnep, un trou béant au milieu de la chaussée duquel jaillit l'eau qui se déverse à profusion sur la route sans qu'aucun responsable s'en soucie. Cela aurait pu relever de la fiction, néanmoins c'est l'amère réalité. Cela se passe à Souk-Ahras. L'exemple le plus édifiant en plein centre-ville au niveau de la place de l'Indépendance, une importante fuite de ce liquide précieux est visible de loin de même à proximité d'une mosquée en chantier, El Amane. En effet, de nombreuses fuites d'eau sur le réseau de l'alimentation de l'eau potable subsistent à Souk Ahras mais rien n'est fait pour les réparer. Il y a deux jours, des agents de l'ADE du chef-lieu de la wilaya s'affairaient à colmater une fuite se trouvant sur la chaussée à la cité des 1 700 logements, mais en opérant à la hâte, à la fin de la même journée la conduite, sous l'effet de la pression de l'eau, a éclaté. L'eau qui n'avait pas coulé dans les robinets de la cité Cnep et celle des 1 700 logement et de la cité appelée communément par les Souk Ahrassiens Jebenet Lihoud depuis cinq jours se déverse en abondance et inonde le chemin sur 200 mètres approximativement et les citoyens sont prêts à témoigner. On ne peut plus clair, cela s'appelle le gaspillage de l'eau. A vrai dire, qu'est-ce qui empêche l'ADE d'intervenir à temps et de répondre favorablement aux attentes des abonnés qui sont en train de payer l'air ? Réellement, à travers toutes les agglomérations de la ville de Souk-Ahras, de nombreuses fuites sont enregistrées alors que beaucoup de citoyens souffrent le martyre pour cette eau, pourtant les abonnés ne réclament qu'une distribution équitable de cette denrée vitale. Barour Yacine Annaba 560 familles de Sidi Salem relogées Dès sept heures du matin de lundi dernier, sixième jour du mois de Ramadhan, 560 familles ont commencé à emménager dans des logements flambant neufs à la cité Bouzaâroura, commune d'El Bouni, dans la wilaya de Annaba. La veille déjà, et durant toute la nuit, elles étaient occupées à boucler leurs affaires pour être prêtes aux premières heures de la matinée. Ces familles, ayant vécu depuis des décennies dans l'ex-camp de concentration de Sidi Salem relevant des SAS, hérité de la période coloniale, étaient aux anges. Dans ces lieux, elles vivaient dans des conditions précaires marquées par une promiscuité de tout instant et une insalubrité criante dans les masures de l'époque des sinistres services de l'armée d'occupation française. Au moment de quitter les lieux avec la certitude que cela sera un aller sans retour, puisque juste après, des bulldozers sont entrés en action pour démolir les baraques de la honte, certaines femmes tout en lançant des youyous, n'ont pu retenir leurs larmes, des larmes de joie. Et c'est le départ dans des camions réquisitionnés à cet effet vers leur nouvelle cité de Bouzaâroura, distante de quelque 4 kilomètres de Sidi Salem. Sur place, hommes, femmes et même enfants s'affairaient à décharger leurs affaires des camions pour prendre possession de leurs nouveaux gîtes. Toute l'opération était supervisée par la direction générale de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya de Annaba, propriétaire de ces logements publics locatifs (LPL). «Durant plus de 20 ans passés dans des conditions lamentables avec mon mari et mes trois enfants à Sidi Salem, notre souci majeur était focalisé sur l'obtention d'un logement décent. Je ne pouvais qu'être heureuse aujourd'hui, en intégrant un trois-pièces cuisine, toilettes et salle de bains. C'était un rêve qui se concrétise», nous dira Fatma-Zohra, la cinquantaine, mère de famille au foyer. «Ce premier quota sera suivi par un autre de 500 logements avant la fête de l'Aïd El Fitr. Sur instruction du wali, nous avons entamé l'opération de relogement des familles durant ce mois sacré de Ramadhan. L'opération relève de la résorption de l'habitat précaire (RHP). Elle constitue une partie des 3 000 logements du même segment qui seront attribués avant la fin de l'année en cours», nous dira le directeur général adjoint de l'OPGI de Annaba, Youcef Laouar. A. Bouacha Le SG du syndicat du port réélu Le secrétaire général sortant du syndicat de l'Entreprise portuaire de Annaba (EPAN) a été réélu à l'unanimité pour un autre mandat de cinq ans par les six autres membres ayant remporté les récentes élections pour le renouvellement du syndicat de cette importante infrastructure économique. Son installation à la tête de ce syndicat s'est déroulée ce lundi après-midi au siège de la structure syndicale de la wilaya de Annaba, relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Lors de la cérémonie d'installation, le secrétaire général réélu, Lazhar Adjabi, a abordé les grandes lignes du programme de travail pour les cinq prochaines années. Il indiquera à ce sujet qu'il poursuivra le travail accompli durant le mandat précédent, en préservant les acquis des travailleurs tout en négociant avec l'employeur de nouveaux acquis. Ce programme de travail comporte également le renouvellement de la convention de branches, fait savoir Adjabi. L'effort sera aussi porté sur la concrétisation du plan de carrière des travailleurs. «Une œuvre qui requiert une attention particulière et suffisamment de temps du fait de son incidence directe sur le devenir des travailleurs», dira le SG du syndicat de l'EPAN. Durant le précédent mandat, les travailleurs ont bénéficié d'augmentations conséquentes, alors que plusieurs centaines d'autres ayant le statut de contractuels ont été titularisés dans leurs postes d'emploi respectifs. Selon des travailleurs titularisés, ceci a pu être concrétisé grâce à un travail de coordination entre l'employeur et le partenaire social. «L'intérêt des travailleurs est intimement lié à la performance de l'entreprise», tient à souligner le secrétaire général réélu. Pour rappel, le renouvellement du syndicat s'est déroulé récemment sous la supervision de l'union de wilaya de l'UGTA. La direction générale de l'EPAN a, pour sa part, assuré au millier d'électeurs que compte cette entreprise une prise en charge humaine et matérielle. A. Bouacha Guelma Deux personnes écrouées pour trafic de drogue Deux personnes ont été écrouées à Guelma au terme d'une opération des éléments de la police judiciaire, menée pour le démantèlement d'un trafic de stupéfiants destinés à alimenter le milieu des jeunes, a annoncé lundi la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. L'enquête de la police a établi que le principal suspect aurait écoulé sa marchandise illicite à partir de son domicile, en plein centre-ville. Il a été pris en flagrant délit de possession et de vente de stupéfiants. D'après la même source, les enquêteurs ont mis la main, au cours de cette interpellation, sur près de 100 grammes de kif traité et plusieurs comprimés psychotropes, ainsi qu'une arme blanche. Les investigations ont permis l'identification et l'arrestation d'un deuxième suspect, un homme âgé de 47 ans, demeurant à Guelma. Les deux prévenus ont été placés en détention provisoire par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, en attendant leur comparution devant le juge. Notre source précise, par ailleurs, que la police de Guelma a renforcé sa présence sur le terrain depuis le début du mois de Ramadhan, en mettant en place un dispositif pour combattre la violence dans la rue et le trafic de drogue.
