Le Dr Abdelhafid Habitouche affirme qu'un «nombre inquiétant de jeunes âgés de 18 à 30 ans sont atteints du diabète de type 2. C'est d'autant plus inquiétant, tire-t-il la sonnette d'alarme, que «les symptômes n'apparaissent qu'après 5 à 10 ans suite à des complications irréversibles». C'est pour cette raison que les experts qui ont pris part hier à une journée de sensibilisation organisée par l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger en collaboration avec le service de la santé, de l'action sociale et des sports de la Sûreté de wilaya, ont relevé «la nécessité d'effectuer un bilan médical annuel pour un dépistage et une prévention précoce du diabète et de l'hypertension artérielle». Une telle démarche, insistent les experts, n'est pas seulement une nécessité mais aussi et surtout une culture sanitaire que tout citoyen se doit d'adopter. Malheureusement, constatent-ils, cette culture sanitaire n'est pas très présente dans la société algérienne. Enfin, citant les facteurs essentiels pouvant provoquer le diabète, ils énumèrent en haut de la liste : «la mal-bouffe, le manque d'activité physique qui conduit à l'obésité et qui demeure la source de toutes les complications du diabète et de l'hypertension artérielle». Le sport reste ainsi le meilleur moyen de prévention, a-t-on conclu.