Assurément, le décret exécutif n°08-195 du 6 juillet 2008, fixant les conditions d'approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine par citernes mobiles, vient d'insuffler une vigueur nouvelle au programme de lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH). C'est du moins ce que soutiennent les responsables en charge du secteur. Cette loi est venue baliser une activité qui attire toute une faune d'individus souvent incontrôlables, attirés par le gain facile et se souciant peu de la santé des citoyens. D'autant plus que cette activité se trouve facilitée par les coupures d'alimentation en eau potable qui interviennent fréquemment sur un réseau vétuste et en pleine réfection. Ce décret fixe les conditions d'exercice de cette activité qui reste soumise à l'autorisation de l'administration compétente et limitée, selon le texte, «à des situations de restriction conjoncturelle dans la distribution publique d'eau potable». La loi fixe aussi les modalités et conditions d'octroi de l'autorisation par l'administration de wilaya chargée des ressources en eau, définit les spécifications techniques des citernes mobiles utilisées pour l'exercice de l'activité et indique enfin les sanctions applicables pour tout manquement aux dispositions réglementaires édictées. «Les actions de lutte contre les MTH sont menées durant toute l'année, affirme le Dr Zaoui, chef de service. Ces actions sont renforcées par des campagnes périodiques déclenchées pendant les périodes de grandes chaleurs». Mais dans le cas précis d'approvisionnement par citernes mobiles, les services de santé, ajoute notre interlocuteur, en collaboration avec ceux de l'hydraulique et les bureaux d'hygiène communaux (BHC) de la wilaya de Relizane, et outre les contrôles du même genre effectués aux points d'eau, tous recensés par l'hydraulique, on procède au contrôle régulier des citernes et à des visites médicales des colporteurs. Ces contrôles sont techniques, physico-chimiques et bactériologiques. En conclusion, notre interlocuteur affirme que depuis trois ans, grâce à des mesures drastiques, Relizane a été à l'abri d'épidémies de fièvre typhoïde. A. Rahmane Connexion à internet Le ras-le-bol des usagers de Mostaganem Aux coupures courantes, vient s'ajouter le tracas de la perturbation de la connexion dont dispose le malheureux abonné dépité par les précarités d'un quotidien morose. Si ce n'est pas votre ligne téléphonique qui est en dérangement, ce sont les eaux pluviales qui ont inondé les canalisations de passage du réseau filaire, ou des voleurs qui sont partis avec un bout «cuivré» de ce réseau. S'il ne s'agit pas d'une opération de pose à n'en plus finir d'équipements «plus sophistiqués» pour améliorer la qualité du service, c'est un engin qui, quelque part, a coupé par inadvertance le réseau de fibre optique. Si ce n'est pas une panne «nationale» ou «régionale» non encore localisée ou en cours de réparation, c'est tout simplement une privation momentanée, gratuite et non déductible de votre abonnement payant ! L'essentiel est que vous ne jouissiez jamais pleinement et amplement du service. Comble de la frustration, vous n'aurez personne au bout du fil pour une moindre explication, synonyme de consolation. Et à savoir si, au bout du déplacement vain, vous ne serez pas couvert de ridicule, car, entre-temps, le service s'est rétabli de lui-même. Pourtant, depuis que l'Algérie a basculé au tout numérique, à chaque visite de ministre de tutelle, on n'a jamais cessé de vanter équipements, technologies et systèmes d'exploitation, d'une performance meilleure. Après l'important programme du maillage du territoire de la wilaya en fibre optique, qui allait assurer une plus grande fluidité du flux, avec possibilité de circonscrire la panne éventuelle sans déranger les abonnés de la commune voisine, vint l'ère du MSAN, dont on nous fit découvrir et visiter la station nouvellement installée à Kharrouba. Que du «bonheur» promis aux internautes et usagers du téléphone. On nous prédit la réduction au plus bas niveau du problème de dérangements téléphoniques et de connexion grâce au rapprochement des installations au profit de l'abonné. Davantage pénalisés que l'utilisateur ordinaire au titre du divertissement, les gérants de cybercafés subissent malgré eux, et avec une grande déception, de préjudiciables manques à gagner, allant parfois jusqu'à les acculer à mettre la clef sous le paillasson. Une défaillance éprouvante, aussi bien pour ces professionnels que pour leurs clients n'ayant pas eu la chance ou l'aisance financière de s'abonner à domicile. Souvent, le débit n'est pas du niveau payé et désiré. De haut, il n'a que le qualificatif usurpé. L'arnaque consiste aussi à ignorer les plaintes des abonnés qui payent ces prestations non fournies. A. B. SIDI-BEL-ABBÈS (Hassi Zahana) Des citoyens appellent le P/APC à déposer sa démission Dans une pétition dont une copie a été remise à la presse, des citoyens appellent le P/APC de la localité de Hassi-Zahana (SBA) à déposer sa démission pour cause de mauvaise gestion et d'échec dans l'exercice de ses fonctions. Selon eux, depuis son élection à la tête de la commune, celle-ci n'a pas connu de développement ; les signataires lui reprochent une gestion boiteuse, l'échec dans l'exercice de ses fonctions de premier responsable de la localité et surtout de ne pas avoir tenu ses promesses. Ces électeurs évoquent un problème constaté parmi tant d'autres, à savoir le projet de raccordement au gaz naturel dont les travaux ont été lancés, puis sans raison apparente, ont été mis à l'arrêt. L'entreprise en charge de ce projet a rejoint une autre commune pour les mêmes travaux sans que le P/APC n'ait réagi, lui reprochent-ils. Ils évoquent aussi l'absence d'autres projets pour l'essor de leur commune. De son côté, le P/APC contesté a réagi à cette fronde : «Moi, j'ai fait le nécessaire pour que les travaux du projet de raccordement au gaz naturel soient achevés en interpellant les responsables concernés de la SDO (Société de distribution de l'Ouest) du gaz et électricité et la daïra. En ce qui concerne le lancement d'autres projets, moi je gère la situation en fonction des budgets alloués à la commune. Quant aux problèmes de chômage, d'emploi et de logements, la demande dépasse de loin les offres dont nous disposons. Pour clore son intervention, le P/APC déclarera que cette constatation serait l'œuvre d'un membre de l'assemblée pour semer la zizanie dans la commune, jusque-là épargnée par la colère de ses électeurs. A. M. Aïn-Témouchent La pensée soufie à l'ère de la mondialisation Les directions de la culture et des affaires religieuses et du wakf de la wilaya de Aïn-Témouchent ont organisé samedi et dimanche,à la bibliothèque Malek-Bennabi,une rencontre nationale sur la pensée soufie à l'ère de la mondialisation. D'éminents professeurs des universités de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Aïn-Témouchent auxquels s'ajoutent des chouyoukh de zaouia de plusieurs régions du pays et des imams, ont pris part à cette rencontre en sa cinquième édition. De nombreuses interventions et d'importantes communications ont été présentées le premier jour sur la pensée soufie, le concept et effets de la mondialisation. Le directeur de la wilaya des affaires religieuses, M. Loucif Toufik, a abordé la problématique de la pensée soufie, il dira en substance : «En cette période, il existe des enjeux qui font face à l'évolution dans les pays musulmans en général et l'Algérie en particulier et qui visent à l'imposition d'un modèle culturel unifié sous couvert de plusieurs appellations : mondialisation, progrès et modernité, ceci nous pousse à réagir en invoquant notre patrimoine spirituel et culturel qui a contribué au traçage de notre identité algérienne et qui a été une arme de défense durant l'ère coloniale. Est-ce que la pensée soufie est capable de concurrencer le discours de l'Occident et préserver la population musulmane et algérienne des effets négatifs de la mondialisation sur la culture et la société», c'est ce que tâchent d'expliquer les nombreux participants à ces journées de pensée soufie lors de leur deuxième journée. S. B. Oran 46e anniversaire de l'instauration du service militaire C'est en 1968 que le service national a été instauré en Algérie. Cette année, à l'occasion du 46e anniversaire de son instauration, la Deuxième Région militaire a décidé d'offrir aux nouveaux appelés un nouveau bâtiment, flambant neuf, pour les accueillir et les orienter. Ce nouvel édifice sera opérationnel dès les prochains jours. Il faut dire que beaucoup parmi les appelés au service national ont souffert des conditions d'accueil dans l'ancien édifice, non couvert, notamment par temps de pluie, ou par temps caniculaire. A noter aussi que l'emplacement de cette nouvelle structure est, pareillement à l'ancienne, sise à Mdina Jdida. Quant aux journées portes ouvertes, si elles s'adressent essentiellement aux futurs appelés, elles sont ouvertes également au grand public. Des exposions photos y sont organisés, jusqu'au 25 mai prochain, dans lesquelles on découvre les différentes époques qui ont marqué l'histoire du service national à Oran. Par ailleurs, une projection vidéo d'un mini-documentaire est également disponible, qui revient sur les prouesses des appelés durant leur service, et de leurs différentes réalisations au bénéfice du plus grand nombre (goudronnage des routes, désherbage, ou autres).