100 civils tués. Le treizième jour de l'agression israélienne contre la population de Ghaza a donné lieu au bilan le plus lourd jusque-là obtenu, mais vu la fureur barbare des Israéliens, il faut hélas craindre que ce record ne soit incessamment battu. Ce fut aussi un massacre dans les rangs de la soldatesque : dix soldats israéliens y laissèrent la vie. Comme quoi, l'offensive terrestre vendue par Netanyahou comme la solution radicale pour extirper le Hamas depuis la racine, n'est pas exactement la panacée annoncée. Au contraire, l'armée israélienne risque d'y laisser des plumes sans obtenir le résultat escompté. Avec ça, le gouvernement de Tel Aviv, sagement relayé par les journalistes occidentaux les plus en vue, qui doivent avoir leur matricule de Tsahal, continue à faire endosser la responsabilité de l'attaque aux Palestiniens eux-mêmes. Il persiste à clamer que l'appel à un cessez-le-feu qui accompagne faiblement les détonations des bombes israéliennes est refusé par Hamas. Ce qu'ils ne disent pas c'est que Hamas pose des conditions, qu'Israël feint d'ignorer. Il rappelle simplement que cette attaque n'est que le énième épisode d'un conflit qui devrait se régler à sa base : un conflit colonial et un blocus, qui étouffent Ghaza. Arris Touffan