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SOIR MAGAZINE
Spécial fête des mères
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 05 - 2014


L'origine de la fête des mères
Chaque année, nous fêtons les mamans. Nous les remercions de l'attention, de la protection et de l'amour qu'elles nous donnent. Cette tradition n'est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles. La fête des mères remonte au temps d'Astérix, c'est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l'honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des dieux. La version moderne de la fête des mères nous vient directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une Américaine a demandé aux autorités d'instaurer une journée en l'honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits Américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans. Mais en France célébrer les mamans et plus généralement la famille est une idée de Napoléon. C'est le premier qui a évoqué l'idée d'une fête des mères officielle au printemps 1806. Au départ, le but était d'honorer les mères des familles nombreuses.
Il faut cependant attendre le 20 avril 1926 pour que la première «journée des mères» nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères des familles nombreuses, avec remise de «médailles de la famille française». Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'en 1941, moment où le maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la Seconde Guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l'attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu'il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de «femme-objet». La grande «invention» de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain ! En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4e dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.
La fête des mères est une fête internationale
La Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Italie, la Turquie ou encore la Russie se sont aussi calqués sur la tradition instaurée par les Etats-Unis pour fêter leurs mamans nationales. En Belgique, les mamans ne se fêtent pas le même jour en fonction des régions.
La majorité des Belges célèbrent leur maman le deuxième dimanche de mai. Dans la région d'Anvers, la fête des mères est le 15 août, qui est le jour de Marie dans la religion catholique. En Angleterre, la fête des mères, appelée Mothering Sunday, est toujours célébrée le 4e dimanche de carême, c'est-à-dire aux environs de la mi-mars.
En Allemagne, le jour de la fête des mères, les mamans ne travaillent pas. La fête des mères est célébrée le deuxième dimanche de mai depuis plus de 75 ans. Le jour de la fête des mères, les enfants sont aux petits soins pour leur maman tout au long de la journée. En Espagne, on fête les mères le premier dimanche du mois de mai.
Ce jour-là, les mères et les grands-mères ne cuisinent pas. Les restaurants respectent cette coutume en offrant une fleur aux mères et aux grands-mères. Au Canada, la fête des mères est célébrée chaque année le deuxième dimanche du mois de mai. Comme en France, les petits enfants bricolent un cadeau pour leur maman, avec leur maîtresse ou avec l'aide de leur papa. C'est une fête officielle et tous les petits Canadiens y mettent tout leur cœur pour qu'elle soit réussie.
Sources : Internet L'entretien de la semaine
Sabrina, étudiante en psychologie, livre ses émotions au soirmagazine concernant la célébration de la Fête des mères :
«On ne leur dira jamais assez que nous les aimons»
Par Naïma Yachir
Pour beaucoup, la fête des mères est synonyme de bonheur. Pour Sabrina, la tristesse a pris le pas sur la joie, quand approche le dernier dimanche du mois de mai, et qu'elle ne peut plus se réveiller tôt le matin pour serrer sa mère dans ses bras et lui murmurer à l'oreille : «Bonne fête maman, je t'aime.» Dans cet entretien, elle nous livre ses sentiments, et rappelle, que l'on ne se rend compte de l'importance des êtres chers que lorsque nous les perdons.
Soirmagazine : Aujourd'hui que votre maman n'est plus de ce monde, comment voyez-vous cette fête ?
Sabrina : J'ai 20 ans aujourd'hui, et cela fait cinq que j'ai perdu ma mère. Je suis l'aînée, mon frère avait dix ans à l'époque. Maman était une femme merveilleuse, j'étais adolescente, elle savait m'écouter et me consolait quand j'avais du chagrin.
Quand approchait la Fête des mères mon frère et moi étions excités, et nous complotions ensembles pour lui choisir son cadeau. Souvent on le réalisait nous-mêmes. Mon père nous emmenait dîner au restaurant et lui offrait à chaque fois un bijou en or. Elle était heureuse. A présent, je ne peux m'empêcher d'envier les enfants qui continuent de souhaiter bonne fête à leur maman, et de leur offrir des présents.
Certains pensent que célébrer la fête des mamans est commercial, c'est pour vendre, et que c'est une fête qui nous vient d'ailleurs. Qu'en pensez-vous ?
Mais qu'à cela ne tienne. Oui, si ma mère était encore vivante, je continuerai à lui offrir des cadeaux, je trouve que c'est une bonne chose d'avoir eu cette idée, peu importe d'où elle nous vient, l'essentiel c'est de ne pas oublier combien les mamans sont chères, et qu'il faut les honorer. Moi, je continue à ma manière à marquer l'evènement. Le dernier dimanche du mois de mai de chaque année depuis son décès, je me recueille sur sa tombe, j'y dépose une rose, je lui dis combien je l'aime, et combien elle me manque tout en essuyant mes larmes. Ainsi, j'ai comme l'impression qu'elle n'est pas partie. Quand je quitte le cimetière et que je vois tous ces enfants accrochés au bras de leur maman, je les envie et les jalouse à la fois, j'ai comme un pincement au cœur, et ça me tente de leur dire qu'ils ne mesurent pas leur bonheur.
Que direz-vous à ceux et celles qui oublient d'honorer leurs mamans en ce jour de fête ?
Je ne veux pas donner de conseils, mais par expérience je dirai qu'il ne faut jamais oublier de leur dire combien nous les aimons. Il ne faut pas attendre ce jour pour leur exprimer notre reconnaissance envers tout ce qu'elles font pour nous.
Mais j'ai le sentiment qu'on ne le leur dit jamais assez. Une parole tendre, un petit geste les comble de bonheur. Tout l'or du monde ne les vaut pas. Et croyez-moi, quand elles ne seront plus de ce monde, le remords ne nous rongera pas.
Enquête-Témoignages
Bonne fête maman
Par Soraya Naili
Dernier dimanche du mois de mai, nos villes fleurissent. Avec des roses, nous disons bonne fête à nos mamans, celles qui nous ont portés pendant neuf mois, qui nous ont aimés et cajolés. Celles qui nous ont donné la vie et qui sont la prunelle de nos yeux. Durant cette journée spéciale, nous leur exprimons tout notre amour et notre gratitude par des cadeaux, des mots d'affection et de gros câlins.
Pour certains, le dernier dimanche du mois de mai sonne comme une date triste. Et pour cause : leur maman n'est plus de ce monde. Dans son dernier roman Pour tout ce que tu m'as appris, Leila Aslaoui évoque la dernière fête des mères passée avec sa maman.
Un ultime rendez-vous avant la grande séparation. Tino Rossi, quant à lui, a su trouver les mots pour dire l'amour incommensurable qu'il vouait à l'auteure de ses jours dans une chanson : «Maman tu es la plus belle du monde. Aucune autre à la ronde n'est plus jolie. Tu as pour moi, avoue que c'est étrange le visage d'un ange du paradis.» Que réservent les uns et les autres pour leur maman chérie en cette journée printanière, très spéciale.
Soirmagazine a posé la question.
Atika, 37 ans
«La fête des mères est une journée sacrée pour moi. Je laisse tout tomber pour sortir avec ma mère. Je l'emmène manger dehors, on se fait une belle balade en voiture et je lui offre un beau cadeau. Je pourrai faire mille et une choses, je ne parviendrai jamais à rendre à «yemma lâaziza» tout le bien qu'elle m'a fait. Maman c'est mon port d'attache. J'ai besoin d'entendre sa voix chaque jour. Le jour de la fête des mères, je la serre dans mes bras jusqu'à l'étouffer. Je crois que si ma mère venait à disparaître, je deviendrais folle tellement je l'aime. Et même à mon âge, j'ai encore besoin d'elle, de son amour et de son affection.»
Sarah, 22 ans
«Pour moi, la fête des mères c'est le plus beau jour de l'année. Ma mère avait 20 ans lorsqu'elle m'a eue. Elle en a à peine 42 aujourd'hui, et lorsque nous sommes ensemble, on dirait les meilleures amies du monde. Cette année, je lui ai réservé une surprise de génie.
Un spa pour se faire bichonner toute une après-midi. Puis, j'ai prévu de l'inviter dans un bon restaurant. Une maman, on en a qu'une. Il faut la gâter aussi souvent que l'on peut !»
Halim, 39 ans
Depuis la maternelle, Halim a toujours marqué cette date d'une pierre blanche. «Je me souviens qu'à la crèche, nous préparions toujours des cadeaux fait main pour nos mamans, encadrés par nos éducatrices. Cette tradition s'est perpétuée pendant le primaire et le collège.
En tout cas, je continue à honorer ma mère chaque année. Avec mes frères et sœurs, nous nous retrouvons tous en famille, autour d'un bon repas le soir.
Ma mère est toujours aux anges de se retrouver ainsi entourée de ses enfants et petits-enfants. C'est un jour béni pour réitérer notre affection à l'être le plus merveilleux sur cette terre : notre maman.»
Hamid, 51 ans
Quand bien même il voudrait oublier cette date, il ne le pourrait pas. Hamid est brouillé avec sa mère depuis plusieurs années déjà. Une situation compliquée qui ne trouve pas de solution. «Cela fait plusieurs années que je ne parle pas avec ma mère.
Une histoire de famille difficile à raconter. Voir les gens déambuler dans la rue le dernier dimanche de mai avec des bouquets de fleurs dans les mains me transperce le cœur. Je me sens triste et impuissant. Ma mère est en vie mais c'est comme si elle n'était plus de ce monde. La bêtise humaine sépare souvent les gens qui s'aiment. Hélas !»
Selma, 29 ans
«Je suis envieuse de voir mes collègues acheter des cadeaux à leur maman le jour de la fête des mères. Moi, j'achète une rose et je me rends sur la tombe de maman chérie. Je pleure toutes les larmes de mon corps en rembobinant le film de nos souvenirs.
Je n'aime pas cette fête car elle remue le couteau dans la plaie.
Plus que les autres jours, cette date me rappelle que maman est partie pour toujours.»
Dans Anna Karenine, Léon Tolstoï écrivait à juste titre : «L'épouse, c'est pour le bon conseil ; la belle-mère c'est pour le bon accueil ; mais rien ne vaut une douce maman» !


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