Par Arriis Touffan J'ai apprécié la plateforme politique du mouvement Barakat pour une seule phrase. Celle où il est question de «la culture et la liberté politique, pour l'identité, pour les libertés individuelles». Du programme, je retiens surtout la culture car, mine de rien, c'est le secteur le plus malmené. La culture, tout le monde s'en tape, on le sait ! Les officiels chargés de la culture à divers niveaux de la hiérarchie étatique font du secteur, pour beaucoup d'entre eux, un instrument de pouvoir et un fonds de commerce. On fonctionne à coups de festivals internationaux et d'années de l'islam et de l'arabité ! Le cinéma est livré à lui-même. Le théâtre vivote, entre les appétits de bureaucrates mâtinés d'affairistes. L'édition est livrée globalement aux rapaces ! Bref, les écuries ont besoin d'un bon coup de nettoyage. Tout est à (re)faire. Mais, tu me diras que partout tout est à refaire ! Justement ! A. T.