La ministre de l'Education nationale fait plus que reconnaître la persistance du phénomène de la surcharge des classes. Elle l'a même quantifié le situant à hauteur de près de 20% de l'ensemble de l'infrastructure pédagogique à travers le pays. M. Kebci-Alger (Le Soir) Et c'est l'une des tares de la rentrée scolaire de septembre dernier avec une surcharge des classes touchant, selon Nouria Benghebrit qui s'exprimait jeudi dernier en marge d'une séance de questions orales à l'APN, 3 427 établissements éducatifs sur 18 700 établissements, soit une proportion de 18,16%. Et d'être plus explicite en parlant de 8 847 classes du cycle primaire souffrant de surcharge, soit un taux de 9,23% et de 1 023 collèges sur 5 220, soit un taux de 19,67%. Des statistiques qui ne concernent pas le cycle secondaire, car «non encore disponibles», poursuivra la ministre pour qui cet épineux problème à l'origine des débrayages enregistrés ici et là, doit être traité en prenant en considération certains facteurs, notamment les opérations de recasement lancées ces derniers temps par les pouvoirs publics. D'où, selon elle, les nombreux cas de nouveaux quartiers où les élèves sont plus nombreux par rapport à l'offre en matière d'espaces pédagogiques disponibles. Benghebrit en appellera, au passage, à la compréhension des parents d'élèves en admettant les solutions exceptionnelles d'urgence adoptées, soit les classes mobiles, avouant qu'en dépit des programmes mis en place, le nombre des établissements scolaires reste faible notamment dans le cycle primaire. Par ailleurs, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale fera part de pas moins de 496 infractions liées aux conditions de travail dans les sociétés de gardiennage recensées au niveau de 46 sociétés activant dans le domaine du gardiennage en 2012. Des infractions, précisera Mohamed El Ghazi, liées au non-respect du SNMG et à la non-délivrance de fiches de paie, non sans souligner que l'Inspection du travail «veille dans le cadre de sa mission, à ce que les travailleurs bénéficient de tous leurs droits tout en sanctionnant toute infraction». Ceci même s'il dira que «la majorité des entreprises touchées par ces opérations de contrôle payent des salaires dépassant le seuil minimum légalement fixé, assurent leurs employés et respectent les règles générales de prévention». A la même occasion de séance de questions orales de députés, le ministre de l'Energie dira que le groupe Sonatrach investira 91 milliards de DA dans la prévention, la sécurité et la protection de l'environnement et 120 millions de DA dans le traitement des déchets industriels, des déchets liquides et les détritus de forage. Youcef Yousfi qui était interpellé sur les régions polluées à Ouargla en raison des activités de forage et d'extraction du pétrole, affirmera que la protection de l'environnement demeurera parmi les «priorités» du département qu'il dirige, se fiant à la loi sur les hydrocarbures 05/07, amendée en 2013 prévoyant des règles de protection de l'environnement dans le domaine des hydrocarbures.