Un optimisme sans faille pour un directeur qui est à sa deuxième année dans un secteur, jadis, miné par une gestion trouble et des rumeurs de corruption à grande échelle ; une direction qui réussit peu à peu à renouer avec le droit chemin ; mais à laquelle il reste beaucoup à faire pour sortir définitivement de l'embourbement et de l'ingérence installés dans les institutions scolaires de la wilaya depuis de longues années. Une rencontre qui a débuté avec un compte rendu sur les chiffres relatifs à la rentrée scolaire 2013-2014 et qui font état de 31 nouveaux établissements scolaires ; 16 pour le primaire, 9 pour le moyen et 6 pour le secondaire, répartis sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Un renforcement qui porte à 533 le nombre d'écoles primaires avec 76 597 élèves, 120 CEM avec 49 196 collégiens et 50 établissements pour le secondaire pour les 30 674 lycéens de Bouira. Concernant le renforcement du personnel d'encadrement pédagogique et administratif, la wilaya de Bouira compte à son actif 9 647 postes d'enseignement dont 471 vacations pour l'année scolaire 2013-2014 ; des postes dont certains restent à ce jour inoccupés en raison des conditions de travail difficiles dans les régions rurales et montagneuses et qui poussent certains professeurs à abandonner leur emploi, une précarité qui nuit également à l'élève et qui pourrait trouver une solution efficace à travers l'organisation de concours de recrutement à l'échelle des APC, ce qui, selon le directeur, réglerait une fois pour toutes le problème. Pour ce qui est de la sécurité dans l'enceinte des établissements scolaires, le rapport fait état de quelque 684 postes administratifs avec 57 nouveaux pour le primaire, 26 pour le secondaire et 6 postes supplémentaires pour le cycle secondaire. Une problématique qui trouverait sa clé dans une meilleure gestion et une prise de conscience de la part des responsables d'établissements qui disposent d'un encadrement suffisant pour lutter efficacement contre l'insécurité liée notamment à l'accès de personnes étrangères dans les établissements scolaires. Pour ce qui est des problèmes qui minent le secteur éducatif à échelle locale et nationale ; l'école primaire, notamment en zone rurale et montagneuse, qui souffre de graves lacunes en terme de structures souvent précaires, de matériel insuffisant ou inexistant, de la restauration scolaire ; grand sujet à controverse, du poids du cartable qui a été faussement réglé par la tutelle ; les enseignants ont été simplement conviés à demander des cahiers de moindres pages alors que tout le problème réside dans les manuels divers et variés que les enfants trimbalent à longueur d'année sur leurs dos, n'est visiblement pas prête de sortir des rouages d'une gestion double et dont chaque partie incombe les fautes à l'autre. Concernant les autres cycles d'enseignement, des réformes ont été lancées cette année avec des allégements horaires des programmes de une à deux heures, l'aménagement de laboratoires d'informatique pour 24 CEM et de 25 labos d'ingénierie mécanique pour les lycées ainsi que l'introduction de l'italien comme troisième langue étrangère pour la branche lettres et langues. Le problème des logements d'astreinte a également été soulevé mettant la lumière sur des centaines de retraités qui occupent encore ces logements ; à tort ou à raison, et qui seront, toujours selon le DE, pris en compte et étudiés au cas par cas en collaboration avec les services de la wilaya pour prendre en charge les éventuels relogements. Pour finir, le mouvement de grève initié par les syndicalistes du secteur et qui a été suivi à une moyenne de 12,55 % pour les trois jours et sur les trois cycles confondus, le premier responsable du secteur ne s'est pas prononcé sur ce qui devra se régler au niveau du ministère et d'ajouter que les différends qui opposent sa direction au bureau du Cnapest de Bouira trouveront une solution devant la cour administrative et dont il dira que seule la justice tranchera. Katya Kaci Tizi-Ouzou 42 milliards de dinars pour le secteur de la jeunesse et des sports, en dix ans Une enveloppe de quarante-deux milliards de dinars a été affectée, depuis une dizaine d'années, pour la réalisation des projets et des infrastructures de base du secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui gère actuellement un portefeuille de 119 opérations en cours de réalisation et dont la réception est escomptée à la fin de l'année 2014. Faisant partie de ce lot de réalisations en cours, le chantier du stade de 50 000 places, qui a bénéficié d'un investissement de 33 milliards de dinars, connaît une certaine lenteur dans le rythme d'exécution de ses travaux. Un retard imputé à l'entreprise de réalisation en butte à certains problèmes, selon les indications fournies lors de la réunion du conseil de wilaya jeudi dernier. Une cagnotte supplémentaire de 60 millions de dinars a été consentie au secteur de la jeunesse et des sports dans le cadre de l'affectation budgétaire complémentaire accordée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, au profit de Tizi-Ouzou, lors de sa visite de travail en juillet dernier. Le directeur de la jeunesse et des sports fait part de l'inscription d'une opération de réhabilitation de 46 établissements dont le coût est estimé à 410 millions de dinars. 152 millions de dinars sont engagés pour couvrir une autre opération visant la réhabilitation de 14 établissements, relevant du secteur. Concernant le lancement d'un programme visant la réhabilitation d'un certain nombre d'infrastructures de proximité, une enveloppe de 40 millions de dinars a été débloquée pour l'achèvement des travaux du stade de 5 400 places d'Azazga, en souffrance depuis près d'une vingtaine d'années, les travaux ayant été entamés en 1989. Par ailleurs, le DJS s'est engagé à assurer une meilleure répartition des infrastructures et leur affectation équitable sur l'ensemble du territoire de la wilaya. S. A. M. Gendarmerie Nationale Une escadrille de 3 hélicoptères pour M'sila En vue de renforcer la surveillance du territoire et la sécurité routière, le groupement de la Gendarmerie nationale de M'sila bénéficiera à partir du 1er trimestre 2014 du service d'une escadrille aérienne composée de trois hélicoptères dans un premier temps avant de compléter le nombre avec cinq appareils, selon le lieutenant-colonel M. Kerroud Abdelhamid, officier chargé de la communication au commandement de la Gendarmerie nationale lors d'un point de presse organisé par le groupement de la Gendarmerie nationale dans la journée du vendredi dernier. C'est un projet en phase de concrétisation et de finalisation, «cette unité va contribuer à renforcer les capacités opérationnelles de la Gendarmerie nationale dans le domaine de la surveillance du territoire et la surveillance du réseau routier», a-t-il ajouté. Même les wilayas limitrophes à celle de M'sila bénéficieront des services de ces hélicoptères de l'escadrille aérienne. A. Laïdi BLIDA Des dizaines de citoyens de la Chiffa ont fermé la route Des dizaines de citoyens de la Cité communale dans la ville de la Chiffa, à 7 kilomètres à l'ouest de Blida, ont fermé, hier, la route pour protester contre l'absence d'eau dans leurs robinets depuis plus de trois mois. C'est à l'aide d'un support d'électricité posé à même la chaussée que les protestataires ont bloqué la circulation pendant plusieurs heures. Ces derniers, qui se sont rassemblés, dans un premier temps, devant le siège de l'ADE, à la Chiffa, pour dénoncer le manque d'eau, ont ensuite fermé la route pour répondre aux recommandations des responsables qui leur ont demandé de faire preuve de patience jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée à leur calvaire. Selon des citoyens, un grand nombre parmi eux ont dû acheter des citernes d'eau alors que, disent-ils, la région de la commune de la Chiffa regorge de nappes souterraines et de sources d'eau. Et pour exacerber leur indignation, depuis trois semaines, aucune goutte d'eau n'a coulé dans leurs robinets contrairement aux mois précédents où de temps à autre l'eau coulait faiblement. Les protestataires ont juré de refermer la route si aucune solution ne sera trouvée dans les prochains jours. M. B. Communiqué de l'ONA A la veille de la célébration de l'Aïd El Adha, les équipes de l'Office national de l'assainissement (ONA) sont à pied d'œuvre dans les 700 communes, réparties dans les 42 wilayas. Toutes les mesures nécessaires pour que les citoyens algériens puissent passer de bonnes fêtes sont prises à cet effet. A cette occasion, il est utile de sensibiliser les citoyens sur l'utilité de prévenir les risques d'inondations en préservant les réseaux d'assainissement qui, à l'occasion de cette fête religieuse, sont souvent obstrués par les déchets liés au sacrifice du mouton. Certains déchets résultant de l'abattage peuvent être évacués dans les réseaux d'assainissement des villes. D'autres, tels que les cornes, les pattes ou la toison, ne peuvent l'être car pouvant occasionner des obstructions de la canalisation et parfois, même dans certains quartiers, des débordements des eaux usées. L'Office national de l'assainissement souhaite à tous les Algériens une bonne fête de l'Aïd El Adha.