Hier, a pris fin la Conférence internationale sur l'industrie du gaz en Algérie, où les intervenants ont axé leurs communications sur l'expérience de l'Algérie dans l'industrie du gaz naturel liquéfié, GNL, et la stratégie de Sonatrach sur le marché mondial du GNL. L'occasion de célébrer également le cinquantenaire de la mise en service en 1964 de la Camel à Arzew, première usine de liquéfaction du gaz naturel au monde. Dans son allocution de clôture, le P-dg de Sonatrach a remercié tous les partenaires qui ont répondu à cette invitation, qui a permis dit-il, le partage d'expériences et de savoir-faire concernant les ressources non conventionnelles. Pour le P-dg de Sonatrach, selon le potentiel des ressources techniquement récupérables par les experts de Sonatrach, il est évident que l'exploitation du gaz de schiste pourrait augmenter les chiffres de la production nationale du gaz qui serait considérable pour répondre aux besoins domestiques et soutenir l'exportation pour le long terme. Toutefois, il estime «qu'il faut continuer à avancer dans cette démarche mesurée, en passant par des projets pilotes pour estimer la production à court et à long terme, avec l'évaluation économique dans un contexte algérien. Cette rencontre a permis de discuter dans la transparence des techniques utilisées pour produire le gaz de schiste». D'autre part, il rappellera les évolutions du marché du GNL, avec une demande qui va évoluer sous la forme du GNL, «l'utilisation du gaz naturel de manière générale converge pour confirmer la tendance à la hausse. L'Algérie a lancé des investissements, notamment avec la réalisation de projets de grande envergure, le méga-train de Skikda et d'Arzew, qui permettront d'atteindre 60 millions de m3 par an de gaz GNL».