Cette initiative multidisciplinaire appartient à l'association du corps médical privé de la wilaya. Sa vocation est, selon le Dr Ahmed Benkhaled, président du CMPC, d'apporter une formation continue de haute facture. Ce forum comprend une série de conférences, d'ateliers permettant d'approfondir certains sujets et de symposiums parrainés par des laboratoires privés «le comité d'organisation composé des Drs Benkhaled, Ameur, Radjah, Boukhlef, Bencheikh a permis à des praticiens venus des quatre coins du pays (même Tiguentourine) de vivre deux journées scientifiques très riches en enseignements. Dans ce cadre magnifique de la maison de la culture de la cité Radar, des conférenciers se sont succédé pour livrer le contenu de leurs connaissances. Dès le matin du 30 mai, les professeurs Hamouda, Berkane et Chikhi ont parlé du cancer gastrique pour s'alarmer sur son ampleur, 3 000 nouveaux cas par an, en Algérie. Ils incriminent le sel et la faible consommation de fruits et légumes. Concernant les cancers colorectaux, les docteurs Rahou et Benaïbouche ont mis l'accent sur la qualité de l'exercice chirurgical et la radiothérapie pour la réussite thérapeutique. Les urologues Benakila et Mebarek ont insisté sur le dépistage précoce du cancer de la prostate pour de meilleures chances de guérison. L'après-midi a débuté avec une conférence afférente aux complications cardiaques et cérébrales de l'hypertension artérielle. Les drs Benkhedda, Azaza et Bouzid previennent de la chronicité de cette affection qui peut entraîner un AVC. Le Pr Abid a parlé de la nécessité de développer des soins palliatifs. Les Drs Hamdad et Belbachir ont abordé le sujet des mycoses cutanéo-muqueuses superficielles. Quand au dermatologue espagnol, le professeur Emilio Suarez Martin de l'Université de Madrid, il a abordé le problème de l'alopécie, mais les moyens de la médecine n'ont guère de pouvoir pour faire repousser les cheveux. Le samedi matin, les Prs Khalfa, Neher, Karaout, Kameche et Chachoua ont expliqué le pied et l'œil du diabétique. L'après-midi, les Prs Damerdji et Sultan, spécialistes en endocrinologie pédiatrique du CHU Montpellier ont traité du problème de la prise en charge d'un larmoiement chez le nourrisson et la puberté précoce. A cette manifestation, nous avons noté la présence de l'association des parents et amis d'autistes de la wilaya de Chlef, dirigée par M. Salah Brahim Hamid qui se plaint de la difficulté de la prise en charge de l'enfant autiste pour des soins dentaires et souhaite l'acquisition d'un meopa, appareil qui aiderait le dentiste dans cette tâche. Le support financier à ce forum a été apporté par les laboratoires pharmaceutiques comme Bledina, Fasska, Novonordisk, Merinal et Acon. Medjdoub Ali Sidi-Bel-Abbès Une trentaine d'étudiants entament la grève de la faim Une trentaine d'étudiants du département de l'électronique, spécialistes en composants électronique pour l'énergétique de l'Université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès ont, dans la journée d'hier lundi entamé un mouvement de grève de la faim illimitée dans l'enceinte même de leur faculté pour faire aboutir leurs revendications qu'ils qualifient de légitimes et légales. Dans leur pétition, les grévistes déclarent à maintes reprises avoir interpellé les responsables au sujet de ces mêmes revendications mais sans satisfaction aucune, c'est pourquoi, indiquent-ils, qu'ils mènent une autre action plus radicale à savoir celle de la grève de la faim pour faire «bouger les choses». Parmi leurs revendications, les grévistes évoquent la note de mémoire de fin d'études qui est actuellement de 14/20 alors qu'eux souhaitent qu'elle soit revue à la baisse pour ne point les décourager. Ils exigent que les notes des examens soient affichées sur le tableau comme l'exige la règlementation, ils demandent le respect du délai réglementaire pour la demande de consultation de la copie lorsqu'il arrive à l'étudiant de contester la note attribuée. Et pour clore leur plate-forme de revendications, les grévistes disent dénoncer la politique arbitraire qui, prévaut de la correction des copies. A. M. Relizane Des citoyens interpellent le wali Les citoyens de la commune de Oued-Djemaâ, dans la wilaya de Relizane, révèlent que depuis l'année 1990, aucun logement social n'a été attribué dans toute la commune de Oued-Djemaâ, vrai ou faux ? Peu importe, l'essentiel étant que des centaines de familles vivent dans des conditions sociales précaires dans cette localité, distante d'à peine 11 kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Relizane. C'est aussi l'une des plus grandes villes de la wilaya à côté d'El Matmar, Yellel et Zemmoura. Cette semaine, des familles se sont organisées en collectif pour revendiquer leurs droits et ceux de leurs enfants «au moment où des milliers de logements attribués à des gens qui ne sont pas dans le besoin sont fermés». La population concernée a décidé de saisir le premier magistrat de la wilaya puisque les élus semblent incapables de prendre en charge leurs doléances. C'est du moins ce que nous affirment les représentants de ces familles, qui n'ont que trop patienté. Selon les concernés, il existe actuellement des centaines de dossiers de demande de logement qui sommeillent dans les tiroirs de l'administration locale. Devant cette forte demande, l'offre est inexistante, soulignent les citoyens mécontents. «Nous avons proposé la construction collective, à savoir l'affectation de lots de terrain à des groupes désignés, renfermant chacun quatre membres pour la construction de leurs habitations», souligne-t-on. En ajoutant qu'une telle opération contribuera à l'absorption des demandes qui existent et dans des délais relativement courts «et ainsi éviter l'usage des deniers du trésor public à cet effet». Les contestataires expliquent que la commune de Oued-Djemaâ n'a pas distribué de logements sociaux depuis 2000 : comment est-ce possible de rattraper un tel retard, s'interroge-t-on. La situation dans laquelle vivent ces familles nous pousse à nous interroger s'il n'y a vraiment pas de place pour tous les citoyens du pays. S'agit-il vraiment de pénurie de logements ou est-il plutôt question de mauvaise répartition de ces derniers de la part des institutions qui ont en charge cette mission, comme l'Assemblée populaire communale, la daïra et l'Office de promotion et de gestion de l'immobilier ? A. Rahmane Elections cci Tiaret La justice se saisit du dossier Les élections de l'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie «Sersou» de Tiaret qui ont eu lieu le 10 mai dernier, au niveau de la salle Mustapha-Mekki et à l'issue desquelles ont émergé les 23 membres, demeurent à ce jour en stand by. En effet, suite à la déclaration des résultats le soir même du scrutin, un groupe de candidats s'est manifesté pour contester les élections dans le secteur du BTPH, pour vice de forme lié, entre autres, à la substitution des déclarations annuelles des salariés (DAS) qui ont un impact en terme de bonification de nombre de voix par des mises à jour. Le groupe contestataire, concurrent potentiel dans cette échéance, a, en effet, introduit un recours auprès de la commission de wilaya présidée, faut-il le préciser, par la Direction du commerce. Ainsi, après étude du dossier, ladite commission a validé le recours en fixant le 28 mai comme date des réélections partielles pour le secteur du BTPH. Entre-temps, une action a été intentée en referee auprès de la justice en vie de l'annulation pure et simple de l'opération. Cette situation pour le moins enchevêtrée, inextricable et unique du genre à l'échelle du territoire national risque de perturber l'échéance pour l'élection de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) prévue le 12 juin prochain, car, estime-t-on, dans le cas de retard dans le traitement à temps du dossier par la justice, Tiaret pourrait être disqualifiée et ne sera pas par conséquent représentée au niveau des organes élus de cette instance. Il importe de souligner que la communauté des opérateurs économiques du Sersou, déplorent cette situation regrettable dans la mesure où une concertation préalable mettant en avant l'intérêt supérieur de la wilaya aurait épargné une disqualification pénalisante à plus d'un titre... Mourad Benameur Oran Les oncologues de l'ouest se dotent d'une société savante Les oncologues de l'ouest, exerçant au niveau de nombreux établissements de santé publics ont récemment créé leur société «savante des oncologues médicaux de l'ouest». Ils étaient, à cette occasion, près d'une centaine de spécialistes réunis au niveau du centre d'accueil familial du CAC de Misserghine, pour entériner cette officialisation d'une société savante qui aura un caractère purement scientifique. Le président d'honneur de cette société n'est autre que le doyen des oncologues, le professeur Louafi, chef de service au CHUO. L'objectif de cette société savante est de permettre aux oncologues d'avoir un cadre de formation continue au moment où les vocations pour cette spécialité semblent être en hausse. Des séminaires de formations et autres rencontres permettant de s'informer et de découvrir tout ce qui se fait en matière de recherches et de nouveaux traitements contre les cancers, seront dispensés aux nouveaux oncologues dans le cadre de cette société. Gageons que ce soucis des spécialistes d'être aux avant-postes de la recherche et des évolutions scientifiques, se traduira surtout par une amélioration de la prise en charge des malades, qui, en plus de souffrir, sont souvent dans le besoin d'un autre appui, celui du volet psychologique et social.