Le Festival local de la musique, la chanson, la danse et l'habit traditionnel naïli bat son plein à Djelfa dans une ambiance festive. La première édition de cette festivité culturelle, qui se tient jusqu'à la fin du mois d'août à la maison de la Culture Ibn- Rochd et au siège de la Chambre d'artisanat et des métiers, sous l'égide des autorités locales, permet aux visiteurs de découvrir le patrimoine immatériel de la région. La tenue traditionnelle naïlie, portée par les femmes de la région lors des fêtes, la kachabia faite à base de peluche cameline, célèbre dans la région des Ouled Naïl, et les bijoux locaux agrémentent ce salon qui relate une partie de la culture vestimentaire locale. Un stand spécial est, également, consacré à l'habit traditionnel palestinien exposé par un artisan de ce pays, qui a affirmé, à l'APS, que cette opportunité «reflète la solidité des liens culturels entre les peuples algérien et palestinien». La cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu à l'esplanade du complexe sportif du 1er Novembre, a été marquée par des danses folkloriques et un spectacle de fantasia, en présence de nombreuses familles. Plusieurs troupes locales ont présenté, à cette occasion, des chansons du patrimoine bédouin, à l'image de la célèbre troupe du chanteur Ahmed Lamine, les artistes Didia, Hmida Ennaïli, Naïla, Mohamed Cherik et le jeune chanteur Sila Mohamed, qui a participé, récemment, à la troisième édition d'«Alhan Ouachabab». Plus de 47 artistes, 30 musiciens, 6 troupes folkloriques et 10 exposants d'habits traditionnels prennent part à ce festival qui animera la scène culturelle au niveau de quatre grandes villes de la wilaya.