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Enquête-Témoignages
Nul n'est à l'abri d'un drame
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 08 - 2014

Le drame dans la maladie, c'est qu'on croit que cela n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où on se rend compte que nous ne sommes à l'abri de rien. Même pas d'un petit rhume qui peut avoir des conséquences graves sur notre santé si on ne prend pas à temps les précautions qui s'imposent. Avec des maladies de type du cancer, la situation est plus dramatique lorsque la prévention n'est pas au rendez-vous. Sauf qu'à ce niveau, le sujet est d'une si grande sensibilité qu'il requiert une plus grande diligence des services de santé auxquels échoient la sensibilisation et le dépistage précoce afin d'éviter une dégradation de la santé du malade. Des médecins, des parents de malades et des infirmières nous en parlent.
Mme Besma, malade en rémission :
«Je me portais comme un charme et je mordais dans la vie à belles dents jusqu'au jour où une campagne de sensibilisation sur le cancer du sein menée par un médecin femme et une psychologue attire mon attention sur le sujet du dépistage. On habite une zone rurale où on ne se préoccupe que de saisir les moments présents. Une mammographie révéla une lésion et c'est comme ça que j'ai atterri dans ce service qui recommanda une petite intervention chirurgicale. Ce que je fis avec quelques appréhensions je l'avoue car ma vie a soudain basculé. De la femme insouciante que j'étais, je suis devenue une femme fermée et recroquevillée sur moi-même. Il a fallu toute la psychologie et les mots rédempteurs des médecins et des infirmières pour que je revienne progressivement à la vie ordinaire à laquelle je souriais désormais d'autant que l'intervention s'était bien passée et qu'on m'a rassurée que je serais sauvée après quelques séances de chimio. Elles étaient certes dures et grâce à mon courage, j'ai fait face avec beaucoup de philosophie aux effets secondaires qui suivaient les cures. Et aujourd'hui, incha Allah, je me sens très bien d'autant que mon médecin m'a expliqué que la maladie a été détectée à temps. Je suis là aujourd'hui en accompagnatrice de mon père qui est traité pour un cancer du côlon. J'en profite pour remonter le moral aux autres malades femmes auxquelles j'apporte toute mon expérience d'ancienne pensionnaire».
Fayçal, frère d'une dame ayant succombé à la maladie :
«Ma sœur était institutrice et se portait comme un charme jusqu'au jour du drame. Bien que connaissant les bienfaits de la prévention à tous les niveaux, concepts qu'elle enseignait même à ses élèves, elle n'a pas appliqué sur elle ces conseils de vie. Et lorsque la maladie s'est déclarée, c'était à un stade si avancé que la médecine n'a rien pu faire devant son cas. Courageuse, elle est partie en laissant comme consigne aux femmes de se montrer prévoyantes, en se conformant aux gestes simples du dépistage. Que Dieu ait son âme».
Rachid, médecin :
«La situation la plus pénible dans la carrière d'un médecin est d'avoir à dire aux parents de malades que le cas de leur patient est irréversible. Ce qui l'est encore plus, c'est d'affronter le regard du malade qui cherche chez nous une issue salutaire. C'est pour cela que le dépistage s'avère plus que nécessaire car il épargne la vie et des dépenses faramineuses à l'Etat et le drame aux familles.»
Farid, TSS :
«Nous sommes là pour faire sentir aux malades qu'ils sont entre de bonnes mains. Notre attitude est très importante face aux malades qui guettent la moindre faille psychologique pour sombrer dans le désespoir. C'est pour ça que nous sommes tout sourires et que nous nous comportons de manière à faire ressentir au malade que l'espoir est permis et que la guérison est à portée de cure. On fait tout pour leur rendre la joie et leur faire oublier qu'ils sont malades. Car la confiance entre le malade et l'environnement hospitalier est très importante dans le processus de guérison.»
Lynda, ancienne psychologue d'un centre de chimiothérapie :
«Le malade a besoin de se sentir entre de bonnes mains et qu'il a toutes les chances de guérir. C'est pour cela que nous essayons de tout faire pour lui faire ressentir qu'il représente autre chose qu'un malade à l'hôpital. Nous lui expliquons que le mental est très important dans l'évolution de l'état d'un malade qui ne doit pas céder au découragement et de croire en la science et en le destin.»


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