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Benflis publiera son livre blanc en juin
200 pages pour «remonter la filière de la fraude»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 06 - 2014

Point de regrets ni d'amertume chez Ali Benflis. Le candidat à l'élection présidentielle tourne la page et se projette dans l'avenir. Il prépare le livre blanc sur la fraude électorale et se consacre à la formation de son propre parti politique.
Nawal Imés - Alger (Le Soir)
Ali Benflis met le cap sur l'avenir. Dans un entretien accordé à El Watan, il fixe les priorités de son plan d'action. Dès le mois de juin, il publiera le livre blanc sur la fraude. Il a évoqué dans ledit entretien une première mouture de 200 pages qui a nécessité «des investigations, la collecte d'informations, des recoupements et l'analyse» mais surtout «un souci de l'exactitude et de la rigueur».
Sans vraiment livrer de détails sur son contenu, Benflis explique que ce livre blanc «remonte toute la filière de la
fraude ; il en identifie les relais ; il en démonte, l'un après l'autre, chacun des mécanismes ; il va aux sources de la fraude qui se trouvent, hélas, dans les failles béantes de notre régime électoral», ajoutant que «dans l'imaginaire collectif, la fraude se réduit au bourrage des urnes. Or, elle est autrement plus complexe et plus sophistiquée. C'est ainsi que le régime en place l'a conçue et organisée pour ne rien laisser au hasard».
Pour sortir de ce schéma, il faut que «le réseau de la fraude soit démantelé. Cette tâche n'est ni difficile ni insurmontable. D'autres pays l'ont accomplie au moyen d'une autorité indépendante chargée des élections. Même l'Afghanistan et l'Irak y sont parvenus avec succès. L'Algérie peut en faire autant».
Actualité oblige, Benflis évoque dans l'entretien ses divergences avec la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique mais laisse la porte ouverte. Il estime en effet la rejoindre «sur beaucoup de données importantes. Nous faisons la même lecture de la nature et des causes de la crise actuelle. La Coordination nationale plaide pour une transition démocratique. Je défends l'idée d'un processus politique global. Mais je vous rassure, le fil de la concertation et du dialogue n'est pas rompu entre nous. Notre souci commun est de faire aboutir la dynamique de convergence que je viens d'évoquer, car elle est dans l'intérêt supérieur du changement». Son avis est néanmoins plus tranché au sujet des consultations politiques car estime-t-il, «ce pouvoir n'a jamais ouvert une parenthèse démocratique pour pouvoir la fermer. Sa vraie nature est celle d'un pouvoir personnel, autoritaire et sans légitimité».
Tourné vers la création de sa propre formation politique, il dit s'être «astreint à une stricte observance des exigences de la loi. Tout est fait pour que la demande de création du futur parti satisfasse aux critères établis par la législation en vigueur. Le projet de statuts, l'avant-projet de programme politique ainsi que le projet du règlement intérieur de ce parti sont prêts. Nous finalisons actuellement la liste des membres fondateurs de ce parti».
A la question de savoir s'il n'éprouvait pas de regrets après sa participation aux présidentielles, il répond que non et que si c'était à refaire, il ne changerait en rien sa stratégie. «Bien sûr, j'aurais aimé pouvoir agir sur une seule chose, mais cela n'est pas en mon pouvoir : bannir la fraude seulement, mais cela est une autre histoire. Cela va au-delà de mes seules forces et exige une mobilisation et un rejet populaire plus grands». Il pointe du doit le Conseil constitutionnel qui, dit-il, «est une institution-pivot dans l'opération de fraude massive à laquelle a été réduite la dernière élection présidentielle. Il assume une responsabilité particulière dans la validation d'une candidature manifestement non conforme à la Constitution et aux lois de la République. Il a été préparé pour cela, comme chacun le sait. Il a agi en simple relais du pouvoir en place. Mais il n'est pas le seul». Et d'ajouter «qu'il n'y a pas d'élection, le suffrage universel ne compte pas en Algérie et que tout ce dont il s'agit n'est qu'une distribution politico-administrative de quotas électoraux en fonction des inimitiés ou des allégeances. Qui en doute ? Que le régime en place n'est obsédé que par sa propre survie et que tout le reste importe très peu pour lui ? Cela se confirme chaque jour. Que la vaste entreprise frauduleuse du 17 avril aggravera la crise politique et l'impasse institutionnelle auxquelles l'Algérie fait face ? Tout le monde en est conscient, sauf le régime en place, encore une fois».
Une situation qui a mené à «une crise politique» et «une impasse institutionnelle» qui s'aggravent dans un «pays qui n'est plus gouverné».


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