Le Mondial-2014 a pris fin dimanche soir par le sacre de l'Allemagne face à l'Argentine. Une consécration attendue par les spécialistes du football international à l'exemple du prochain sélectionneur des Verts, le Français Christian Gourcuff qui, dans son dernier billet publié, hier, par Le Monde (rubrique des Experts) a fini par admettre que «la meilleure équipe du tournoi a été sacrée». Déçu par le niveau juste moyen de la grande finale de cette 20e édition de la Coupe du monde, Gourcuff a reconnu, par ailleurs, que «malgré les doutes émis, avant la compétition, il a finalement tenu toutes ses promesses. L'organisation, d'une façon générale, l'âpreté de la compétition, comme l'a montré un premier tour très disputé, le comportement des équipes sud-américaines (Chili, Colombie, Costa Rica), l'ambiance générale sont autant de points positifs», a-t-il souligné affirmant ensuite que «l'effondrement du Brésil et son niveau de jeu resteront longtemps dans les mémoires». Et de conclure «Maintenant, place à la Russie pour la Coupe du monde 2018, où certaines grandes nations de football (notamment l'Espagne) auront sûrement tiré les conséquences d'un Mondial au travers duquel ils sont complètement passés». C'était vraisemblablement la dernière chronique de l'ex-coach de Lorient qui devrait retrouver les terrains très bientôt à la tête de la sélection algérienne avec pour triple mission : qualifier les Verts aux CAN-2015 et 2017 (si bien sûr l'organisation venait à échapper à l'Algérie) mais surtout pour le Mondial-2018, en Russie. Ce sera donc un contrat ferme de trois ans et demi qui a été proposé à cet ancien professeur de mathématiques et théoricien du football. Les derniers détails de la venue de Gourcuff à la barre technique de l'EN algérienne tournent autour de l'équipe qui composera son staff ainsi que ses prérogatives au sein de la sélection olympique appelée, elle, à préparer son entrée en lice pour les éliminatoires des JO de Rio de Janeiro, en 2016. Si pour le premier point, il est quasi certain qu'aucun élément de nationalité étrangère de l'ancien staff dirigé par Halilhodzic ne fera partie de la nouvelle équipe choisie par Gourcuff, de nombreuses zones d'ombre semblent planer sur les missions à mener par le prochain staff de l'EN «A» au sein de cet ensemble dont la mise en place (prospection) a été confiée à Tewfik Kourichi. La FAF qui avait annoncé, jeudi passé, que la réunion du prochain bureau fédéral, le 19 juillet prochain, se prononcera sur la question des sélections A, féminine et olympique, ne s'est pas exprimée officiellement aussi bien sur l'engagement de Gourcuff, la durée de son contrat encore moins sur les missions qu'il assumera.