Même si son bilan est jugé par les uns et les autres de «mitigé», le P-dg de la Société de l'eau et de l'assainissement de Constantine (Seaco), dont le contrat arrive à terme en avril prochain, pense que celui-ci est «globalement positif». Et s'engage, dans le cas où la société qu'il préside décroche un nouveau bail, «de travailler sur les acquis réalisés» et partant, aller vers «plus d'harmonie dans la gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement». La question est sur toutes les lèvres : renouvellera-t-on ou non le contrat de la Seaco, chargée depuis maintenant cinq ans de la gestion déléguée de l'eau de la ville des ponts. D'autant plus que l'entreprise, faut-il le rappeler, n'a pas été sans faire face à des «difficultés» en vue d'atteindre les objectifs initiaux consignés dans le cahier de charges, signé en 2009 entre la partie algérienne, la Seaco et la Société des eaux de Marseille (SEM). Aussi, si M. Michel Valin, P-dg de ladite société, n'a pas été jusqu'à exprimer solennellement le souhait de son entreprise de rempiler pour un nouveau contrat, il a estimé, cependant que ceci était notamment tributaire des autorités algériennes, affirmant en ce sens que la SEM est toujours engagée à côté des Algériens. Ainsi, il précisera au sujet du renouvellement du contrat qui expire dans quelques mois, qu'à l'heure actuelle, rien n'est acquis et que les jours à venir apporteront indéniablement des réponses à cette question. «Le sujet est sur les lèvres de tout le monde, et ce, pas qu'à Constantine mais également à Oran et dans d'autres wilayas. On n'a absolument rien de particulier à propos de ce sujet», a-t-il fait remarquer avant de révéler, par la suite, qu'effectivement la SEM a «eu un entretien avec des responsables algériens». Aussi, il affirmera qu' «il est évident que la SEM est à la disposition des autorités algériennes si elles veulent renouveler le contrat de la Seaco». Objectifs globalement atteints Faisant le bilan de l'exercice de la Seaco durant cette période, Michel Valin, tout en reconnaissant la persistance de certaines insuffisances sur lesquelles d'ailleurs, insiste-t-il, sa société travaille en amont et en aval en vue de les solutionner, a estimé en outre que les objectifs tracés ont été globalement atteints, «des retards ont été constatés, on essaye de les combler. Aussi, on a atteint globalement les objectifs initiaux», a déclaré Michel Valin qui était accompagné de son staff managérial. L'on saura ainsi que les volumes d'eaux produits et distribués par la Seaco, qui alimente près de 180 000 abonnés, ont connu une évolution constante durant les cinq dernières années. Selon le conférencier, ce volume est passé de 86 millions m3 en 2009 à 115 millions m3. La desserte en eau, elle aussi, a indiqué Valin, s'est «améliorée» et a connu une «évolution spaciale importante même si, avoue-t-il, il reste beaucoup de travail à accomplir». «Entre mai 2009 et décembre 2013, le taux de desserte de 1 jour sur 3 a été diminué par trois pour atteindre aujourd'hui moins de 4% de couverture au profit de la desserte quotidienne», a-t-on précisé. Aussi, durant la même période, le taux de desserte en H24 est passé de 29 à 78%. Pour ce qui est du comptage forfaitaire, ce responsable dira que celui-ci a été ramené à 10% rappelant que durant l'année écoulée, près de 180 000 compteurs ont été posés et/ou remplacés pour répondre aux normes en matière de mesure. Sur ce dernier point précisément, le P-dg de la Seaco a indiqué que le projet de doter la société d'un système de télégestion permettant une connaissance en temps réel de l'état de fonctionnement des stations de pompage, des niveaux dans les réservoirs et les débits mis en distribution est, dans sa première phase, à 80%. En matière d'investissement, l'entreprise, a-t-on encore affirmé, a engagé sur cinq ans un matelas de 15 milliards de dinars pour notamment la modernisation des réseaux d'eau potable et la réhabilitation des ouvrages de production et de stockage en sus de l'inspection des réseaux d'assainissement et la résorption des points noirs. L'on saura ainsi que sur 175 km de conduites existantes à travers le territoire de la wilaya, 47 km ont été renouvelés. Farid Benzaid Mila 2 604 postes d'emploi créés par l'Ansej Dans un bilan établi par les responsables de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) de Mila, il ressort que 2 262 dossiers ont reçu l'aval de la commission d'éligibilité en 2013, dont 1 186 ont reçu le financement nécessaire pour un coût global de l'ordre de 112 milliards de centimes. L'objectif annuel tablait sur 1 700 projets, donc le taux atteint est de l'ordre de 69,76 %, réparti comme suit : services 740 projets, agriculture 189, industrie 151, entreprises et bâtiment 57 et enfin métiers d'artisanat 49 projets. Ces unités soutenues ont pu créer 2 604 postes d'emploi. Pour cette même année 2013, 1 083 dossiers ont été considérés comme éligibles par la commission et sont, donc, en phase de financement et sont répartis comme suit : services 530, industrie 210, agriculture 168, artisanat 63, entreprises et bâtiment 61 et enfin professions libérales 51. Il faut signaler également la création de la maison de l'entreprenariat en partenariat avec le centre universitaire de Mila, avec signature de la convention le 3 juin 2013 et installation de la commission le 3 novembre et, depuis ce temps, 10 sessions de formation ont été assurées et ayant ciblé 496 jeunes étudiants. Le taux de recouvrement a atteint au 31 décembre dernier, 75 %. A. M'haïmoud ANNABA Près de deux kilos de kif traité saisis Une importante quantité de kif traité, estimée à un kilo et 989 grammes, a été saisie par la brigade antistupéfiants de la Sûreté de wilaya de Annaba et le dealer, âgé de 41 ans, récidiviste notoire de son état, a été mis sous mandat de dépôt cette fin de semaine. Cette arrestation est intervenue après la délivrance d'un mandat de perquisition par le parquet. Il faisait suite à des informations reçues par la brigade anti- stupéfiants, à travers le numéro vert de la DGSN, sur la présence de cette quantité de poison chez un individu habitant l'ancienne cité populaire appelée cité Aux As. Après l'arrestation du premier dealer, les policiers, poursuivant leurs investigations, ont mis la main sur deux autres dealers, âgés de 27 et 29 ans, en relation avec le premier. Présentés devant le procureur de la République, deux des mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt alors que le troisième a été mis sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, la brigade économique et financière de la même Sûreté de wilaya a procédé à l'arrestation, durant la même période, de deux faussaires. Les deux mis en cause âgés de 29 et 30 ans s'adonnaient à la falsification de documents administratifs, dont des pièces d'identité qu'ils utilisaient pour des retraits d'argent et autres délits réprimés par la loi. Lors de leur présentation devant le procureur de la République, les deux indélicats faussaires ont été placés sous mandat de dépôt, dans l'attente de la fixation de la date de leur procès. A. Bouacha OUM-EL-BOUAGHI Mise en échec d'une tentative de transfert frauduleux de monnaie étrangère d'une valeur de l'ordre de 60 millions de dinars Les éléments de la gendarmerie ont réussi jeudi, à neutraliser une bande de 8 personnes s'apprêtant à exporter frauduleusement l'équivalent de 60 millions de dinars, de la ville de Aïn M'lila vers le territoire tunisien. Selon le commandant Hammoum, chargé de la communication de la gendarmerie, les faits remontent au début du mois de janvier en cours lorsque des informations sont parvenues aux services de la gendarmerie, faisant état de l'existence d'une bande spécialisée dans le trafic d'euros entre Aïn M'lila et la Tunisie. Selon les mêmes informations, les éléments de la bande utilisaient un véhicule de type «Logan» pour réaliser leurs expéditions, et dans le cadre de la lutte contre les trafics de tous genres, les éléments de la gendarmerie ont tendu minutieusement des filatures pour appréhender les membres du réseau. Dans ce cadre, toutes les unités de la gendarmerie ont été mobilisées exclusivement pour piéger cette dangeureuse bande. En fin de semaine, un véhicule répondant au signalement communiqué, a été intercepté au niveau de la RN32 reliant le chef-lieu d'Oum-El-Bouaghi à Khenchela, plus exactement au croisement de la localité de Aïn Zitoun. Le conducteur du véhicule incriminé K.S., âgé de 50 ans et originaire de «Bir El Ater» dans la wilaya de Tebessa, a refusé d'obtempérer au barrage dressé par la gendarmerie. Une course-poursuite a été engagée par les éléments de la gendarmerie pour arrêter le véhicule. Arrêté quelques kilomètres plus loin, le véhicule a subi une fouille, permettant la découverte d'une somme d'argent soigneusement dissimulée, équivalente à 4 500 euros, en plus d'une somme en monnaie tunisienne de l'ordre de 26 300 dinars et une somme en monnaie locale représentant 500 000 DA. Les investigations approfondies de la gendarmerie ont permis d'arrêter un premier complice répondant aux initiales B.M., âgé de trente ans et originaire de Aïn M'lila. Les deux malfaiteurs ont, suite à des interrogatoires poussés, dénoncé leurs acolytes au nombre de 6, de différents âges et qui seraient activement recherchés par la gendarmerie. Selon les déclarations du commandant Hamoum, cette opération entre dans le cadre de la lutte contre le transfert de capitaux, qui touche à l'économie nationale. Suite à cette prise, jugée de qualité, le commandant du groupement a instruit les éléments de la section de recherche de poursuivre l'enquête pour trouver d'autres complices agissant dans le même créneau. Selon les mêmes sources, les deux malfaiteurs devaient être présentés jeudi devant le procureur de la République et des recherches sont engagées pour arrêter les autres membres de la bande, en fuite. Par ailleurs, nous apprenons que les services de sécurité ont resserré l'étau tout au long de la bande frontalière pour mettre en échec toutes les tentatives de fraude. La preuve, la dernière tentative de transfert de monnaie, traitée par les éléments de la section de recherche, remonte au mois de juillet de l'année 2011. En ce temps, la gendarmerie avait intercepté deux véhicules sur la RN3, reliant Constantine à Aïn M'lila, à bord desquels il a été trouvé une somme d'argent dépassant les 50 milliards de centimes.