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Alors que l'armée annonce la découverte et la destruction du campement où le touriste français était détenu La traque des terroristes de Jund Al-Khilafah se poursuit
Après avoir été contrainte de desserrer quelque peu l'étau la veille de l'Aïd, le temps que les conditions météorologiques s'améliorent, l'armée a repris la traque du groupe terroriste auteur de l'enlèvement puis l'assassinat d'Hervé Gourdel. Azedine Maktour - Tizi-Ouzou (Le Soir) Les éléments de l'ANP se sont, ainsi, redéployés sur les massifs montagneux au sud-est de Tizi-Ouzou, sur une grande partie du territoire en prolongement de la forêt d'Aït Ouabane, là où le touriste français avait été enlevé dans la soirée du 21 septembre dernier. L'impressionnant dispositif mis en place par l'armée depuis le kidnapping du guide de montagne français, renforcé au fil des jours et des découvertes, a finalement abouti à la localisation, en milieu de semaine dernière, de ce qui s'est révélé comme étant le lieu de retraite d'Abdelmalek Gouri et ses complices de Jund Al-Khilafah. Selon un communiqué rendu public jeudi par le ministère de la Défense, le campement des terroristes a été détruit et du matériel récupéré. Un véritable bivouac pas facile à localiser, selon des sources dans la région d'Iboudrarene, tant cette partie du massif au sud-est de Tizi-Ouzou est aussi dense que difficile d'accès. Eu égard à l'importance des moyens humains et matériels engagés par l'ANP, l'opération, déclenchée dès l'enlèvement d'Hervé Gourdel confirmé, ne semble pas près de connaître un ralentissement, et au regard de la progression des recherches, il n'est pas écarté que d'autres territoires, plus à l'est encore, soient passés au peigne fin par les éléments de l'ANP. Un nouveau cours pris par l'opération qui intervient au moment où Jean-Pierre Chevènement, le président de l'Association France-Algérie, a décidé de s'offrir une visite en Kabylie où il s'est rendu, jeudi, entre sa rencontre avec le Premier ministre, dans la matinée de la même journée, et le débat qu'il animera à l'Institut français d'Alger, ce samedi après-midi. Une virée évidemment chargée de symboles puisqu'elle intervient deux semaines après l'assassinat du touriste français par le groupe terroriste se réclamant de l'Etat islamique en Irak et au Levant. L'occasion pour l'ancien ministre français de rassurer que ce n'est pas cet assassinat qui influera sur les relations d'amitié entre Algériens et Français.