Ahmed Naït El Hocine, sous-directeur au service de la prévention routière à la DGSN, a affirmé hier sur les ondes de la radio Chaîne III qu'il était urgent de revoir certaines dispositions réglementaires et législatives concernant la sécurité routière. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Evoquant, hier, des insuffisances au niveau du dispositif réglementation régissant la sécurité routière, le commissaire Ahmed Naït Hocine a expliqué que les accidents de la route pouvaient être expliqués par différentes raisons, dont la condition d'accès au permis de conduire et son obtention. Il a aussi évoqué la formation au niveau des autoécoles et le système de sanctions. Ce dernier, selon le représentant de la DGSN, ne distingue pas entre les contrevenants primaires et les contrevenants multirécidivistes. «Des mesures coercitives doivent être pris à l'encontre des contrevenants pour mettre fin à leur comportement qui met la vie des usagers en danger. Cet aspect a été discuté lors des assises des transports et c'est une revendication de la DGSN, il y a des aspects qui doivent être pris en charge en urgence comme cela est le cas pour l'accès à la conduite», a expliqué l'intervenant. Il a aussi cité un arrêté qui date des années 80 et qui fixe les affections incompatibles avec la conduite. L'application de cet outil réglementaire n'est pas scrupuleusement observée. Il y a des dispositions qui doivent être revues, c'est notre revendication», a déclaré l'officier. 4 000 morts par an, dans quelques mois une enquête OMS pour classer les pays par rapport au progrès de sécurité routière, le fait que le transport se fait presque exclusivement par route. L'invité de la radio a mis l'accent aussi sur le fait que les conducteurs de motocycles de moins de 50 cm3 ne sont pas soumis à l'obligation de disposer d'un permis de conduire, ceux de moins de 125 cm3 ne sont pas non plus soumis à l'inscription au fichier des cartes grises et ne disposent pas de plaques d'immatriculation. Selon lui, cette situation rend plus ardu le travail des services de sécurité en matière de sécurité routière. L'invité de la radio a aussi précisé concernant la loi relative au chronotachygraphes, qu'elle demeure difficile à appliquer pour les véhicules déjà en circulation.