Les habitants de la cité République, sise au chef-lieu de Relizane, continuent de se plaindre du problème de l'éclairage public. Le réseau connaît plusieurs pannes et autres défaillances, ce qui augmente le sentiment d'insécurité. Ce constat a été fait par bon nombre de citoyens. D'après ces derniers, ce problème a été signalé aux autorités concernées. «En dépit de plusieurs requêtes adressées aux autorités locales, nous continuons à vivre dans l'obscurité, à tel point que les personnes âgées et les femmes s'interdisent carrément de sortir dès la tombée de la nuit, de peur d'un éventuel accident ou agression», nous a-t-on indiqué. D'autres riverains rencontrés affirment que ces coupures se produisent depuis plus de six mois. «Ces carences nous obligent à nous cloîtrer à la maison et nous privent même d'aller effectuer notre prière d'El Aïcha. On préfère rester chez nous, de peur d'être agressé ou d'être victime d'accident». Ce quartier populaire du chef-lieu de la wilaya est considéré comme l'un des «points chauds» de la ville, car plusieurs agressions et autres cambriolages ont été commis à la faveur de la nuit et de l'obscurité. Ainsi, les habitants de cette cité interpellent les autorités concernées, afin d'intervenir, incessamment, pour réparer les pannes, notamment en remplaçant les lampes défectueuses et en procédant à l'installation de nouveaux lampadaires. A. Rahmane Sidi-bel-abbès : Oued Mekerra objet d'une opération de curage Une initiative à saluer Enfin, Oued Mekerra, qui a toujours drainé des immondices sauf durant la saison hivernale où il gronde pour semer la désolation sur son passage, fait depuis samedi dernier l'objet d'une opération de curage initiée par la Direction de l'environnement en collaboration avec l'APC de Sidi-Bel-Abbès, celle de Aïn-Trid, le Centre d'enfouissement, l'Association des plongeurs et les associations de la protection de l'environnement. C'est du bénévolat qui agitera tous ces acteurs écologiques pour curer chaque samedi les eaux de l'oued, qui, sur sa trajectoire, traverse en plein centre-ville Sidi-Bel-Abbès. Les APC mettront à la disposition de ces bénévoles leurs engins pour nettoyer les eaux. C'était un spectacle désolant qui s'offrait au regard des passants et surtout à celui des visiteurs dont des pieds-noirs nostalgiques avec un oued où peinent à couler les eaux glauques noirâtres et nauséabondes. Malgré toutes les interdictions, certains citoyens faisant fi de civisme, déversent leurs ordures et leurs gravats dans le lit de l'oued sans se soucier ni de l'environnement ni du respect des autres. La curage de l'oued Mekerra qui a toujours été au cœur des réunions est resté lettre morte. Oued Mekerra qui prend source dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, plus exactement dans la localité de Ras El Ma, pourrait devenir une source pour peu que les idées soient là pour renflouer les caisses de l'Etat si on a pensé à le curer et à aménager ses larges rives pour en faire des lieux de détente pour les familles de Sidi-Bel-Abbès sachant que cette dernière n'a pas de façade maritime et que cela se fait atrocement sentir en été lorsque le mercure avoisine les 45e. Espérons que ce curage libérera les eaux et que les immondices disparaîtront du paysage. Une initiative à saluer en attendant plus. A. M. NAÂMA Célébration de la 15e édition de la Semaine arabe de la circulation routière Sous le thème : «Ensemble vers un environnement routier sécurisé pour tous», le corps de la police de la wilaya de Naâma a célébré la Semaine arabe de la circulation routière dans sa 15e édition. C'est ainsi qu'un riche programme a été concocté avec la collaboration de la Direction de l'éducation, de la radio locale, et d'autres partenaires à l'exemple de la Protection civile, les assureurs, les autoécoles, de même que des automobilistes et des transporteurs de voyageurs, à l'effet d'une sensibilisation des usagers de la route quand aux dangers fréquents auxquels ils font face. Des activités de proximité, comportant notamment des expositions, des sensibilisations sur terrain à travers la distribution des dépliants portant des recommandations et des mesures de prudence à prendre pouvant éviter des cas d'accidents, de même qu'à travers des émissions radiophoniques. Concernant les établissements scolaires, une campagne de prévention routière, d'enseignement et d'information sur les risques de la route, sera donnée au profit des élèves par les cadres de la police, ainsi que l'organisation des visites au sein du siège de la Sûreté où des cours pédagogiques sur la signalisation routière, des parcours de conduite d'éducation et des dépliants portant code de la route seront également distribués au profit des élèves. B. Henine MOSTAGANEM 35 257 candidats aux examens de fin d'année L'examen de fin de cycle primaire concernera cette année 14 518 élèves dont 6972 filles pour subir les épreuves dans 57 centres d'examen le 28 mai prochain, à travers les 32 communes de la wilaya. Les élèves seront encadrés par 2370 surveillants qui seront mobilisés pour le bon déroulement des épreuves. Les recalés auront une deuxième chance celle de se rattraper pour la seconde session prévue le 25 juin prochain. Deux centres de corrections ont été retenus, le lycée Latroche Djillali de Mazagran et le collège Kaddour Belarbi à Sidi Ali. Concernant le baccalauréat, au total 9531 candidats passeront l'examen dans les 32 centres d'examen, parmi lesquels 2181 candidats libres, 23 détenus du centre de rééducation, et 6 handicapés tandis que 2151 sont appelés à la surveillance de cet examen. Comme toujours c'est le lycée Zerrouki Cheikh Ibn Eddine à Mostaganem qui couvrira l'opération de correction des copies des candidats mais des wilayas voisines. Enfin pour le brevet de l'enseignement moyen qui se déroulera du 9 au 11 juin, 11. 208 candidats dont 5 candidats libres, 43 détenus des différents centres de rééducation, et 3 handicapés, seront convoqués aux épreuves d'examen du brevet de l'enseignement moyen pour concourir dans les 43 centres d'examen retenus à cet effet. 2 935 enseignants seront mobilisés pour la surveillance des épreuves tandis que la correction des copies se fera au technicum Benguella Touati à Mostaganem.