Après l'apparition de deux cas de coronavirus et surtout l'annonce du décès d'un des malades à Tlemcen, les services de santé d'Oran ont tenu leur seconde réunion pour renforcer la veille sanitaire. D'emblée, un renforcement des capacités en personnel médical a été décidé au niveau de l'aéroport d'E-Sénia, que ce soit pour les vols internationaux ou nationaux. L'afflux important attendu durant le Ramadhan et pour le prochain pèlerinage aux Lieux-Saints pousse les responsables locaux à accroître aussi les mesures de prévention et de sensibilisation en direction des pèlerins. Plus particulièrement ceux d'un certain âge ou souffrant de maladies chroniques en diffusant à leur intention et dans les halls de l'aéroport, des vidéos, des affichettes et autres dépliants sur les mises en garde et les comportements à tenir pour se prémunir de toute contagion du coronavirus. Les personnels navigants des compagnies aériennes algériennes plus particulièrement devront également signaler tout cas suspect de passagers présentant des signes de respiration aiguës ou fièvre et cela avant même l'atterrissage. L'installation à nouveau de caméra thermique au niveau du contrôle des passagers de l'aéroport a été encore recommandée au plus vite ainsi que des lits d'isolement dans les hôpitaux. Fayçal M. Travail des enfants Lutter contre la déperdition scolaire La déperdition scolaire, la misère, les drames familiaux, sont parmi les causes les plus fréquentes qui conduisent les enfants à devoir travailler dans le monde et dans notre pays. C'est autour de ce constat que se sont regroupés ce jeudi à l'amphithéâtre de l'EHS pédiatrique de Canastel (wilaya d'Oran), plusieurs acteurs de la société civile des institutions de l'Etat. Cette rencontre à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, devait permettre de mettre en place un comité de suivi pour élaborer un programme de lutte contre le travail des enfants «pour ne pas rester chaque année uniquement dans la célébration de la journée», dira un intervenant. La DDS d'Oran, instigatrice de la rencontre, avait invité des représentants de la gendarmerie, de la Sûreté de wilaya ainsi que de la DAS, l'inspection du travail et de la prévention. Peu de chiffres ont été donnés durant cette rencontre sauf si ce n'est pour rappeler qu'en Algérie 5% des enfants travaillaient en 1999 et 4,7 % en 2008, alors qu'au cours de l'année 2013 la Sûreté de wilaya a eu à traiter 16 affaires de travail d'enfants. Si pour le secteur de l'éducation, où les déperditions sont importantes, des associations ont demandé plus de suivi médical afin de dépister certaines pathologies et handicaps pouvant entre autres causer cette déperdition scolaire. Mais c'est surtout la pauvreté et la misère qui conduisent les enfants à travailler souvent très jeunes. Que ce soit poussés parfois par leurs propres parents, faute de moyens, familles éclatées, père alcoolique violent, mère divorcée etc. Les cas traités par les services sociaux relatent tous des cas de misère, d'exclusions sociales. De plus, un enfant travaillant dans la rue, dans le commerce informel ou dans les champs est aussi soumis à des dangers qui accroissent cette situation désolante. De même, la présence d'enfants migrants dans les rues d'Oran interpelle et jusqu'à présent les autorités n'ont pas dégagé de solution respectant à la fois les droits de ces personnes et la nécessité de les protéger. F. M. Mostaganem Une récolte de céréales en baisse... Nouveau coup dur pour la production céréalière, alors que les prévisions faisaient état d'une production de céréales attendue de 1 million de quintaux, la Direction des services agricoles a indiqué qu'elle se limitera cette année à 770.000 quintaux. L'objectif de production au lancement de la campagne moisson-battage, que se sont fixé les services agricoles, n'a pas finalement été atteint, au titre de la campagne agricole 2013/2014. En effet, au terme d'une campagne anticipée et qui n'aura duré qu'à peine 3 ou 4 semaines, son bilan définitif fait état de quelque 770.000 quintaux de céréales. Ainsi, le déficit en production accusé s'élèverait à 230.000 quintaux, par rapport à la récolte de l'année dernière. La Direction des services agricoles, qui avait reconduit ce niveau de production global du million de quintaux comme base de prévision pour la saison courante, impute cet écart négatif au double terme des rendements et du volume de production, à la réduction des superficies en céréaliculture et au déficit pluviométrique enregistré durant les mois de mars et avril, au moment le plus crucial du stade végétatif de la plante ; les phases floraison, montaison et maturation ayant été compromises. Un déficit hydrique face auquel les agriculteurs ont dû réagir en «sauvant les meubles» par la reconversion des céréales en fourrages. Beaucoup plus tôt que d'habitude, la campagne moisson-battage a été entamée à la mi-mai à Mostaganem. Elle a été avancée dès lors qu'en raison de la sécheresse, les céréaliculteurs n'avaient plus rien à gagner en attendant davantage. Surtout pour les agriculteurs peu regardants quant au respect des techniques culturales recommandées, le déficit pluviométrique a sérieusement compromis la production attendue au titre de cette campagne agricole. Ceux disposant du matériel d'aspersion des cultures maraîchères ont toutefois remédié à la situation en irriguant leur parcelle de céréales, alors que ceux dépourvus d'un tel équipement n'avaient plus d'autre alternative que la reconversion des céréales en fourrages. La vocation de la wilaya n'étant pas céréalière au premier degré, bon an, mal an, on ensemence néanmoins quelque 50 000 ha de grandes cultures annuellement. Cette année, les estimations des services agricoles ont fait état de 51 000 ha, dont plus de la moitié de la sole réservée à l'orge. Plus réfractaires à la sécheresse, les blés tendre et dur représentent respectivement 16 800 ha et 5 200 ha, alors que l'avoine n'occupe que 2 000 ha. La céréaliculture occupe une superficie importante au niveau des daïras de Sidi-Ali et Bouguirat. A. B. Aïn-témouchent Plusieurs mesures pour lutter contre les feux de forêt Dans le but de prévenir contre les feux de forêt dans la wilaya de Aïn-Témouchent, les pouvoirs publics ont tenu récemment un conseil de wilaya en vue de mobiliser tous les moyens humains et matériels en vue de lutter contre les feux de forêt. Ainsi, plusieurs comités opérationnels attachés au niveau de la wilaya, des huit daïras et des communes ont été installés par les collectivités locales et les administrations publiques pour parer à tout feu. Ainsi, 10 brigades mobiles ont été déployées à travers le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent, deux camions ravitailleurs en eau, qui auront à servir et approvisionner les camions contre le feu à travers leurs différents déplacements lors de leurs interventions. Un réseau de surveillance constitué de nombreux postes de vigies dispatchés à travers les différentes localités, particulièrement au niveau des zones les plus sensibles telles que Sidi-Boumediène, Tamazoura et Sbiaât. Des instructions ont été données aux entreprises exerçant à travers la wilaya pour participer à ces campagnes de lutte contre le feu. Pour ce qui est du volet préventif, des travaux ont été lancés pour l'ouverture et l'aménagement des pistes ainsi que les travaux sylvicoles. D'autres travaux visant la limitation des risques d'incendies seront effectués par la mise en place de bordures ou travers de forêts (routes couloirs de lignes électriques, parcelles de céréales. Cependant, ce que les responsables craignent le plus, ce sont les feux de chaume que bon nombre de paysans effectuent après la campagne de moissons-battages, pourtant cette opération est interdite. Les pouvoirs publics comptent aussi sur les campagnes de sensibilisation en direction des populations à travers les panneaux de sensibilisation,la radio et les mosquées en vue d'éviter tout incendie. S. B. Aïn-témouchent Formation professionnelle : l'exploitation de l'énergie solaire est désormais une spécialité Une nouvelle spécialité est venue s'ajouter aux nombreuses autres qui sont répertoriées dans la nomenclature des formations professionnelles enseignées au niveau de la wilaya d'Aïn-Témouchent, il s'agit de la spécialité en installation de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques qui sera enseignée dans les trois centres de formations professionnelles, deux au chef-lieu de wilaya et le troisième dans la commune de Hammam Bou-Hadjar, a annoncé cette semaine le directeur de la wilaya de la formation et enseignement professionnels Mostefaoui Kouide. A cette fin, des cadres diplômés en la matière, sont recrutés pour occuper le poste de professeur chargé de cette formation au niveau des centres . Concernant l'importance de cette matière,un autre professeur dira : «Aujourd'hui, beaucoup de personnes convoitent l'énergie solaire pour son usage domestique ou économique, raison pour laquelle l'installation des panneaux solaires est devenu indispensable. Elle répond au besoin des agriculteurs et des propriétaires des cabanons.» Il abonde en disant : «Cette nouvelle technologie est très économique et elle n'est pas strictement limitée pour les régions du Sahara ou des Hauts-Plateaux. Elle permet la création d'emplois directs et indirects.» Un autre facteur d'ordre naturel favorise le recours aux panneaux solaires. La wilaya d'Aïn-Témouchent jouit d'un climat semi-aride. Le soleil brille durant les 3 quarts de l'année et l'énergie solaire est disponible sur toute la durée de l'année.