Tiaret Le Conseil local de l'Ordre des architectes voit le jour Objet à d'éternels conflits dus essentiellement aux tiraillement au niveau national, le Conseil local de l'Ordre des architectes (CLOA) vient d'être officiellement installé à l'issue d'une assemblée générale tenue le 1er juillet dernier à la salle de conférences Mustapha-Mekki de Tiaret, en présence de la majorité des membres de la corporation. Sur les onze candidats postulants, sept ont été élus par voie de scrutin pour constituer le bureau du CLOA, appelé, désormais, à œuvrer dans le sens d'un véritable redéploiement, loin des conflits d'intérêt. Les problèmes qui ont secoué le CNOA depuis plusieurs années pour une question de leadership et autres avantages personnels doivent servir de leçon, ont laissé entendre un groupe d'architectes de Tiaret. Selon Arab Saïd Noureddine, fraîchement élu à la tête du Cloa, l'un des premiers architectes à Tiaret, «il était temps pour les architectes de se restructurer pour assumer les missions qui leur sont dévouées à savoir le repositionnement de l'architecte et de sa profession dans son véritable contexte économique, politique et social du pays, d'autant que l'architecte se veut être, «un partenaire potentiel voire indissociale de l'administration en général». Aussi, tout en abordant les objectifs d'une telle structure, le même intervenant n'a pas été sans mettre en relief les contraintes auxquelles sont confrontés les architectes, notamment les nouveaux sortants des universités et des instituts en quête d'un accompagnement et d'un soutien tout le long de leur début de carrière, «très souvent semé d'embûches», a-t-il tenu à affirmer. Le Conseil local de l'Ordre des architectes envisage, dans son plan d'action, l'organisation de rencontres périodiques dites de concertation et d'échange de points de vue sur tout ce qui a trait au programme de développement de la wilaya dont l'architecte est censé être l'un des principaux acteurs, pas un simple figurant, nous fait-on savoir. Prenant la parole, un autre membre du Cloa a insisté sur le fait que l'architecte doit s'exprimer librement dans son domaine, loin des limites imposées par certaines administrations locales, notamment lorsqu'il s'agit d'empreinte architecturale de sa région. Enfin, le Cloa, qui ne cache pas ses prétentions quant à une représentativité au sein du cnoa se dit optimiste pour relever le défi, et du coup redorer le blason d'une corporation ayant trop longtemps payé le lourd tribut d'une instabilité qui n'a que trop duré. Mourad Benameur Journée de formation sur «l'innovation et la création d'entreprises» L'université incite les jeunes diplômés à créer leurs propres entreprises Pari réussi que celui d'avoir organisé pour la première fois à l'Université de Mostaganem une rencontre de formation qui s'est étalée sur trois journées, du 1er au 3 juillet, sur le thème de l'innovation et l'entreprenariat pour les étudiants en fin de cursus universitaire. Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture, le recteur de l'université, le professeur Seddiki, avait indiqué que cette formation devrait permettre aux étudiants de créer leurs entreprises sur des bases scientifiques et solides en vue d'assurer leur pérennité et leur durabilité. Il a souligné, à cet effet, que «l'Algérie a besoin de vous dans la micro-entreprise qui joue un rôle prépondérant dans la création d'emplois, l'opportunité est là devant vous pour réaliser votre rêve». L'objectif de cette rencontre est d'inciter les jeunes diplômés de niveau de formation académique et scientifique à aborder le monde professionnel du travail en optant pour l'entreprenariat avec la création de l'entreprise, tout en mettant à profit les opportunités qui leur sont offertes à travers les dispositifs de l'Ansej-Cnac et Angem. «La création de micro-entreprises permettra de booster le secteur économique et d'absorber le chômage, et l'Etat encourage les futurs promoteurs à se lancer dans la micro-entreprise et consolider les dispositifs mis en place en matière d'entreprenariat», dira, en substance, M. Firoud Fayçal, directeur de l'industrie et de la PME de Mostaganem. Les jeunes diplômés, une fois leurs études achevées, sont confrontés aux méandres du marché du travail. On note une grande proportion parmi les chômeurs universitaires à tourner le dos à des opportunités proposées par l'Etat, pourtant les universitaires de par leur savoir sont plus aptes à diriger, réussir et de se prémunir des retombées économiques de la crise, révèlera le sociologue Sikouk Kouider, enseignant à l'Université de Mostaganem. Au terme de cette rencontre constructive et réussie, les étudiants se sont sentis motivés, pleins d'énergie et d'enthousiasme. Ces journées d'étude ont été une source d'idées et de bonne volonté, et le mérite revient à l'ensemble des universitaires qui ont organisé ces journées en partenariat avec les représentants des secteurs socio-économiques à l'attention des étudiants diplômés de la cuvée 2013. Enfin, ce fut dans la joie et la gaieté que les étudiants ont reçu des attestations de participation, marquant la clôture de cette formation. A. Bensadok EPH/MECHERIA Les blouses blanches protestent contre l'insécurité Le personnel des corps des paramédicaux et des praticiens relevant de l'EPH de Mécheria a observé mardi dernier, un sit-in devant l'établissement hospitalier pour protester contre la violence et l'insécurité au sein de l'hôpital. «La blouse blanche est exposée à des agressions de jour comme de nuit, de ce fait, il serait souhaitable que les responsables procèdent à l'installation de brigades des forces de l'ordre permanentes pour assurer la sécurité au sein de l'hôpital. «Notre sécurité est la sécurité du malade», nous dit-on. Les protestataires viennent de saisir par requête le premier responsable de la wilaya ainsi que le premier responsable du secteur, leur demandant de prendre en considération leurs doléances afin de pouvoir exercer dans un climat serein. B. Henine Aïn-témouchent Noyade d'un jeune à la plage de Sassel Un jeune âgé à peine de 21 ans s'est noyé, avant-hier, à la plage de Sassel, rattachée administrativement à la commune de Ouled Boudjemaâ, dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Le jeune B. S., originaire de Ouled Boudjemaâ, s'est éloigné le soir du rivage pour se retrouver dans les eaux profondes. Il ne pouvait regagner le rivage tellement il était épuisé physiquement. alertés, les services de la Protection civile se sont rendus sur les lieux pour secourir le jeune estivant qui était dans un état très critique avant qu'il ne rende l'âme quelques minutes après. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l'hôpital d'Aïn-Témouchent. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents. S. B. Chlef 43 % de réussite au BEM C'est une régression par rapport à l'année précédente. Ce taux inférieur à 50% a plongé les professionnels de l'éducation dans la consternation. C'est une catastrophe par rapport à l'an passé qui a enregistré 63% de lauréats. Heureusement, quelques établissements ont sauvé l'honneur. Nous pouvons citer Taoughrite avec 100% de réussite et Aïn Louz avec 77%. D'autres CEM habitués à mieux se sont contentés de 50%, comme l'établissement Ibn Rochd ou Amamra-Mohamed (57%), Mohamed-Bensouna (59%). Une concertation est nécessaire entre parents d'élèves et enseignants pour expliquer cet échec et y remédier dans les plus brefs délais, pour l'intérêt des élèves.