Ce 1er mai, Journée mondiale des travailleurs, a été marquée par un arrêt de travail des employés du tramway d'Oran, ce qui a surpris les habitués de ce nouveau moyen de transport, qui sont nombreux à l'emprunter. Sécurité, contrats de travail, respect des horaires... sont les revendications des travailleurs en grève et ce, jusqu'à hier vendredi où la situation ne semblait pas trouver d'issue. Amel Bentolba - Oran- (Le Soir) - Ils étaient tous réunis en ce jour symbole du 1er mai, conducteurs de rames, agents de la sécurité, contrôleurs, vendeurs de tickets, exposant leurs revendications professionnelles mais également exigeant un autre interlocuteur pour négocier, autre que l'actuel directeur français qu'ils accusent de mépriser les employés algériens et demandent même son départ. Les grévistes évoquent les conditions de travail des conducteurs de rames, à qui l'on exige cinq courses durant la journée au lieu des quatre qu'ils effectuent déjà. Chose que les conducteurs refusent pour des raisons de sécurité. La plateforme de revendications comprend également l'augmentation salariale et le paiement des heures supplémentaires. Le collectif des travailleurs déplore également le fait que depuis le mois de décembre, ils ne perçoivent plus de primes de rendement et de risque, pas de 13e mois. Toujours pas de CDI... Pour sa part, la direction de la Setram qui gère le tramway, a fait savoir par le biais d'un communiqué que le tramway d'Oran a connu en ce 1er mai une perturbation du trafic suite à un arrêt de travail collectif, observé, sans préavis, par une partie du personnel. Précisant qu'un service minimum a été mis en place sur l'ensemble de la ligne afin d'assurer la continuité du trafic, ce qui n'a pas suffi puisque beaucoup ont dû se rabattre sur d'autres moyens de transport. Tout en qualifiant la grève d'illégale, la direction de Setram estime que le syndicat n'a pas joué son rôle. Concernant les revendications des travailleurs, si certaines sont admises par la direction, d'autres n'ont, selon elle, aucun bon sens. Il s'agit notamment de l'exigence des travailleurs à ce que certains responsables, principalement des Français, soient remplacés. En attendant les solutions qui découleront des rencontres entre la wilaya, la direction de transport et la direction de la Setram, un service minimum est assuré, avec un intervalle de quarante minutes entre deux rames, ce qui est très insuffisant. A. B. Aïn-témouchent Les herbes sauvages envahissent Hammam Bou-Hadjar La quasi-totalité des artères de la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar, dans la wilaya de Aïn-Témouchent croule sous les immondices et les mauvaises herbes en cette période précédant l'été. Cette ville, à vocation typiquement touristique est à l'état d'abandon en matière d'hygiène et de propreté, disent bon nombre de citoyens de cette ville, car cette salissure met en danger la santé des 40 000 âmes qui y habitent et même les touristes qui s'y rendent, chaque jour que Dieu fait. Outre les ordures ménagères qui jonchent certains trottoirs, il y a lieu de noter la poussée des herbes sauvages devant les habitations de plusieurs cités, à l'image de la cité des 170 logements, la cité des 240 logements, la cité Boughalem-Hamida, le quartier Sorécor, la rue Arab-Brahim et derrière la cité policière ; soit tous les quartiers périphériques de la ville touristique. Ces mauvaises herbes, dont la hauteur dépasse le mètre dans certains quartiers favorisent la prolifération des moustiques et autres insectes volants qui agacent la vie des gens à l'approche de la saison des grandes chaleurs. Plusieurs citoyens se sont plaints de la poussée de ces mauvaises herbes devant leurs habitations et les cités à tel point que certains habitants, las d'attendre un geste de la part des autorités ont pris les devants en passant à l'acte et en nettoyant devant leurs domiciles mais ceci reste insuffisant si une campagne de grande envergure n'est pas lancée dans les jours prochains, pour en finir avec ces immondices qui mettent en danger la santé des citoyens. Certains citoyens de la ville des thermes disent qu'ils ont interpellé les élus locaux pour remédier à ces problèmes avant que l'été ne s'installe, surtout que la main-d'œuvre est disponible du fait que les responsables locaux peuvent affecter des jeunes qui sont recrutés dans le cadre des différents dispositifs de l'Etat pour procéder aux opérations de nettoiement et entretien des artères, pour le bonheur des citoyens et l'embellissement de la ville elle-même. S. B. MECHERIA Un enfant défiguré par un chien errant Un enfant de cinq ans a été victime de morsures d'un chien errant dans un quartier de la périphérie de la ville de Mécheria. L'enfant a été évacué dans un état très critique, complètement défiguré, avec des morsures profondes sur son visage vers les UMC de l'hôpital de la ville où il est pris en charge par un traitement de vaccination antirabique, a-t-on appris. Les éléments de la Sûreté avec la collaboration des services de l'APC qui ont abattu le chien, n'ont tout de même pas pu trouver un laboratoire d'analyse de rage, pour savoir si le chien serait enragé. Notons, enfin, que les services de la prévention relevant de la santé ont enregistré 164 cas de morsures au cours de l'année 2013, alors que des meutes de chiens errants continuent d'investir les rues des villes en instaurant le couvre-feu dès la tombée de la nuit, causant vraiment un danger pour les riverains, surtout les fidèles à la prière de Sobh. Des opérations d'abattage sont souhaitables afin de mettre un terme à la prolifération de cette espèce animale. B. Henine Brèves de Mostaganem Don de sang : généreux les Mostaganémois Le centre de transfusion sanguine du CHU de l'hôpital Ernesto Che-Guevara de Mostaganem est en plein effervescence : c'est là en tout cas une réalité qu'un responsable du C.T.S n'a pas manqué à nous le soulever. Outre le fait que le centre dispose de moyens nécessaires (tensiomètres, agitateurs etc.) les donneurs de sang, surtout les bénévoles sont nombreux à donner leur sang. En effet ce responsable du CTS nous signalera qu'une vingtaine de personnes se manifestent chaque jour et quelque 600 pochettes sont recueillies mensuellement. D'autres donneurs offrent un peu de leur sang quand il s'agit d'un malade proche de la famille. Ajouter à cela une stratégie de sensibilisation de la part des responsables du secteur de la santé, l'on saura pourquoi les citoyens sont prêts à donner du sang pour sauver une vie. Toilettage tous azimuts La ville de Mostaganem subit, ces derniers temps une grande toilette. En effet, les principales artères ainsi que les cités-dortoirs font l'objet d'une grande opération d'assainissement qui consiste en le revêtement des chaussées et des trottoirs, le pavoisement des espaces verts, les affiches des portraits des candidats à l'élection présidentielle collés aux murs anarchiquement ont disparu, des bosquets ont été débroussaillés et tutti quanti. Une opération accueillie avec une grande satisfaction par les habitants. Jardin-béton Il était une fois un si beau jardin du côté de la gare routière sur la route d'Oran. Un lieu de détente où petits et grands trouvaient leurs compte. Aujourd'hui la laideur a fait son apparition du fait d'une «bétonisation» tous azimuts. Un gazon verdoyant a en fait cédé sous les affres d'une décision autorisant certains à y bâtir des salles de spectacles et autres locaux commerciaux. Au fait pourquoi a-t-on attendu tant d'années pour se rendre compte qu'il fallait construire ces sites commerciaux dans l'enceinte même du jardin ? L'offensive des moustiques Les chaleurs estivales ont, de tout temps eu leurs lots de méfaits sur les êtres humains. Les moustiques, profitant du mauvais entretien dans les cités-dortoirs en sont les premiers invités-indésirables. La cité du 5-Juillet, qu'on appelle communément cité «Hram ahlikom» est à ce titre réputée pour être un lieu chéri où ces insectes prolifèrent au grand désarroi des âmes allergiques. Pourtant nous dit-on, les autorités municipales ont promis d'y remédier en se procurant entre autres moyens de démoustication, un matériel sophistiqué qui serait importé. Depuis, la promesse n'est pas encore honorée au grand désappointement des locataires. L'été arrive à grands pas et les chaleurs d'aujourd'hui sont caniculaires : Il est temps d'entamer une lutte partielle contre les moustiques. Néanmoins, la détermination de tout un chacun n'a pas pour l'heure eu raison de la bête immonde, plus ravageuse que jamais. A. B. TOXICOMANIE EN MILIEU SCOLAIRE À SIDI-BEL-ABBÈS Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme Dans la journée du mercredi dernier, l'hôpital psychiatrique de Sidi-Bel-Abbès a organisé une journée d'étude avec des spécialistes en la matière autour de la toxicomanie suite au constat alarmant établi lors des sorties des psychologues au niveau des établissements scolaires. Ce sont les comportements perturbés de certains élèves qui ont aiguillé les psychologues et le constat est vraiment inquiétant, déplorent ces derniers. Pour échantillon, ces derniers se sont rendus dans cinq établissements scolaires (collèges et lycées) et sur les 1 306 élèves interrogés, 111 d'entre eux soit 8,47 % qui ont avoué consommer ou avoir consommé de la drogue ou des produits hallucinants nécessitent une prise en charge médicale. Les intervenants disent reprocher la non-coopération des chefs d'établissements et le personnel d'encadrement lorsque ces derniers ont été sollicités pour collaborer en vue d'une prise en charge des sujets touchés par la toxicomanie prétextant leur indisponibilité en matière de temps. Parlant de la toxicomanie en général dans la société, les médecins déplorent la non-assistance aux toxicomanes. Ces derniers, déclarent-ils, soit se présentent spontanément pour une cure libre de désintoxication au niveau des structures sanitaires en charge de ce problème soit son livrés à eux-mêmes et s'enfoncent encore plus dans l'addiction. Cette journée d'étude a aussi été étayée par une conférence animée par des médecins autour de la toxicomanie. Des sous-thèmes ont porté sur les différentes sortes de la drogue, les méfaits et impacts de la drogue, les maladies (hépatite, sida, etc.) causées par la drogue, l'insécurité dans la société, les accidents de la route. Les intervenants ont largement évoqué les effets néfastes de la drogue directs et indirects, incitant les dépendants à s'armer de patience et de volonté pour s'en sortir. Pour clore cette rencontre, les intervenants ont déploré l'absence d'un centre de désintoxication à Sidi-Bel-Abbès pour des toxicomanes qui sont obligés de se diriger vers celui de Sidi-Chahmi (Oran). A. M. Chlef Tentative de suicide Dans un état d'énervement extrême, un homme âgé de 39 ans s'est précipité à l'intérieur du siège de l'APC d'El Karimia (30 km au sud de Chlef) et a ingéré une partie d'une bouteille d'acide qu'il portait sur lui. Ce désespéré, chômeur et père de quatre enfants, était en quête d'un logement mais vainement. En attendant, il vivait avec son père, ses deux frères et son oncle, tous mariés. Sur la dernière liste d'attribution de logement, son nom n'y figurait pas, ce qui a provoqué ce geste de protestation. Le malheureux a été évacué en urgence vers l'hôpital de Ouled-Mohamed (centre de Chlef) pour essayer de le sauver.