Le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya d' Oran, qui devrait effectuer sa rentrée officielle le 28 septembre est, d'année en année, sollicité par nombre de jeunes. La déperdition scolaire, qui augmente constamment dès le palier moyen, fait que c'est à la formation professionnelle qu'échoit ce rôle d'accueillir, de préparer et former les jeunes à des métiers divers. D'ailleurs, en guise de preuve de cette situation, ce secteur à Oran a réservé pour cette année une offre de poste en hausse de 10%, par rapport à l'année dernière, soit maintenant pas moins de 9 500 postes pédagogiques. Dans ce contexte, la période des inscriptions bat son plein et les démarches à effectuer pour «placer son enfant» ont dérouté plus d'un parent. Ainsi, certains d'entre eux nous ont fait part, entre autre, de la demande de certificat de maladie prouvant l'état des capacités physiques du futur stagiaire. Quoi de plus normal, mais à bien y regarder, l'on a ainsi découvert que dans ce certificat, il était demandé une multitude d'examens chez des médecins spécialistes frisant l'overdose. Ainsi, des visites pour l'obtention d'un certificat médical d'aptitude doivent être faites et passer par les spécialités suivantes : médecine générale, ophtalmologie, cardiologie, psychologue, dermatologie, pneumologie et bien d'autres encore ! Par ailleurs, le médecin devra apposer sur le certificat si le patient est bien apte à suivre la formation pour laquelle il souhaite s'inscrire. Un père de famille nous raconte qu'il a fait le tour des EPSP pour que son fils puisse subir les examens, en vain, car la majorité de ces établissements de proximités ne disposent pas des équipements adéquats «j'ai été dans trois centres de soins, je n'ai pu faire à mon fils qu'une radio... Même dans le centre, on m'a dit que c'était la première fois qu'ils voyaient autant de consultations spécialisées demandées pour la formation professionnelle. Je ne vais pas l'inscrire à la Nasa quand même !», lâche ce dernier déconcerté. De plus, n'ayant pas les moyens d'aller dans le secteur privé, ce père de famille va se lancer dans la bataille des RDV à obtenir dans les services du CHUO et autre EHU. Un calvaire ! Fayçal M. Saison estivale Aïn-témouchent Plus de 13 millions d'estivants sur le littoral Les services de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent ont exprimé leur satisfaction concernant le bilan des activités des différentes unités de la Protection civile à travers les plages autorisées à la baignade du littoral témouchentois. Pour toute la saison estivale, il n'y a eu qu'un cas de décès enregistré dans une plage non surveillée à Terga; les services de la Protection civile n'ont enregistré aucun cas de décès dans les plages autorisées à la baignade pour cette saison estivale 2014, considérée comme une saison prometteuse du fait que le nombre d'estivants qui ont choisi les plages de Aïn-Témouchent comme lieu de séjour a atteint 13,548 072 millions estivants pour la période de juin à septembre. Ce qui constitue un chiffre record en matière d'afflux vers les côtes de la wilaya de Aïn-Témouchent. Les services de la Protection civile de la wilaya ont enregistré, durant cette période estivale, 7 753 interventions à travers les plages surveillées dont 7 470 interventions ayant sauvé des estivants d'une noyade certaine, 143 interventions pour secourir des personnes sur place tandis que 139 personnes ont été transférées vers les différents centres de santé. Ce bilan, qui est jugé très positif ne l'a été que grâce aux moyens matériels et humains mis à la disposition des estivants à travers les plages ; la sécurité et la prévention qui ont été assurées par les différents services en vue de rendre le séjour des estivants agréable tout au long de cette saison ont porté leurs fruits. S. B. Relizane Le casse-tête des déchets ménagers La gestion des ordures ménagères, dans la majorité des communes et localités de l'ensemble de la wilaya, constitue un casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la wilaya connaît un phénomène d'urbanisation rapide dû essentiellement aux programmes conséquents des équipements publics et à l'exode massif des habitants des régions montagneuses vers les centres urbains. A ce sujet, on apprend que la wilaya a dégagé plus de 518 tonnes de déchets ménagers. Il convient de signaler que la gestion de cette quantité d'ordures ménagères pose problème car elle est à l'origine de la prolifération des décharges sauvages qui pullulent dans différentes communes et localités de la wilaya. A cet effet, on apprend qu'il existe une vingtaine de décharges sauvages qui représentent un sérieux problème pour la santé des citoyens, comme c'est le cas pour les habitants de Beraïdjia, El Mouahba, au sud de la commune de Oued Djemaâ. Une requête transmise au directeur de l'environnement a exposé récemment le problème de la décharge sauvage située à proximité du château d'eau, ce qui constitue un terrain fertile à la propagation des MTH, dans une région où la couverture sanitaire demeure en deçà des attentes de la population locale, pour ne pas dire inexistante. On apprend, par ailleurs, que dans le cadre de la prise en charge de la question des déchets ménagers, la wilaya a bénéficié d'un centre d'enfouissement technique qui est entré en service au lieu-dit Zaouïa pour trouver une solution aux habitants de ces localités. A. Rahmane Accident mortel à El-Bouihi Un lycéen tué et 17 blessés, dont 2 dans un état grave La population de la daïra de Sid-El-Djilali a été brutalement réveillée par un drame de la route qui a coûté la vie à un jeune lycéen, âgé de 17 ans. L'accident a eu lieu mardi, vers 7h du matin, entre Bouihi et la localité de Hadoussia, le Karsan affecté au transport scolaire a été percuté par un véhicule qui, selon les premières informations, n'aurait pas respecté un stop. Le bilan provisoire de ce nouveau drame de la route est de 17 blessés, dont 2 graves évacués (tous des lycéens) vers le CHU de Tlemcen, l'âge des victimes varie entre 15 et 18 ans et l'on comprend le désarroi et la colère de la population. Le lieu-dit Blaik est un véritable carrefour de la mort, déjà signalé aux autorités. La mort du jeune Chikhaoui a provoqué une immense tristesse et le wali de Tlemcen a été très touché par ce drame qui a coûté la vie au jeune lycéen. Le chef de l'exécutif qui s'est déplacé sur les lieux de l'accident a regagné, tard le chef-lieu de la wilaya, après avoir assisté aux obsèques du jeune disparu qui ne reverra plus ses camardes. Cette marque de solidarité et de sympathie du wali Ahmed-Saci Abdelhamid a été bien reçue par la population. Les gens ont gardé tout leur calme et leur dignité face à ce drame. M. Zenasni Sidi-Bel-Abbès 5 syndicats dénoncent le pourrissement et le blocage au sein de l'éducation 5 syndicats en l'occurrence le Cnapest, le Snapest, l'Unepf, le Snccopen, la SNTE et l'UGTA sont montés au créneau de cette rentrée scolaire 2014-2015 pour, je cite : «Dénoncer le pourrissement et le blocage qui entravent le secteur de l'éducation à Sidi-Bel-Abbès. Dans un communiqué signé par les 5 syndicats, ces derniers demandent une audience au premier responsable de la wilaya pour débattre de «ces entraves», disent-ils. Pour rappel, le 6 septembre dernier, les signataires ont tenu une réunion au niveau du bureau de wilaya pour élaborer la plateforme de leurs revendications qu'ils disent par la suite avoir adressée à la directrice de l'éducation. Cette dernière n'aurait pas réagi selon eux, d'où la demande express d'être reçus par le wali maintenant. Pour l'audience demandée, ils comptent convaincre le wali pour prendre des dispositions afin de mettre un terme au conflit des responsables. En ce qui concerne la plateforme de leurs revendications, ils demandent l'application rigoureuse des lois dans l'attribution des postes supérieurs vacants. Ils demandent à ce que l'annonce des concours à ces postes soit faite selon les critères des compétences et de l'ancienneté. Ils exigent aussi l'ouverture d'une enquête quant au devenir de l'argent de la Fédération, des activités complémentaires de l'école et de la ligue sportive initialement destinée aux élèves.