La th�rapie g�nique mise au point par la sommit� alg�rienne, le Professeur Sanhadji, n'a pas re�u de brevet en Alg�rie. En d�pit des nombreuses sollicitations, les autorit�s alg�riennes n'ont pas acc�d� aux demandes du professeur alg�rien. C'est aux Etats-Unis qu'il a d� faire breveter les r�sultats de sa recherche. Cons�quence de cette aberration : l'Alg�rie, si elle souhaite b�n�ficier de ladite th�rapie, devra payer le prix fort. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Invit� � d�velopper les tenants et les aboutissants de cette nouvelle th�rapie, v�ritable espoir des personnes atteintes du sida, le Professeur Sanhadji a expliqu� qu'apr�s l'�chec relatif de la trith�rapie, la th�rapie g�nique repr�sente l'unique alternative pour l'heure. Apr�s des ann�es de recherches, il est aujourd'hui av�r� que la seule mani�re de "pi�ger" le virus, c'est de simuler la CD4 sur laquelle se fixe le virus pour attaquer les globules blancs. "Gr�ce � cette m�thode, nous reproduisons le CD4 que nous injectons au porteur du virus, qui, croyant avoir affaire � une cellule, s'y fixera. Etant cern� de la sorte, il ne pourra pas s'attaquer aux globules blancs, il mourra par la suite." Actuellement, l'exp�rimentation sur les animaux laisse croire que l'homme r�agira de mani�re tr�s positive au traitement. L'exp�rimentation sur l'humain est-elle pour bient�t ? Le professeur r�pond qu'il faudra attendre entre trois et quatre ann�es et ce n'est pas la seule ombre au tableau puisque le co�t de cette th�rapie risque d'�tre un s�rieux frein pour les pays pauvres. L'exp�rience de la trith�rapie est � ce titre �difiante. Seuls quelques pays nantis ont pu y acc�der alors que les scientifiques sont d�j� pass�s � un stade sup�rieur, celui de la quadrith�rapie, une �tape rendue in�vitable. En effet, apr�s plusieurs ann�es de traitement, le virus s'adaptant au traitement fait de la r�sistance, d'o� la n�cessit� d'introduire de nouvelles mol�cules et donc de g�n�rer de nouvelles d�penses que ne peuvent supporter les �conomies boiteuses. Prot�g�es par des brevets, les mol�cules ne verront leur prix diminuer qu'apr�s de longues ann�es tandis que l'espoir de la mise au point d'un vaccin s'amenuise. Qu'en est-il en Alg�rie ? La maladie �tant r�pertori�e parmi les affections honteuses, car �tant associ�es aux rapports sexuels, il est toujours tr�s difficile de parler de "banalisation" au point d'en faire une infection sexuellement transmissible. L'information sanitaire a toujours du mal � passer et l'�ducation sexuelle fait toujours partie des tabous. La maladie qui d�cime des milliers de personnes de part le monde tue �galement des ignorants qui, au nom de la pudeur, refusent de s'informer, donc de se prot�ger efficacement…