Le général major Ahmed Boustella, commandant en chef de la Gendarmerie nationale, a présidé à l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers, dans la wilaya de Boumerdès, la cérémonie de la clôture de l'année scolaire et la sortie de diverses promotions d'officiers gendarmes. Etaient également les invités du colonel Rabah Riah, directeur de cette institution supérieure de formation, Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdeslam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, Ahmed Noui, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le général major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, Kamel Abbès, wali de Boumerdès, et d'autres personnalités civiles et militaires. Après avoir reçu les honneurs militaires et passé en revue les différentes sections d'élèves-officiers ou d'officiers en stage de formation complémentaire, le chef de la Gendarmerie nationale a remis des récompense à certains majors de promotion. L'Epée de l'école, privilège réservé au meilleur stagiaire, a été remise cette année à l'élève officier Chabani Yahia. Il convient de noter que pour la fin de l'année de formation 2013-2014, au total 514 officiers gendarmes, dont 39 femmes, composent ces trois promotions. 124 officiers dont 4 filles sont inscrits dans la 17e promotion des cours d'état-major. 127 officiers, dont 7 filles, quittent l'école des Issers après avoir reçu une formation au sein de la 45e promotion de cours de perfectionnement. S'agissant des élèves-officiers, 263 éléments, dont 28 jeunes filles, quittent l'école après avoir reçu la formation fondamentale d'officier gendarme. «Il convient de souligner que le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale fait de la formation la clé de voute de la réussite dans sa lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Cette formation doit permettre au soldat de la loi qu'est le gendarme la parfaite maîtrise des moyens et des techniques modernes d'investigations», écrivent les services de la communication du colonel Abdelhamid Kerroud commentant cette cérémonie. Ces promotions sont baptisées du nom du chahid Boualem Boukari, qui est né le 19 janvier 1930 dans la région des Aït Amrane, dans le sud-est de la wilaya de Boumerdès. Selon sa biographie, le chahid était en contact avec Ali Khodja, chef du fameux commando qui porte son nom avant de rejoindre, en 1955, les rangs de l'Armée de libération nationale, ALN. Son courage et ses capacités de meneur d'hommes lui valurent plusieurs promotions pour tomber, en 1957, au champ d'honneur en qualité d'officier commandant de l'ALN. Oublié par les autorités civiles de la wilaya de Boumerdès qui n'ont daigné baptiser aucune infrastructure officielle au nom de ce chahid, il a eu, fort heureusement, la mémoire honorée par ce corps d'armée. Comme il est de tradition, la cérémonie a été clôturée par le défilé des élèves de l'école.