49 fonctionnaires entre personnel exer�ant au sein de la direction de l'�ducation de Jijel ainsi que deux inspecteurs du contr�le financier et de la fonction publique ont �t� d�f�r�s devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Jijel sous les chefs d'inculpation de faux et usage de faux et falsification de documents officiels, destruction de documents administratifs et imitation de signatures et de sceaux officiels. L'affaire en cours d'instruction concerne l'int�gration des enseignants vacataires remontant � l'ann�e 2002. Un dossier entach� de graves irr�gularit�s sur lequel se sont pench�s les services de la Gendarmerie nationale qui ont aussit�t ouvert une enqu�te apr�s avoir re�u une lettre anonyme faisant �tat de d�passements concernant le sujet en question. Apr�s deux mois d'investigations au sein de la D.E et de plusieurs �tablissements scolaires, le pot aux roses fut d�couvert : 25 dossiers de fonctionnaires int�gr�s contiennent en effet de fausses attestations de travail. Ce � quoi, leurs propri�taires furent ill�galement int�gr�s contrairement au d�cret ex�cutif n�2/126 du 7/4/2002 d�finissant les conditions d'int�gration des agents conctractuels ayant exerc� de la p�riode allant de septembre 2000 au 31 d�cembre 2001. Il convient de souligner que certains parmi eux n'ont jamais travaill� dans le secteur de l'�ducation auparavant, a indiqu� le chef de brigade de la gendarmerie de Jijel. Ce dernier nous apprendra qu'au cours de cette enqu�te pr�liminaire, l'outrecuidance de certains les a pouss�s jusqu'� imiter la signature d'un d�funt proviseur de lyc�e. Des dizaines d'enseignants vacataires ouvrant droit � une int�gration certaine apr�s de longues ann�es d'exp�rience dans le domaine ont de ce fait �t� injustement �cart�s. Partant de l�, ils se sont constitu�s comme partie civile en d�posant plainte. D�s lors, et apr�s avoir �t� entendus par le juge d'instruction durant toute la journ�e de samedi, le chef de service du personnel de la direction de l'�ducation a �t� plac� sous mandat de d�p�t, un inspecteur du contr�le financier et un �conome quant � eux, ont �t� mis sous contr�le judiciaire. Les autres fonctionnaires concern�s par l'enqu�te ont b�n�fici� de la libert� provisoire. Une affaire � suivre.