Cela fait des semaines pour ne pas dire des mois que des tensions et des guéguerres minent, nous dit-on, l'APC d'Oran, avec comme enjeux, avant tout, des ambitions d'accaparement de «pouvoirs locaux», des ambitions électoralistes pour un tremplin bien plus haut qu'une APC, même si celle- ci est la deuxième commune d' Algérie. En effet, après que cette nouvelle crise et de blocage au sein de l'APC ait été traitée en interne, est venu peu à peu le temps de la «distillation des infos et autres confidences», passant parfois par les réseaux sociaux, puis vint le temps des fax des pétitions d'élus demandant le départ de l'actuel président de l'APC d'obédience FLN, N. Boukhatem connu des Oranais pour avoir déjà assumé cette fonction et s'être fait déjà «démissionné». Bien que le dernier communiqué en question soit paraphé par 35 élus sur un total de 43, la fronde a démarré au sein de la même famille FLN, majoritaire à Oran et qui, à l'époque, des élections locales s'était mise d'accord sur la personne de Boukhatem comme président de l' APC. Parmi les reproches actuels récurrents pour demander le départ du maire, le blocage des délibérations au demeurant boycottées par les élus à maintes reprises, du fait du refus du maire d'assumer ses fonctions et de signer lesdites délibérations. Conséquence, le budget communal et son application seraient bloqués, empêchant expliquent les contestataires, toute gestion de bien des services de l'APC, et du programme de développement local. Une forme de non-gestion qui, pour les citoyens d'Oran, est bien ancienne eux qui se débattent tout le temps avec l'absence de bitumage des routes, les réseaux d'assainissement inexistants par endroit quand ils ne sont pas défectueux ailleurs. La collecte des ordures aléatoire, l'insalubrité et les rats qui vont et viennent comme ils leur semblent en plein centre-ville. Sans oublier les annexes d' APC, qui sont le théâtre quotidiennement de bagarres où la notion de service public est une chimère... Dans les récriminations des frondeurs, pas un mot pour les citoyens d' Oran et la ville d'Oran, et encore moins d'analyse pour expliquer que cette énième guéguerre entre élus d'une même famille politique serait peut- être à trouver dans la manière dont ces mêmes élus se sont retrouvés sur les listes électorales en position d'être élus. La réalité est aussi à constater avec l'indifférence totale des citoyens d'Oran sur cette crise, tout un symbole. Fayçal M. Des changements à la tête de la direction régionale d'AT d'Oran La Direction régionale d'Algérie Télécom (AT) de la wilaya d'Oran vient de connaître plusieurs changements au niveau de trois postes de directeur, soit le directeur Régional, le précédent étant parti à la retraite et dans la foulée, le remplacement des deux directeurs d'AT ouest et est d'Oran. Ces changements, qui ont été présentés comme ordinaires, interviennent encore dans un contexte où AT est plus que décriée par un grand nombre de ses abonnés, au point où les réclamations ne cessent de pleuvoir que ce soit pour les dérangements des lignes fixes ou les coupures d'internet. Une situation qui n'est pas ignorée par les nouveaux directeurs qui vont être attendus sur cette question de service public si chère aux citoyens et si difficile à assurer. Il n'est pas rare de constater dans les agences d'AT, les récriminations des abonnés pour des dérangements qui atteignent parfois plus de trois mois, la connexion ADSL étant une sorte de paquet surprise du matin au soir. Dans cet ordre d'idées les nouveaux gestionnaires vont devoir faire face et relever le défi d'améliorer les prestations de service et de poursuivre tous les projets d'investissement et de développement d' AT : modernisation du réseau, généralisation de la fibre optique, installation des équipements MSAN. A la décharge d' AT, les agressions et vols récurrents de câbles sur les réseaux de l'opérateur qui, ces trois dernières années, lui auront coûté au bas mot quelque 377 millions de dinars.