Directeurs centraux, cadres supérieurs, directeurs d'école et de centre et responsables des unités de formation de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), ont pris part hier à une journée d'études sur la formation au sein de la Police nationale. Présidée par le général-major Abdelghani Hamel, DGSN, cette journée accueillie par l'école de police Hadi-Khediri de Annaba a permis aux différents intervenants de brosser un tableau exhaustif des divers services de ce corps régalien, principalement ceux destinés à la formation. Cette question a fait l'objet d'une présentation détaillée par la directrice des écoles de police. Elle fera savoir que plus de 19 000 stagiaires dont 4 865 aspirants et 13 982 agents de l'ordre public (AOP) suivent une formation au sein des écoles qui en accueillent 6 784 alors que 7 098 sont pris en charge par les centres et autres unités de la DGSN. Devant la charge des matières à inculquer aux stagiaires, la durée des stages est passée de 9 à 24 mois pour les AOP et de 18 à 24 mois pour les aspirants. Par ailleurs, 26 centres d'entrainement sont ouverts pour la formation pratique. Afin d'être au diapason des techniques modernes de la communication et de l'information, la DGSN s'est dotée de services informatiques et de laboratoires scientifiques qui ont permis de résoudre des affaires autrement plus compliquées par le passé. Dans son intervention à l'ouverture de cette journée d'études, le général-major Abdelghani Hamel a mis l'accent sur l'importance qu'accorde la DGSN à la formation «pour faire face aux nombreux défis présents et futurs», tout en appréciant à leur juste valeur les compétences et engagements de ceux chargés de la formation. «Nous nous dirigeons pour les prochaines années vers plus de spécialisation dans la formation afin de doter nos éléments de plus de connaissances dans leurs missions en faveur du citoyen», a relevé le DGSN. Il dira ensuite qu'à travers une formation qui tend à s'élever au niveau des pays avancés, la DGSN vise la promotion du service public et le renforcement de la confiance du citoyen en sa police. D'où l'association de ce dernier à toutes les actions de la police de proximité. La science et les connaissances, associées à une bonne moralité, sont nécessaires pour faire face aux grands défis qu'auront à rencontrer les éléments de la DGSN dans leur mission d'assurer la sécurité des personnes et de protéger leurs biens. Soulignant la réputation acquise par la police algérienne à travers de nombreux pays du monde, le général-major Abdelghani Hamel a insisté sur l'accomplissement par les policiers de leur devoir envers les citoyens dans le cadre de la loi et du respect des droits de l'homme. La formation continue devrait permettre aux éléments de la DGSN d'être au diapason des nouveaux défis et consolider ses atouts pour atteindre ses objectifs notamment dans la lutte contre toute forme de criminalité dont celle liée à la cybercriminalité, a-t-on indiqué lors de cette journée.