Enclenché depuis ce vendredi matin, le mouvement de grève des salariés du tramway d'Oran, ne parvient pas à déboucher sur une solution durable au conflit. Bien au contraire, avec seulement 4 rames en circulation sur un total de 18, la grève s'est renforcée avec la participation, depuis ce dimanche, de plusieurs autres catégories d'agents et d'une partie du personnel de l'administration, soit quelque 400 salariés grévistes en tout. Pourtant des négociations ont été entamées avec la direction de la Setram, qui gère l'exploitation du tramway d'Oran mais semble avoir été rompue ce samedi, sans parvenir à trouver des solutions pérennes au conflit et aux revendications. Ces revendications, invoquées notamment par les agents de contrôle et ceux chargés de la vente des tickets, portent surtout sur le système et la charge horaire de travail. Les grévistes revendiquent le système de 1/2 c'est-à-dire 4 jours travaillés pour deux jours de repos, comme en vigueur actuellement pour les conducteurs de rames qui se sont solidarisés ; il est encore question, parmi les points revendiqués par les grévistes, du règlement des heures supplémentaires et de certaines primes à généraliser. Autres revendications comme extension au climat social régnant à la Setram, c'est la négociation d'une convention collective. Alors que certains attendent peut-être la venue des responsables d'Alger, et peut être l'entrée en lice du syndicat d'entreprise, les agents du tramway d'Oran poursuivent leurs mouvements de protestation qui avaient été décidés suite à une AG des salariés.