L'am�ricain General Motors (GM), num�ro un mondial de l'automobile, a tr�s l�g�rement revu en baisse son programme de suppression d'emplois dans sa filiale allemande Opel, qui va lui co�ter un milliard de dollars au total. La majorit� de ces suppressions affecteront le site principal de Ruesselsheim. 3.600 autres postes seront supprim�s � Bochum et 400 � Kaiserslautern, a expliqu� le directeur des ressources humaines du constructeur allemand, Norbert Kuepper, devant les salari�s r�unis en assembl�e g�n�rale. "Parmi les mauvaises solutions — et des suppressions d'emplois sont toujours une mauvaise solution —, celle-ci est la meilleure que nous pouvions trouver", a expliqu� Dietmar Hahn, repr�sentant des salari�s du site de Bochum, o� une gr�ve sauvage avait eu lieu en octobre. Klaus Franz, le secr�taire g�n�ral du comit� d'entreprise central d'Opel, a confirm�, pour sa part, que GM s'�tait engag� � d�bloquer une somme importante pour financer ce plan d'�conomie. "Nous avons r�ussi � leur faire "cracher" un milliard de dollars" (750 millions d'euros), s'est-il f�licit�. Les repr�sentants du personnel n�gocient avec la direction de GM un plan social en trois volets : il entra�nerait l'int�gration de la grande majorit� des salari�s appel�s � perdre leur emploi dans des soci�t�s ad hoc de reclassement, cofinanc�es par l'agence pour l'emploi, o� ils b�n�ficieraient d'une aide � la reconversion. Les autres quitteraient l'entreprise via un syst�me plus classique de pr�retraite ou avec des indemnit�s de d�part. Ce plan de r�duction de co�ts devrait permettre � GM d'�conomiser 500 millions d'euros par an en Europe. Toutefois, le groupe am�ricain entend � terme �conomiser "beaucoup plus", selon les propres termes d'un de ses dirigeants, Karl-Peter Forster. Il ne devrait toutefois pas permettre � Opel, aujourd'hui lourdement d�ficitaire, de revenir dans le vert ni l'an prochain ni en 2006, selon les repr�sentants des salari�s.