Auteur des deux buts du PSG contre Guingamp (2-0), lors du Trophée des champions, Zlatan Ibrahimovic a ajouté un cinquième titre à sa collection parisienne. Une collection que la star suédoise compte bien encore agrandir. Zlatan, votre tournée asiatique se termine de la meilleure des manières avec ce Trophée des champions remporté contre Guingamp... Oui. J'avais dit hier (vendredi) qu'on ferait de notre mieux pour ramener le trophée à Paris. J'ai marqué deux buts mais je suis surtout content de la victoire (2-0). C'était important pour nous. Il nous manque beaucoup de joueurs mais ceux qui étaient là aujourd'hui ont fait un travail fantastique. Cela signifie qu'on a une grande équipe et qu'on a les joueurs pour compenser les absences. En quoi cette victoire est-elle importante ? Chaque victoire est importante. Si nous avions perdu, vous vous en seriez plaint (rires). Paris semble monter encore en puissance... Nous sommes forts. Mais il ne suffit pas de se le dire, il faut le prouver. On doit jouer et s'entraîner tous les jours pour devenir meilleurs et le montrer sur le terrain. Je pense que les supporters parisiens sont très fiers de leur équipe. J'entame ma troisième saison ici et j'ai gagné cinq trophées (deux trophées des champions, deux Ligue 1 et une Coupe de la Ligue, ndlr). En arrivant, j'ai dit qu'on allait faire l'histoire. On a déjà fait l'histoire et on va continuer de faire l'histoire. «On n'est pas obligés de gagner la Ligue des champions» Vous semblez de plus en plus heureux... J'ai toujours été heureux, mais j'ai aussi besoin de gagner. Quand je gagne, je suis plus heureux mais mon travail n'est pas terminé parce que je dois encore gagner. Devez-vous remporter la Ligue des champions cette année ? Non, on n'est pas obligés de la gagner. On se prépare bien et on gagnera ce qu'on gagnera. Mais on a de bonnes chances. Paris a-t-il besoin d'acheter Angel Di Maria ? Je ne suis pas décisionnaire. Nous avons une équipe forte et nous avons gagné trois titres la saison passée. Pour ce genre de choses, adressez-vous à l'entraîneur. Il sait mieux que moi ce dont nous avons besoin