De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid La partie démarre sans round d'observation. Véritables Diables rouges, les Belges affichent leur intention de prendre la partie à bras le corps. C'est Mertens qui montre la voie avec ses dribbles déroutants qui sèmeront la panique dans la défense des Rouges. Mais les Belges n'arrivent pas à matérialiser leur ascendant malgré une bonne maîtrise du ballon. Sachant résister aux assauts adverses, les Blancs russes sortent de leur coquille et s'en vont à l'assaut de l'arrière-garde rouge où le keeper Courtois est sur ses gardes et parvient à repousser, à la 11e minute, un tir canon bien cadré de Faizulin. A partir de là, le jeu devient plus équilibré et les orchestrations offensives se multiplient de part et d'autre. D'un côté, le Russe Kokorin se montre plus entreprenant mais sans résultat concret. Une belle occasion belge est encore ratée à la 13e minute quand De Bruyne, parti en solitaire, voit sa passe sur Lukako annihilée par la défense adverse. De nouveau, Mertens, le virevoltant ailier, s'en va, à la 19e minute, passer en revue les défenseurs belges mais son essai passe à côté du but. Mertens, encore, prend le dessus sur Kombarov et tente un tir excentré de l'aile droite mais le tir en finesse rase le poteau. Tenus en haleine par la tournure des débats, les spectateurs entrent dans le jeu à leur manière avec des «Ola» à n'en plus finir. Le chrono indique 25e minute et le Russe Kanunikov s'infiltre dans les 18 yards et... s'y écroule, voulant sans doute tromper le referee qui ne se fait pas piéger. Le même Russe place une balle sur coup franc mais Courtois veille au grain. S'étant fait oublier, Mertens se réveille et donne le tournis, à la 35e minute à Kombarov sur l'aile droite mais son essai croisé est repoussé par Akinfeev. Après un carton «jaune» pour Glushakov, son coéquipier Kokorin part, à la 37e minute en solo vers les buts adverses mais il est stoppé «correctement» par Van Buyten et Kompany. Les Russes remettent ça par Kokorin qui rate l'immanquable but à la 42e minute. Sur un centre parfait de Glushakov, Kokorin, seul à 6 m des buts adverses, place une superbe dans les... décors. Il regrettera amèrement son ratage en fin de partie. La pause-citron intervient sur ce nul vierge caractérisant des débats équilibrés à souhait. Place aux directives des coachs. Le temps que les joueurs et les arbitres récupèrent de la chaleur ambiante et de nouveau le mythique Maracana se réveille. Constatant que leur roi est dans les tribunes, les Belges sont gonflés à bloc et décidés. Sur le terrain, Marouane Fellaini monte d'un cran et cela permet de distiller de belles balles à ses coéquipiers. Mais les Russes ne se laissent pas impressionner et Kokorin fait des misères à ses vis-à-vis et son retourné acrobatique ne donne rien. Du tac au tac, Hazard lance un contre et sert Origi qui rate son essai. Alors que le public croyait que la partie allait se terminer par un nul, voilà que Orgi libère ses coéquipiers Rouges en secouant les filets russes à la 87e minute. La réaction russe sera vaine et l'arbitre libère les Belges qui entament une superbe danse, celle de la «qualif». H. C. A Curitiba (21h) Algérie-Russie A Sao Paulo (21h)