Près d'un millier de candidats ont participé à l'examen pour arracher une place parmi les heureux stagiaires qui seront retenus pour la session de septembre 2014 à l'issue des deux sessions écrites et celle d'un entretien psychotechnique qui se sont déroulées durant les 14 et 15 du mois en cours. Notre journal a été invité pour la circonstance et nous avons remarqué un nombre considérable de jeunes des deux sexes, dispersés dans les différentes salles du centre des Frères-Salhi pour passer l'examen. M. Benayad C., cadre du centre qui nous a accompagné dans notre visite, nous a fait les déclarations suivantes : «Cette année, une grande affluence des jeunes qui ont répondu à nos différentes opérations de sensibilisation et d'information pour la session de septembre, plus de 600 candidats se sont inscrits dans les différentes filières, notamment les diplomantes.» Toujours selon notre interlocuteur, «plus de 20 spécialités sont proposées aux stagiaires entre les formations qualifiantes en présenciel, apprentissage, et des cycles destinés aux femmes au foyer». Certains stagiaires, que notre journal a rencontrés sur les lieux, nous ont déclaré que désormais il faudrait opter pour les formations de métiers, seule solution pour s'insérer dans la vie active. Pour cette année, la plupart des nouveaux stagiaires se sont orientés vers la plomberie, très prisée sur le marché de l'emploi. Pour cette filière, plus de 130 stagiaires ont concouru pour 25 places. Selon M. Benayad C., les autres candidats peuvent être orientés vers les autres centres, à l'image de ceux de Berriche et Aïn-Babouche, qui disposent de toutes les commodités, y compris l'internat. Moussa C. RENTREE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE À ANNABA Ouverture de nouvelles spécialités Ils étaient plus d'un millier d'élèves stagiaires à rejoindre, hier dimanche, le centre de formation professionnelle de Berrahal dans la wilaya de Annaba. Parmi eux, plus de trois cents sont de nouveaux inscrits dans différentes spécialités dont celles ouvertes pour la première fois dans ce centre. Le centre a accueilli ce dimanche 29 septembre la cérémonie officielle pour la rentrée de l'année 2014-2015, présidée par le wali Mohamed Mounib Sandid et les autorités civiles et militaires de la wilaya. Des moyens matériels adéquats et autres machines équipent les ateliers et salles d'apprentissage de ce centre, l'un des plus importants de la wilaya de Annaba. Le nombre total de stagiaires pour cette rentrée dans l'ensemble des structures du secteur de la wilaya est de 18 000 dont près de 8. 000 nouveaux. En intégrant ou renforçant d'autres spécialités dans des secteurs aussi stratégiques pour le pays tels le tourisme et l'hôtellerie, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, l'électronique ou des métiers de la pêche et de l'aquaculture, de l'agroalimentaire, les responsables du secteur visent à inverser la tendance qui a prévalu jusqu'ici, où les stagiaires choisissaient plutôt des formations dans les domaines de l'administration et de la gestion pour aller grossir encore les rangs des chômeurs, une fois leur diplôme en poche. Il est également prévu par le ministère de tutelle de la création, à partir de cette année, d'établissements d'excellence pour une formation de qualité. Boudés ces dernières années, les métiers manuels commencent à attirer les jeunes, notamment ceux de l'apprentissage. Ainsi, des métiers du bâtiment et travaux publics, de l'agriculture et de l'élevage sont de plus en plus demandés par des élèves-apprentis sans niveau ou ayant un niveau scolaire primaire. Ceci ne peut qu'être bénéfique pour les stagiaires qui trouveront demain un emploi sans grande peine dans les différents chantiers de construction, publics et privés, ouverts au chef-lieu et à travers de nombreuses localités de la wilaya. L'intérêt est aussi important pour une région disposant d'une riche plaine agricole, connue pour ses multiples cultures maraîchères, arboricoles et industrielles ainsi que pour son élevage, principalement bovin. La construction mécanique, avec l'implantation dans la région du complexe sidérurgique d'El Hadjar, constitue une autre spécialité qui peut intéresser les stagiaires. Selon des chiffres avancés par les services de l'emploi de la wilaya, plus de 11 000 postes de travail dans les différents métiers de ces secteurs n'ont pas trouvé preneurs en raison d'un manque flagrant de qualification. Devant la demande pressante des entrepreneurs pour une main-d'œuvre qualifiée dans le secteur du BTP, la direction locale de la formation et de l'enseignement professionnels avait lancé ces dernières années des inscriptions pour une formation accélérée de six mois dans les métiers avec un présalaire de 3 000 dinars et l'assurance d'avoir un poste d'emploi après la formation. Mais après plusieurs mois d'attente, ils n'étaient qu'une centaine à répondre favorablement à cette sollicitation, selon une source du secteur. A. Bouacha APW DE Jijel Les postes et télécommunications sous la loupe des élus a troisième session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya s'est tenue mercredi et jeudi derniers, au cours de laquelle les élus ont passé en revue certains dossiers dont, entre autres, la saison estivale, les postes et télécommunications, les fermes pilotes dans la wilaya de Jijel, la rentrée scolaire et universitaire. D'emblée, les membres de ladite assemblée ont épluché le dossier postes et télécommunications qui accuse un grand retard dans plusieurs volets. A cet effet, des intervenants ont dressé un tableau concernant le déficit en agences postales dont souffre le secteur d'Algérie Poste, notamment dans les communes d'El Milia. Celui-ci pénalise lourdement les citoyens qui ne savent à pas à quel saint se vouer. Un intervenant a violemment critiqué les projets des agences postales qui n'ont pas démarré en citant le cas de celle d'El Milia pour une histoire d'indisponibilité d'assiette foncière dans cette commune où la spéculation foncière fait rage. Sur un ton virulent, le wali a fustigé la complicité de l'Assemblée populaire communale concernant la prolifération des constructions illicites qui poussent comme des champignons sur des terrains relevant des biens de l'Etat au niveau de cette commune. Il convient de souligner que les autorités locales ont été contraintes de procéder au transfert de 4 projets vers d'autres communes, faute de terrain pour leur implantation au niveau d'El Milia. Le chef de l'exécutif a déploré également la gestion centralisée des projets relevant des secteurs d'Algérie Poste et d'Algérie Télécom. Une option qui est l'origine des retards. Les avis sont unanimes à dire qu'il reste beaucoup à faire pour rattraper le retard dans ce secteur, notamment en matière de couverture en bureaux de postes et agences postales, souffrant déjà d'un déficit en encadrement humain. Le premier responsable dudit secteur a été interpellé. Le dossier des deux fermes pilotes, Bouzetit-Salah dans la commune de Taher, et celle de Belhimouz dans la commune d'El Ancer, était également à l'ordre de jour de cette session. Ces deux fermes pilotes, dont la tutelle relevant d'un holding, jadis fierté de la wilaya, se trouvent actuellement dans un état critique. Le wali a sollicité l'appui des membres de l'Assemblée populaire de wilaya pour élaborer une résolution au ministre de l'Agriculture pour trouver une solution à ces deux fermes, dont les terres sont considérées parmi les plus fertiles des plaines de la wilaya. Les avis sont unanimes à dire qu'il n'existe pas une volonté de la tutelle pour débloquer cette situation qui perdure. Pour l'anecdote, le CPE ne s'est pas réuni depuis 2010 malgré l'existence d'un potentiel acquéreur. Ce qui confirme que les 273 hectares font l'objet de convoitises de certains rentiers dont un entrepreneur dans le domaine de bâtiment, qui utilise une partie de la ferme de Bouzetit-Salah comme un dépôt des matériaux de construction au nez des responsables de la société de gestion et d'exploitation et de valorisation des fermes pilotes et les périmètres agricoles. En outre, la commission de l'hydraulique, des forêts et de la pêche a débattu le dossier durant la saison estivale, qui a vu un grand rush d'estivants venus des quatre coins du pays. Bouhali Mohamed-Cherif Conseil de wilaya d'El Tarf Les taux de consommation des autorisations de programme passés au crible «J'ai décidé que les communes qui enregistrent un taux de consommation faible de leurs autorisations de programme pour la fin de cette année 2014, seront pénalisées en 2015. Les communes dans la zone rouge seront exclues des inscriptions d'opérations relevant du PCD (Programme communal de développement).» Martèlera le wali, Mohamed Lebka, avec entrain et rage, lors de la réunion du conseil de wilaya, tenue hier au siège de la wilaya et consacrée à la consommation des autorisations de programme (AP), secteur par secteur et commune par commune. Devant les membres de l'exécutif et les maires des 24 communes que compte la wilaya, le chef de l'exécutif a adopté un ton menaçant à l'adresse des directeurs récalcitrants dans l'effort et l'initiative qui doivent être engagés afin d'augmenter le taux de consommation des AP. «Vous devez apprendre à adopter la culture des bilans et de l'évaluation. Ce sont les résultats des taux de consommation des crédits qui seront le critère principal dans l'évaluation de votre travail. La démarche de mon travail sera revue en 2015. Une démarche basée essentiellement sur la transparence et la crédibilité dans le travail, afin d'instaurer un climat de confiance avec les citoyens», ajoutera le wali d'El Tarf. Il est judicieux que, jusqu'à hier, selon le directeur de la programmation et du suivi du budget, le taux de consommation du PCD est de 18,18% alors que pour le PSD, il est de 15% et ce, jusqu'à hier, le 28 septembre. Quoi qu'il en soit, il ressort des déclarations acerbes du wali que sa méthodologie de travail, adoptée durant une année, n'a pas donné les résultats escomptés et qu'il compte, ainsi, mettre en place une autre option, basée cette fois-ci, sur les sanctions extrêmes, allant jusqu'au limogeage des directeurs. Le commis de l'Etat a admis, implicitement, que les incitations verbales, mélange de respect et de considération, ont au contraire produit l'effet contraire, à savoir l'instauration d'une certaine léthargie dans plusieurs secteurs budgétivores et cruciaux, dans l'amélioration des conditions de vie du citoyen lambda.