Un ultimatum a été accordé à l'ensemble des APC accusant des retards dans le lancement des projets notamment ceux inhérents à l'amélioration du cadre de vie du citoyen, et ce, en dépit des enveloppes financières qui leur ont été allouées à cet effet. Ainsi, lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du secrétaire général de la wilaya, les APC défaillantes en ce sens, ont été sommées de se rattraper pour s'inscrire dans la dynamique de développement tracée à l'échelle locale sachant que nombreuses sont les APC qui demeurent toujours confrontées à des problèmes de mise en œuvre des projets communaux, ce qui n'est pas sans se répercuter sur la consommation des crédits jugés jusque-là insignifiante pour certaines APC. Le même responsable, a fixé la date du 20 décembre prochain comme délai de rigueur pour que ces dernières procèdent à l'application des directives avec principalement le lancement des opérations ou encore l'achèvement des projets en souffrance, l'amélioration du système de collecte des déchets ménagers, l'éclairage public, etc. Par ailleurs, des équipes d'inspection relevant des services de la wilaya devraient entamer prochainement des visites inopinées à travers les administrations publiques pour s'enquérir de visu des conditions d'accueil des citoyens et de la qualité des prestations fournies par les différents organismes censés être au service de la population. Aussi, les institutions publiques ont été instruites de manière ferme de réserver obligatoirement la journée de mardi à la réception du public par le premier responsable concerné, chargé d'être à l'écoute des doléances exprimées et de les prendre en charge selon les priorités. Mourad Benameur Pas de subventions pour les associations fictives Un montant de l'ordre de 53 796 798,12 DA a été dégagé au titre du Fonds de wilaya des initiatives de jeunes et de la pratique sportive pour l'année 2013. Cette somme, qui a connu une baisse de 5 198 561,72 DA par rapport à l'an dernier, a été destinée au financement du mouvement associatif à hauteur de plus de 70%. Le reste, soit près de 15 millions de dinars, devrait être réservé à l'acquisition d'équipements et aux travaux d'aménagement et de maintenance des établissements. Pour ce qui est du mouvement associatif, l'on saura que seules les associations répondant aux critères réglementaires (présence effective et continue, nombre d'adhérents et de disciplines et l'obtention de résultats...) qui ont accédé à ces aides financières, malgré la «maigreur» de l'enveloppe. Cette décision prise par le wali, en sa qualité de président du Fonds de wilaya, s'inscrit, dira-t-il, dans un souci de barrer la route aux associations fictives qui ont tendance à proliférer ces derniers temps, sans pour autant marquer réellement leur présence sur le terrain. Le même intervenant devait insister, par ailleurs, sur l'utilisation des fonds de manière rationnelle et étudiée, loin du «saupoudrage» qui ne mène nulle part, précise-t-il, suggérant, à titre illustratif, l'acquisition d'un bus pour le transport des jeunes ou encore l'achat d'équipements utiles. Il convient de souligner que pas moins de sept ligues de wilaya, n'ayant pas été soumises au contrôle de la DJS, ont été sommées de tenir leurs assemblées générales pour se mettre en conformité et ce, dans un délai de 30 jours. M. B. Quand un lot de terrain non bâti se transforme en un dépotoir Un lot de terrain non bâti, situé à proximité de l'hôpital Youssef-Damardji à Tiaret et acquis depuis les années 1990, constitue un vrai casse-tête pour le voisinage, car transformé en un véritable dépotoir à ciel ouvert. L'entassement des déchets ménagers et les odeurs nauséabondes qui s'en découlent, ainsi que la prolifération des insectes, principalement des moustiques et autres rongeurs, n'ont pas laissé insensibles les voisins qui ont réagi en sollicitant l'intervention des autorités locales et des élus. En effet, dans une correspondance adressée aux responsables concernés, à savoir celui de la Santé et de l'Environnement, les signataires du document ont tenu à tirer la sonnette d'alarme quant aux risques pouvant résulter de cette situation qui n'a que trop duré, mentionnent-ils. «Les conséquences que nous subissons sont multiples dans la mesure où le lot en question est sis dans une zone acquifère», disent-ils. «Les eaux drainées vers le canal y sont souvent obstruées par l'amoncellement des ordures de tous genres, ce qui pourrait se transformer en un foyer aux maladies à transmission hydrique», concluent-ils. Ces mêmes déchets sont parfois brûlés ou balayés par les vents, non sans causer de sérieux désagréments pour tout l'entourage, qui compte, par le biais de leur requête, aspirer à un dénouement heureux à leur calvaire. M. B. Les diabétiques d'Oran à l'honneur Vendredi dernier, les diabétiques d'Oran, ont eu droit à des animations et des actions de sensibilisation et où leur état, leur prise en charge ont été mis en relief par les membres de l'association «la voix des diabétiques d'Oran», bien aidés par un laboratoire international, qui a monté un chapiteau sur l'esplanade du front de mer. Par les chiffres, il faut savoir que la prévalence du diabète en Algérie est aujourd'hui de 7,54% et selon les spécialistes elle devrait être de 7,65% en 2030. Une progression qui se confirme à l'échelle mondiale puisque l'OMS annonce aussi qu'il y avait 366 millions de diabétiques dans le monde en 2011 et qu'en 2030 ce chiffre passera à 552 millions. Lors de cette journée portes ouvertes sur les diabétiques, l'occasion a été prise par nombre de médecins, de bénévoles de l'association pour lancer un appel en vue d'une meilleure prise en charge des diabétiques à Oran. L'une des images révélatrices de cette situation est l'état des lieux de la «maison du diabétique» située au centre-ville, dans un appartement exigu, se trouvant au premier étage d'un immeuble. Situation aberrante pour les malades qui ont beaucoup de difficultés à monter les escaliers, notamment ceux et celles qui ont été amputés d'un pied ou d'une jambe suite, à des complications et que l'on évoque par l'expression «pied diabétique». Depuis 2011 des professionnels ont sollicité le wali de l'époque pour que le projet d'un grand centre des diabétiques à Oran dans le grand besoin, soit inscrit, mais en vain. Vu que l'ancien wali est devenu ministre de la Santé, les diabétologues attendent plus de compréhension de sa part. A titre indicatif, la maison du diabétique, depuis le mois de janvier, a effectué pas moins de 12 000 consultations avec un volet important pour la prévention ; cette année encore ce sont 400 nouveaux cas qui ont été enregistrés à la maison du diabète. Un autre EHSP, prenant en charge les diabétiques tire la sonnette d'alarme en ce qui concerne la prothèse, qui représente 80% des consultations et des hospitalisations, ce qui est énorme et soulève là encore le problème du dépistage. Fayçal M. Maghnia Saisie de 20 quintaux de kif Les services de sécurité de la daïra de Maghnia viennent de mettre en échec une autre tentative d'introduction d'une importante quantité de drogue sur le territoire national. Cette opération a eu lieu en plein centre-ville de Maghnia, dans la journée du 13 novembre, à 23 h. Agissant sur information, les éléments de la police judiciaire ont repéré une voiture roulant à une vitesse alarmante. Le chauffeur a essayé de semer les voitures de police en effectuant de dangereuses manœuvres mettant en danger la vie des passants. Finalement, c'est au niveau d'un carrefour que la voiture des trafiquants a été immobilisée. Quatre personnes ont été arrêtées et une quantité de 20 quintaux de kif a été récupérée par les services de sécurité. Les enquêteurs, en remontant la filière, ont mis fin à un réseau de prostitution comme ils ont découvert des armes sans autorisation. M. Zenasni SIDI BEL-ABBÈS 16 immigrants clandestins arrêtés à Belarbi La gendarmerie de la localité de Belarbi a, à un point de contrôle du barrage routier, intercepté un bus avec à bord, 16 ressortissants subafricains. Selon nos sources, le bus en provenance de Ghardaïa à destination d'Oran via Sidi Bel-Abbès, transportait 16 ressortissants subafricains dont 7 Maliens, 3 Sénégalais, et 6 Guinéens. Ces ressortissants étrangers ne possédaient aucune pièce d'identité. Seules leurs déclarations ont permis de connaître leurs pays d'origine qu'ils ont quitté pour rejoindre l'Algérie. Ils devaient être déférés hier devant le procureur de la République de Sidi Bel-Abbès.