Les corps communs et ouvriers professionnels, cat�gorie la plus l�s�e des fonctionnaires du secteur de l'�ducation nationale qui se sont r�unis en conclave lundi dernier et dont l'action est chapeaut�e par l'Union nationale des personnels de l'�ducation et de la formation (UNPEF) ne comptent pas baisser les bras puisqu'ils pr�voient d�j� l'organisation d'un important sit-in devant le si�ge de l'Inspection acad�mique d'Alger. En effet, les repr�sentants de treize da�ras sont unanimes du moins, selon le communiqu� parvenu � notre r�daction, pour qu'une action commune de cette cat�gorie constitu�e de concierges, cuisiniers, agents de s�curit�, factotums, magasiniers, secr�taires de direction et laborantins, doit �tre prise s�rieusement en charge par le gouvernement. "Nous continuerons � lutter pour l'am�lioration de notre situation socioprofessionnelle qui est lamentable. Certains de nos coll�gues n'ont m�me pas le droit au salaire minimum mensuel garanti (SNMG) ", lit-on dans le communiqu�. Plus loin, ces travailleurs de l'�ducation nationale ne demandent que le minimum, estiment qu'ils "sont les plus l�s�s de cette plan�te", ils demandent au gouvernement une augmentation des salaires, l'�largissement des fonctionnaires r�gis par les d�crets ex�cutifs 89/224 et 89/225 du 05/12/1985 concernant les corps communs aux corps �ducatifs (d�cret 90/49), le droit � la promotion conform�ment au d�cret ex�cutif 85/59, l'int�gration des agents de s�curit� au sein des corps de l'�ducation, g�n�ralisation � tous les corps communs � la prime de danger chacun selon sa cat�gorie et enfin l'instauration d'une prime sp�cifique aux licenci�s en biblioth�conomie et aux d�tach�s de la sant�. En somme, l'UNPEF demande � la tutelle d'intervenir aupr�s du gouvernement afin que ces milliers de travailleurs, notamment les laborantins expos�s constamment au contact d'�l�ments toxiques et dont le danger aurait provoqu� bien des accidents h�las pass�s sous silence jusqu'� pr�sent, ajoute le communiqu�. M. D.