Décortiquant la situation du secteur de la santé et dévoilant les grandes perspectives d'amélioration de la couverture sanitaire, notamment dans les zones reculées et par ricochet, garantir une meilleure prise en charge des malades de la wilaya, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, lors de la rencontre entamée avec ses auxiliaires lors de sa visite dans la wilaya de Relizane, a levé le voile sur les grands projets inscrits pour le secteur dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. «Toutes les procédures administratives et techniques ont été prises pour la réalisation de nouvelles infrastructures en mesure d'améliorer nos prestations dont une école paramédicale pouvant accueillir 400 stagiaires, 5 polycliniques dans différents coins de la wilaya, un centre mère-enfant de 80 lits» a-t-il lancé. «Avec tout ce que nous disposons en matière d'infrastructures, soit 3 EPH, 29 polycliniques et les 140 salles de soins, nous pouvons nous attendre à des lendemains meilleurs», a tenu à souligner le ministre. Abordant la situation actuelle caractérisant le volet des ressources humaines, l'invité du jour a, tout en reconnaissant que d'importants efforts sont encore à faire pour répondre aux besoins pressants de la population, affirmé que « la courbe déterminant la couverture sanitaire a enregistré, durant les dernières années (1999/2010), une croissance monotone manifeste. L'on déplore toujours notre déficit en matière de certaines spécialités», évoque-t-il, en revenant sur l'absence de radiologues au niveau de la wilaya au moment où ses 3 EPH (Relizane, Oued R'Hiou et Mazouna) ont été équipés tout récemment de scanners. «Avec toutes les insuffisances, on a réussi à réduire les évacuations vers les autres wilayas». Le programme qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement du service public concernera tous les personnels médical, paramédical et administratif du secteur. Un programme de formation pour les cadres du secteur de la santé sera engagé à travers le pays, a affirmé jeudi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. A. Rahmane MOSTAGANEM 112 kg de kif et 17 000 comprimés psychotropes saisis C'est l'amer constat que révèlent les statistiques des services de la gendarmerie durant l'année écoulée. Selon le bilan annuel communiqué par le groupement de la gendarmerie, 2 085 affaires ont été traitées globalement où sont impliquées 3 036 personnes parmi lesquelles 906 ont été mises sous mandat de dépôt. Le bilan du trafic de drogue et de stupéfiants révèle 127 affaires, impliquant 190 dealers présumés, tous écroués, 112 kg de kif traité et 17 000 comprimés psychotropes saisis. Le trafic de faux billets de 2 000 et 1 000 DA fait ressortir 4 affaires où sont poursuivies 8 personnes. Le vol de véhicules est à la baisse par rapport à l'année 2012 où 22 voitures ont été volées et seules 4 retrouvées. Les autres affaires jugées de droit commun révèlent 717 affaires qui ont été traitées par les 4 tribunaux de la wilaya. Concernant les accidents de la circulation, le bilan fait état de 55 morts et plus de 1000 blessés survenus à travers les milieux urbains et ruraux sur lesquels s'étend la compétence de la gendarmerie. Près de la moitié des accidents sont recensés sur les voies urbaines secondaires et les autres sont enregistrés sur des chemins communaux traversant les agglomérations et au niveau des croisements des voies de circulation. Selon l'ancienneté du conducteur, les statistiques révèlent que les «bleus», détenant leur permis depuis moins de 2 ans, ne sont pas aussi «dangereux» qu'on a tendance à le croire. Contrairement à l'idée reçue, ce sont plutôt ceux qui sont relativement anciens qui sont les plus impliqués dans les accidents. Selon l'âge des véhicules accidentés, les «épaves» roulantes restent certes dangereuses (avec 5 véhicules vieux de plus de 20 ans), mais ce sont les voitures relativement neuves qui se «distinguent» le plus. Evidemment, le facteur humain reste indétrônable dans les causes de l'accident, notamment par l'inattention du conducteur, le non-respect des distances réglementaires ou l'imprudence du piéton traversant la route. A. B. Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie Rencontre sur la LF 2014 en présence de M. Bouderbala La Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) a organisé ce jeudi à l'hôtel Sheraton une rencontre, pour expliquer les mesures contenues dans la loi de finances 2014. Devant de nombreux opérateurs économiques, certains venus d'autres wilayas limitrophes, les cadres du ministère des Finances, de la Direction générale des douanes et des domaines ont ainsi exposé longuement les différents chapitres concernant les dispositions fiscales, pour appuyer les investissements, pour encourager à la création d'emplois et à la protection de la production nationale. Les opérateurs très attentifs n'ont pas manqué de relever les incohérences de quelques dispositions, venant annuler certaines, contenues dans les anciennes lois de finances, ou l'absence d'autres alors qu'ils ne cessent de se plaindre de la bureaucratie dans les services des impôts et des douanes. Présent à cette rencontre, le directeur général des douanes, Bouderbala, a justement évoqué les niveaux atteints par le recouvrement fiscal en 2013. Ainsi, les douanes ont pu recouvrer quelque 940 milliards DA, alors qu'en 2011 et 2012, ce recouvrement était respectivement de 578 milliards DA et 790 milliards, ajoutant qu'il y avait là une progression spectaculaire. Pour le DG des douanes, c'est là la preuve de l'amélioration de l'efficacité des douanes, ainsi qu'une adaptation de ses services, qui entendent réduire la bureaucratie. Concernant la protection de l'économie, le DG des douanes a indiqué que ses agents sont pleinement engagés dans la lutte contre les réseaux mafieux (contrebande de drogues, d'armes, de cigarettes etc.) et ce, aux côtés de l'ensemble des services de sécurité algériens, mais également en concertation avec nos voisins, comme la Tunisie. Faycal M. Aïn-Témouchent/Premier salon de l'apiculture La production du miel en hausse En marge du premier Salon de l'apiculture et de la production méllifère, organisé par la Direction des services agricoles de la wilaya d'Aïn-Témouchent, dans la bibliothèque nationale Malek Bennabi, cette semaine, on a constaté que la production de miel à travers le territoire de la wilaya a atteint les 358 quintaux pour l'année 2013,soit une hausse sensible de plus de 58 quintaux par rapport à l'année précédente. La production du miel s'étend sur plusieurs zones méllifères de la wilaya de Aïn-Témouchent, entre autres : Oualhaça, Aïn-Kihel, Aoubellil et Tamazoura. Les zones méllifères s'étendent sur une superficie de 67.472 ha, dont la moitié est réservée à l'arboriculture ; cette superficie peut contenir jusqu'à 10.000 ruches pour une production de 30 kg/an et par ruche. Par les chiffres, il s'avère que la wilaya compte actuellement 7500 ruches dites modernes et 800 autres dites traditionnelles,alors que 3 650 colonies d'abeilles ont été mises à l'essaimage et 1.000 essaims ont été produits. La production de 358,3 quintaux a été le résultat des 4.650 ruches, apprend-on auprès d'une source de la DSA, lors de ce Salon de l'apiculture. Il faut souligner que ce premier Salon de l'apiculture est organisé par la Direction des services agricoles (DSA), avec la collaboration de la Chambre d'agriculture et les associations des apiculteurs de Sidi Bel-Abbès et Aïn-Témouchent. Plus d'une trentaine d'exposants, venus des wilayas de Blida, Chlef, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Aïn-Témouchent ont pris part à cette exposition de miel et de ses dérivés. S. B. Suicide d'un homme à Béni-Saf Selon un communiqué de la Protection civile d'Aïn-Témouchent, un homme âgé de 29 ans a été découvert mort dans son domicile, dans le quartier populaire de Ghar El-Baroud, dans la ville de Béni-Saf, dans la nuit de mardi à mercredi. Selon la même source, le malheureux a été découvert par les membres de sa famille, pendu par une corde, dans son domicile dans ledit quartier. Le corps a été transporté à la morgue de l'hôpital de Béni-Saf par les agents de la Protection civile. Une enquête a été ouverte par la Sûreté de daïra de la ville pour déterminer les causes de ce drame. S. B. PLAN D'ACTION DU SECTEUR DES FORÊTS DE NAâMA Opération de reboisement à grande échelle Le secteur des forêts de la wilaya de Naâma a, avec la collaboration des éléments de l'ANP et de la société civile, procédé à la plantation de 8 835 plants à travers le territoire de la wilaya, alors que l'opération de reboisement se poursuit tous les samedis à raison de 5 000 plants de différentes espèces, notamment le faux poivrier, le cyprès, le peuplier et autres, et ce, jusqu'au 21 mars prochain, Journée de l'arbre. Par ailleurs, quelque 325 000 plants d'oliviers de type chemlal, pour une superficie de 1.300 ha, seront prochainement livrés aux fellahs, ainsi que l'achèvement d'une opération d'attribution de quelque 742 000 plants d'arbustes brise-vent (dont 263 000 en ont été déjà livrés), apprend-on auprès de la Conservation des forêts de la wilaya, qui indique que son secteur a bénéficié d'une enveloppe de 323 millions de dinars, destinée à la réalisation de plusieurs projets, pouvant générer quelque 500 emplois. Ces projets sont conçus notamment à la lutte contre la désertification, voire la fixation des dunes contre l'avancée des sables, l'extension des superficies déjà boisées, la réalisation des canaux d'irrigation, la plantation d'arbres fruitiers, forestiers et d'alignement, ainsi que les bandes vertes et pistes d'accès. Dans le cadre des projets de proximité, et partant pour un développement rural intégré, notamment les projets d'aide à la stabilité des ruraux, on signale la distribution de têtes de bétail, ainsi que la création d'une dizaine d'unités d'élevage de dindes au profit des jeunes ; quelque 660 kits solaires des 800 programmés, ont été installés dans les zones enclavées. Notons, enfin, que la Conservation des forêts de la wilaya de Naâma, a lancé ces dernières années plusieurs opérations de grande envergure, avec les différentes associations, les acteurs éco, et ceux de l'environnement, dans les travaux de désertification principalement conçus dans le reboisement, pour faire barrage à l'avancée du désert ; la conservation des dunes de sable, la protection des crues des oueds, ainsi que la protection des zones humides. On indique par ailleurs, qu'une opération de recensement des oiseaux migrateurs a débuté le 12 du mois en cours pour s'achever vers la fin du mois. Jadis, dans les années 50, toutes les cartes décrivent la région de mer de l'alfa; aujourd'hui, les signes des effets dévastateurs sont pratiquement dus à l'agressivité, climatique et humaine à la fois.
