L'entraîneur des Verts, Vahid Halilhodzic, entretient le suspense concernant son avenir à la barre technique de l'EN algérienne. Annoncé quasi-partant à l'issue de la présente Coupe du monde, Vahid Halilhodzic est revenu, dans l'entretien accordé à France Football sur les péripéties de ses attaques, par médias interposés, envers ses employeurs algériens, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua en particulier. «Certains ont pris cela pour un manque de respect, alors que c'est une réflexion toute personnelle (...) Mais je n'ai rien décidé. Je suis resté fidèle à l'Algérie alors que j'ai eu des propositions très supérieures sur le plan financier, dont je n'ai jamais fait état», dira l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire que des sources officielles en Algérie annoncent sur le départ au lendemain de la fin du tournoi du Brésil et son remplacement par l'ex-entraîneur du FC Lorient, Christian Gourcuff. Affirmant que la «guéguerre» avec Raouraoua ne devrait pas saper son autorité au sein de la sélection, Halilhodzic ne manque de rappeler ses principes fondamentaux. «C'est un risque oui. Mais si un joueur ne respecte pas le groupe, il sera écarté. Il y'a quarante millions d'Algériens qui nous regardent. Pour eux, l'équipe nationale, c'est sacré ! On n'a pas le droit de lui porter atteinte», assure-t-il probablement pour «corriger» certains écarts apparus ces derniers temps au sein de l'équipe à l'instar de cette polémique ininterrompue avec le joueur de Valence, Sofiane Feghouli. En fait, un des chouchous de Raouraoua que le Bosnien, malgré les apparences, n'arrive pas à gérer à telle enseigne que l'on susurre que «si Halilhodzic a des envies de départ, c'est en grande partie à cause des caprices de certains éléments-vedettes de la sélection».