C'est finalement hier que la cat�gorie des corps communs et ouvriers professionnels d�pendant du secteur de l'�ducation ont organis� un sit-in devant le Palais du gouvernement pour demander au chef du gouvernement l'application du SNMG. Mohamed Djadi- Alger (Le Soir) - La commission nationale des corps communs et ouvriers professionnels de l'�ducation dont l'action est chapeaut�e par l'Union nationale des travailleurs de l'�ducation et de la formation (UNPEF) a organis� hier devant le Palais du gouvernement un rassemblement pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation socioprofessionnelle, notamment en ce qui concerne l'application du Salaire national minimum garanti (SNMG). Pour rappel, cette cat�gorie ne per�oit au maximum que 6 000 DA, c'est-�-dire loin du SNMG qui est �valu� � 10 000 DA. Les protestataires qui se sont rassembl�s devant le d�partement d'Ouyahia, et ce, sous la coupe de l'Union nationale des travailleurs de l'�ducation et de la formation (UNPEF) ont lanc� un appel au chef du gouvernement pour se pencher s�rieusement sur leur situation. �Nous ne demandons qu'un minimum de consid�ration. Donnez-nous nos droits conform�ment � ce qu'a d�clar� le chef du gouvernement�, indiquera un des contestataires. Son camarade encha�ne �peut-on attendre la retraite pour �tre remise dans nos droits�, s'exclama-t-il. Ainsi, dans une lettre qu'aurait remis le repr�sentant du collectif de cette cat�gorie au chef du gouvernement, dans laquelle, cette cat�gorie de travailleurs demande aux pouvoirs publics dont l'augmentation des salaires pour au moins atteindre le SNMG, mettre en conformit� cette cat�gorie conform�m�ment aux d�crets ex�cutifs 224/89 et 225/89 du 05/12/1989 avec celle des autres cat�gories du m�me secteur, la revalorisation et la qualification conform�ment au d�cret ex�cutif du 23/05/1985. Int�gration des agents d'hygi�ne et de s�curit� au sein du corps des travailleurs de l'�ducation, baisser le nombre d'heures de travail hebdomadaire pour les diff�rents agents, avec attribution d'une prime de danger tout en leur accordant un suivi m�dical dans le cadre de la m�decine professionnelle obligatoire des travailleurs de l'�ducation et enfin l'instauration de ralliement pour les corps communs d�tenteurs d'une licence en biblioth�caire et des laborantins. En attendant la r�ponse du chef du gouvernement, les travailleurs interrog�s � cette occasion ont d�clar� �tre optimiste, quant � un r�sultat favorable.